LES « BILENS » SAISON 2021/2022… EPISODE 2 : LES CHRONIQUEURS CULTURE SANG ET OR
Nouvel épisode de notre série sur les bilans « sang et or » de l’année écoulée. Vous les avez écoutés tous les lundis, partagé leurs analyses, leurs notes, leurs cartons rouges et verts… Ils n’en restent pas moins supporters et ils se plaisent, toutes les semaines, à débattre autour des sang et or et de leur culture. Ce sont les chroniqueurs de CULTURE SANG ET OR ! Voici aujourd’hui leurs « Bilens ». CSO : Quel est pour vous le joueur lensois de la saison ? Antoine : Je me démène les méninges et je n’arrive pas à te sortir un joueur cette saison. Ils ont tous leur importance dans la belle saison du Racing. Pour le symbole, Frankowski, qui claque 2 buts dans 2 derbys. Thomas : Seko Fofana, au four et au moulin, décisif tellement de fois, quelques trous physiquement durant la saison mais il a été géré intelligemment par le staff. Valentin : Il serait assez facile de désigner Seko Fofana, Jonathan Clauss… et ils le mériteraient ! Ils ont été monstrueux tous les deux. Mais je pense les laisser à d’autres collègues qui s’en chargeront. Je préfère choisir Cheick Doucouré, pour plusieurs raisons : d’abord parce qu’il vient de la post-formation lensoise, et que le voir arriver à un tel niveau c’est d’autant plus satisfaisant. Il a gravi les échelons chez nous. Mais évidemment aussi pour ses incroyables qualités de footballeur. On l’appelle l’homme de l’ombre, mais c’est lui qui met en lumière ses coéquipiers. Je suis convaincu que Fofana a pu avoir autant de liberté parce qu’il avait Doucouré qui veillait près de lui. Il a une vision du jeu formidable, une des meilleures qualités de passe du groupe. Top player, à seulement 22 ans. Il aura une grande carrière. Antoine C. : Seko Fofana. Le patron de l’équipe. Lens n’aurait pas fini aussi haut sans son grand capitaine qui a su progresser devant le but par rapport à la saison dernière. Ses buts dans les ultimes secondes contre Saint-Etienne, Lille, Reims sont à l’image du joueur : plein de panache, d’abnégation et de confiance. Guillaume : Seko Fofana. A son arrivée en 2020 et au regard du prix de son transfert, il y avait beaucoup d’attente sur ce joueur. Après une phase d’adaptation nécessaire, on a commencé à voir le potentiel du joueur sur la 2ème partie de la saison 2020-2021 en soulignant qu’il avait une marge de progression dans la finition. Et c’est exactement ce qu’il a fait durant cette saison 2021-2022 en étant toujours aussi généreux mais en y alliant en plus l’efficacité, ce qui en fait un joueur très complet. CSO : Quel est pour vous le plus beau but de la saison ? Antoine C. : Przemyslaw Frankowski contre Marseille au Vélodrome (2-3). Le genre de but que l’on voit des grands joueurs dans les grandes équipes. Un but à la Robben sauf que cette fois-ci, c’est bien un joueur lensois qui envoie une enroulée sublime du pied gauche (alors qu’il est droitier !) suite à un superbe dribble derrière la jambe d’appui. But Ligue des Champions. Thomas : Sotoca contre Clermont à Bollaert, plein de malice et de précision. Un but à son image. Et qui nous permet de passer devant juste avant la mi-temps Valentin : Le CSC angevin qui nous permet d’égaliser là-bas ! (haha). Plus sérieusement, il y a eu plusieurs superbes buts : Seko face à Lorient ou Bordeaux, à Sainté aussi ; Franki à Marseille ; Kali à Troyes… Mais je vais plutôt choisir celui qui m’a procuré l’une des plus fortes émotions : le but de Coco Jean au Parc ! Tellement symbolique de ce groupe qui ne lâche rien et où tout le monde a été concerné jusqu’au bout. On est à 10, à l’extérieur, contre Paris qui mène… on n’y croyait plus. Cette superbe action dans les dernières minutes qui vient des trois joueurs entrants, Saïd, Machado, conclue par Jean. Je crois que j’ai fait un câlin à ma télé ce soir-là hahaha. Guillaume : Frankowski à Marseille. La verticale de l’action qui part d’un dégagement de Leca, la rapidité pour se retrouver en position de frappe et l’enchaînement crochet et frappe pied gauche de Frankowski en font pour moi le but de la saison. Antoine : Pareil, j’ai envie de te parler du fouetter de Franek à Mauroy. Mais j’ai adoré le but de Kalimuendo sur le centre tendu de Clauss contre Troyes. Qui est venu récompenser une première mi-temps destructrice. CSO : Quel est pour vous le plus beau match de la saison ? Antoine C. : Très difficile d’en choisir un tant on a connu des matchs à émotions avec ce groupe cette saison. Le Marseille 2-3 Lens de la 8 ème journée l’est assurément. Un stade volcanique face à une équipe jusque-là invaincue. Lens a fait du Lens et a dominé Marseille pendant 30min avec 2 buts. Puis Payet a pris le jeu en main et a, à lui seul, remis Marseille dans le match avec 2 coups de pied arrêtés et le Vélodrome s’est remis à croire à une victoire des siens. C’était sans compter sur un grand coaching de Haise avec notamment la titularisation de Pereira Da Costa ou la surprise de voir Clauss démarrer sur le banc pour dynamiter ensuite les 20 dernières minutes et ce but climatiseur de Saïd. Match à l’image de la saison lensoise, du jeu vers l’avant, quelques erreurs défensives, mais toujours une volonté d’y croire jusqu’au bout. Thomas : Les 3 derbys. Chacun à sa manière. Mais émotionnellement celui de la coupe de France est au-dessus malgré la jauge ! Le retour à 2-2 à la dernière minute, la séance de TAB… Antoine : Le match au Vélodrome peut-être. Parce que pour voir un beau match, il faut un bel adversaire. Haise avait dominé Sampaoli ce soir-là. Guillaume : Victoire à Marseille. Le scénario, la qualité du jeu lensois, le contexte du match, la beauté des buts, tout était réuni. Valentin : Dans la fluidité, les enchainements, la maitrise, c’est sans conteste contre Troyes à Bollaert. On était sur le haut niveau de tout ce que l’équipe est capable de faire. Si je devais répondre
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