CULTURE SANG & OR

Interviews

« Poreba a trois poumons et la hargne »

Annoncé par de nombreux médias comme future recrue du RC Lens, Łukasz Poręba intrigue. Énième recrutement sous-terrain de la cellule lensoise, peu connaissent véritablement le profil du jeune espoir polonais. CSO a décidé de faire comme Florent Ghisolfi : anticiper en toute discrétion. Pour cela, nous sommes partis interroger notre désormais gars sûr polonais, @FootPolak, que nous avions déjà consulté pour présenter Frankowski, et Tomek Hatta (@Fyordung), journaliste polonais forcément fin connaisseur du crack Poręba. Salut les gars, est-ce que vous pouvez nous présenter Łukasz Poręba dans les grandes lignes ? @FootPolak : Lukasz est un jeune milieu polonais de 21 ans actuellement joueur du Zaglebie Lubin, où il y a fait toutes ses classes. Il est également international polonais U21 (6 sélections, un but), il peut jouer 6 et 8, et possède une grande maturité pour son âge, en témoigne le brassard de capitaine qu’il porte depuis peu. Tomek : Oui, Łukasz Poręba est un jeune joueur talentueux, et j’ajouterai que l’heure pour lui d’aller dans un championnat d’un niveau supérieur est venue. En Pologne, il ne progressera plus, j’en suis convaincu. Poreba ne devrait rejoindre le RC Lens que cet été, dans la mesure où son club, le Zagłębie Lubin, l’a bloqué pour des raisons de survie sportive. Quel est le contexte ? @FootPolak : En effet, le Zaglebie, et cela est compréhensible, n’a pas voulu se séparer de son capitaine et pièce maîtresse de son milieu alors que le club lutte actuellement pour rester en première division polonaise. C’est aussi, et c’est à noter, la volonté de Poreba lui même de ne pas quitter son club cet hiver alors qu’une opération maintien est en cours. Tomek : Zagłębie Lubin ne voulait pas laisser partir Łukasz cet hiver. Perdre un joueur de ce calibre aurait été un gros problème pour eux, surtout dans le cœur du jeu. Il est très fort mentalement, et son caractère sera nécessaire à son club pour obtenir le maintien. Le joueur n’a pas mal pris cette décision, puisque de toute façon il était écrit qu’il partirait cet été. Quelles sont ses caractéristiques ? On parle de lui comme un box-to-box, capable d’être actif à la récupération mais également de se projeter vers l’avant. @FootPolak : Exactement, je pense qu’on peut le décrire comme box-to-box. C’est un joueur précieux à la récupération. Il fait d’ailleurs partie du TOP 3 dans ce domaine en Ekstraklasa cette saison. En plus d’être un excellent récupérateur, il amène de la vivacité et une vision de jeu qui lui permettent de se projeter aisément vers l’avant. Il est typiquement le joueur de l’avant-avant-dernière passe, il est celui qui récupère, casse les lignes par la passe ou par une course avant de décaler. Tomek : Comme dit, Łukasz c’est avant tout une excellente mentalité. Il a joué avec le brassard de capitaine plus d’une fois, ce qui va dans ce sens de joueur de caractère. C’est un très gros travailleur. Les grandes forces sont, de mon point de vue, sa vista et sa mobilité. Il joue très bien sous pression. Il peut être considéré comme un box-to-box. Maintenant, il faudra voir s’il sera capable de confirmer ailleurs qu’en Pologne, où le niveau est différent de la L1. La réussite de Frankowski Forcément, Łukasz Poręba est un jeune joueur et devra sûrement s’adapter au football français. Penses-tu que le RC Lens, qui semble recruter des jeunes joueurs pour alimenter sa philosophie de jeu, serait un bon choix ? @FootPolak : Il y avait Grenada et Venezia qui le voulaient (ndlr : le Betis Seville s’était également positionné) et il a fait le choix du RC Lens. Cela veut dire quelque chose. On ne signe pas un contrat de 5 ans si l’on adhère pas un minimum au projet pour lequel on vient et Lens semble aujourd’hui plaire aux jeunes joueurs grâce à sa manière de jouer. C’est un bosseur du milieu, avec trois poumons et une vraie hargne, donc je ne me fais pas de soucis même si ce n’est jamais facile de quitter son championnat national, et son club pour lequel on joue depuis son enfance. Comment est-ce que ce transfert est perçu en Pologne ? @FootPolak : La réussite de Frankowski a notamment été avancée pour justifier le choix du jeune joueur de rejoindre le RC Lens plutôt que d’autres prétendants européens. Comme tu le dis, la réussite de Frankowski fait que de Pologne, le RC Lens est suivi avec encore plus d’intérêt. Il y a une vraie demande de Ligue 1 au pays, car il y a un historique et un véritable lien entre les deux pays. Encore plus avec le Pas-De-Calais d’ailleurs. Et comme dit précédemment, la philosophie de jeu évoquée et la présence de Frankowski au club ont sûrement aidé le club à tirer son épingle du jeu par rapport à la concurrence. Et c’est une bonne chose pour Poreba d’arriver cet été dans un milieu où un de ses compatriotes est déjà parfaitement intégré. C’est rassurant. Tomek : Beaucoup de gens en Pologne ont été surpris de ce transfert. Ils réalisent qu’un jeune milieu jouant dans un club qui se bat pour le maintien va partir dans une ligue considérée ici comme forte. En Pologne, on a aussi parlé d’un intérêt du club russe de Sotchi. Le RC Lens semble être actif dans le scouting de jeunes espoirs issus de championnats dits “mineurs”. Est-ce qu’il y a d’autres jeunes joueurs évoluant dans l’Ekstraklasa qui méritent de retenir notre attention ? @FootPolak : Il y en a pas mal… pour certains peut-être encore un peu jeunes, mais pour te donner un exemple, Mateusz Praszelik, parti à Vérone il y a quelques jours, aurait été un profil intéressant pour le RC Lens. Je pense aux gardiens Majchrowicz (Radom) et Xavier Dziekonski (Bialystok), au milieu offensif Filip Marchwinski (Lech Poznan) qui devrait partir pour cher la saison prochaine, et pour les happy fews qui liront cette interview dans quelques années, je parierai également sur Tomasz Neugebauer, qui vient d’arriver au Lechia et dont on attend monts et merveilles. Il y a beaucoup de

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ITW LENS/BREST AVEC @ICICESTBREST29 ET @BRESTONAIR

L’embellie est en vue. Le maintien l’est tout autant. Reste à continuer de se rassurer afin de basculer dans le bon wagon qui pourrait nous garantir une fin de saison excitante. Ce samedi, LENS reçoit Brest. Brest ! Comment oublier ce match cauchemardesque qui semble nous avoir précipités dans une longue série d’incertitude. Il est donc l’heure de rompre le sort et de faire en sorte de ne pas rester en rade. Une fois n’est pas coutume nous vous proposons, non pas une, mais 2 interviews d’avant match. Nous recevons pour la première fois @icicestbrest29 mais aussi @BrestOnAir pour conjurer le sort du match aller. Culture Sang et Or : Brest a perdu l’une de ces pièces maitresses au mercato (Faivre à Lyon Ndlr). Pensez-vous avoir bien digéré ce départ? Ici C’est Brest : Bonjour amis lensois, Oui Romain Faivre était une pièce maîtresse de notre jeu offensif avec beaucoup de potentiel mais trop d’inconstance (comme l’équipe on y revient dans la question suivante). Déjà après son transfert avorté au Milan AC à la fin du mercato, il n’était pas dans le coup, il a mis du temps à digérer cela, on va dire qu’il est revenu en force quand l’équipe a commencé sa série de 8 matchs sans défaite dont 6 victoires d’affilée (un record pour Brest en L1/D1). Après on l’a senti détaché sur les derniers matchs avant son transfert à Lyon, une bonne chose pour nous quelque part, pour lui sûrement ! On a fait signer Youcef Belaïli, une star en Algérie pour compenser son départ. Pour l’instant il essaie de montrer de belles choses mais on attend mieux de lui au vu du tremblement médiatique et l’afflux de nombreux nouveaux supporters du joueur. Brest On Air : Je pense que oui. Romain Faivre était assurément notre joueur le plus talentueux, mais son profil est remplaçable. On a pu apporter 2 recrues (Martin Satriano & Youcef Belaïli), ainsi que le retour de Romain Del Castillo, qui nous offrent des nouveaux profils et plus de diversité. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que Brest a changé de dispositif (4-2-3-1 au lieu du 4-4-2). Donc oui, Brest joue différemment mais ça ne signifie pas que Brest n’a pas digéré ce départ. CSO : Ces derniers temps, Brest alterne le bon et le moins bon. D’après vous d’où viennent ces problèmes de constance ? ICB : C’est quelque chose qu’on n’explique pas, le coach Der Zak’ aussi se pose la même question ?!? En début de saison le coach est venu avec des idées, de changer de système, de jouer à 3 puis à 5 derrière. Les matchs amicaux n’ont pas été convaincants puis à la suite il y a eu une remise en question, plus d’entretiens avec les joueurs, il a décidé d’instaurer le 442 qui nous a réussi dans un premier temps, moins maintenant car on a tendance à attaquer, un peu à l’emporte pièces parfois et du coup à moins défendre. C’est en gros ce que disait Franck Honorat après la défaite contre Lorient, il faut retrouver une assise et une solidité défensive avant de faire monter le bloc. C’est peut-être la solution pour cette fin de saison, jouer en bloc bas et en contre rapide, on a les joueurs pour. BOA : Comme depuis 3 ans, Brest manque de leader sur le terrain. Il y a clairement des matchs où on sent un manque de caractère, où l’on a du mal à renverser les situations défavorables. C’est assez étrange parce que ça avait été une de nos forces lors de la série de 6 victoires consécutives – qui tenaient également avec une réussite insolente, admettons-le. Ces derniers temps, la réussite est plus variable. Une autre théorie possible est celle d’un relâchement au regard de l’avance sur les derniers du classement… Dont Lorient, à qui nous avons littéralement offert 3 points la semaine dernière. CSO : Ce match retour est très attendu par les supporters lensois car les brestois l’avaient emporté 4-0 à l’aller, ce qui avait été le point de départ d’une très mauvaise série côté artésien. Craignez-vous cet esprit de revanchard (rire)? BOA : On aime bien les matchs face aux lensois globalement ! C’est toujours des matchs où tout peut se passer, comme au match aller. Maintenant, on est assez réaliste sur ce match aller : on gagne 4-0 en ayant 3 occasions tout au plus. Il est peu probable que ce genre de scénario se répète, donc ici on s’attend davantage à un match compliqué. ICB : Ah oui une belle fessée 🤣! Étonnant quand on voit votre parcours cette saison, on peut passer à côté d’un match c’est ce qui vous est arrivé. Oui je pense que vous allez être revanchard et c’est bien normal! Vous êtes sur une bonne dynamique de 3 matchs sans défaite dont 2 victoires, votre dernière défaite remonte à Lorient (décidément ils sont chiants ceux-là 😂). CSO : Ce match se jouera dans un Bollaert plein comme à son habitude. Cette ambiance réussie plutôt bien aux lensois cette saison. A quel type de match vous attendez vous? BOA : Comme je l’ai dit, un match compliqué. J’ai toujours cette impression que Lens est très fort au milieu de terrain, alors que c’est justement le secteur où Brest peine ces dernières semaines. Surtout, Brest se déplace sans Brendan Chardonnet (suspendu), pilier de la défense centrale, et sans Ronaël Pierre-Gabriel (blessé), le latéral droit indiscutable. On va donc arriver avec une défense totalement expérimentale, ce qui n’est pas pour rassurer. Mais offensivement, Brest a toujours une force de frappe non-négligeable et des belles individualités. Et nous avons Martin Satriano (oui, je suis une groupie à propos de ce joueur). ICB : Nous on a besoin de points pour être à l’abri au plus vite et ne pas se faire rattraper par la meute des mal classés mais ce qui nous inquiète le plus c’est l’absence de notre capitaine Brendan Chardonnet (suspendu 2 matchs) et Ronael Pierre-Gabriel (blessé) pour stabiliser une défense ce n’est pas simple. L’ambiance à Bollaert est impressionnante, mais on a déjà fait des

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3 Questions à La Dalle Angevine

Après un bon match nul obtenu face à Lyon et un fond de jeu retrouvé, le Racing se présente face à un nouveau tournant de sa saison. Premier match à l’extérieur avec une dynamique retrouvée. Lens se rend à Angers qui ne gagne plus depuis quelques matchs. Un match important qui pourrait confirmer le regain de forme de nos sang et Or avant d’entamer le dernier tiers de la saison. L’occasion de poser quelques questions à @ladalleangvoff Culture Sang et Or : D’abord est-il possible de nous présenter votre travail et votre communauté. LA DALLE ANGEVINE : LA DALLE ANGEVINE est une association reconnue d’intérêt général qui a 3 objectifs : promouvoir le sport à ANGERS (mettre en lumière les disciplines les plus confidentielles, parler du rayonnement du sport angevin), fédérer le sport angevin (créer des événements qui rassemblent les clubs) et accompagner le sport angevin (financer des projets). Fondée par 2 anciens joueurs emblématiques : Olivier Auriac & Charles DIERS, aujourd’hui à la présidence de l’association (Olivier Auriac). CSO : Angers devra jouer ce match sans Jeremy Cabot, une des grosses satisfactions de cette saison. Vers quelle solution Gérald Baticle devrait se tourner pour le remplacer ? LDA : Il faudra compter sur une bonne prestation de Sofiane Boufal : s’il est dans un grand jour, c’est un joueur qui peut débloquer un match à lui tout seul ! La qualité de nos joueurs n’a pas disparue… Il suffit juste de retrouver la confiance. En marquant le 1er but du match peut-être… CSO : Lens a aussi traversé une passe difficile fin 2021 début 2022 mais est reparti de l’avant en gagnant contre Bordeaux et en tenant Lyon en échec. Redoutez-vous ce match et la bonne série lensoise ? LDA : Lens est une équipe capable de tenir en échec Lyon, mais d’aller perdre à Lorient… tout est possible contre vous ! Surtout que les déplacements vous réussissent rarement (avant la victoire contre St-Etienne, la dernière remontait à l’OM fin Marseille à l’extérieur). CSO : Un pronostic ? LDA : 1-0 ANGERS ! Merci @ladalleangvoff pour ces réponses.

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ITW LENS/LYON AVEC @LeFootb’OL

Confirmer, se redonner pleinement confiance, ce sont les mots d’ordre de ce samedi dans un Bollaert plein. Pour cela il faudra passer par une grosse performance contre l’une des équipes en forme de ce début 2022 : l’Olympique Lyonnais. Même Privé de Dembélé, L’OL reste une équipe avec une puissance offensive impressionnante. Le Racing, avec ses soucis défensifs du moment, devra sortir un match « patron » pour continuer à avancer sereinement. L’occasion de préparer ce match avec @LeFootb’OL qui a bien voulu répondre à nos questions. Culture Sang et Or : Grosse activité pendant le mercato d’hiver à Lyon avec les départs de Shaqiri, Slimani et Guimaraes et les arrivées de NDombélé et de Faivre. Pensez-vous qu’il s’agit d’un bon mercato ? Footb’OL : L’OL a vécu un mercato très spécial. Nous avons longtemps cru que rien n’allait se passer, que nous allions conclure janvier sans vente ou recrue “d’envergure”. Finalement, l’OL a reçu une offre dans le money-time pour Bruno Guimarães qui a lancé notre mercato. Bruno souhaitait partir et l’OL ne pouvait pas refuser une offre de 50M€ vu sa situation économique. Ce départ a permis l’arrivée de Romain Faivre qui vient nous renforcer sur l’aile bien qu’il n’ait pas le profil d’ailier de profondeur recherché. Faivre vient également, et surtout, pour préparer l’été prochain où des départs de Paquetá et Aouar sont à prévoir. Le transfert de Ndombélé est là pour remplacer numériquement Guimarães, même si leurs profils sont différents. Toutefois, on parle d’un transfert de court terme. Un prêt de 6 mois avec une très grosse option d’achat et il n’y a quasiment aucune chance de le voir signer chez nous à l’issue du prêt. C’est un mercato assez bon car en plus de ces arrivées, l’OL a considérablement allégé sa masse salariale et élagué l’effectif de gros salaires à des postes numériquement bien fournis. C’est le cas de Marcelo, Shaqiri et Slimani, partis à Bordeaux, Chicago et au Sporting. Shaqiri est un vrai échec vu qu’il est arrivé il y a 6 mois et qu’il n’était pas du tout le profil adéquat pour nos besoins CSO : Lyon a connu une première partie de championnat en dent de scie mais un très bon début d’année 2022. La machine est-elle lancée ? FBOL : L’OL a eu besoin d’un temps d’adaptation au jeu de Bosz, et en plus de ce temps d’adaptation, Lyon a connu de la malchance, des blessures, et a fait des erreurs. Depuis décembre, Bosz avait basculé dans un système à 3 défenseurs amenant plus de sûreté. La conséquence était aussi une attaque moins flamboyante. Ce système a permis d’empocher de précieuses mais difficilement convaincantes victoires. Le jeu n’était pas là, l’équipe ne jouait pas bien, mais avait le mérite de ne pas perdre. Contre Marseille puis Monaco, la sur-utilisation de la défense à 3 nous a fait défaut même si un grand nombre d’absents réduisait les possibilités du coach. Si contre Marseille, nous avons pu renverser la vapeur, nous n’y sommes pas parvenus contre Monaco. La machine pourra être considérée comme “en cours de lancement” si Lyon confirme le bon dernier match contre Nice, qui avait vu Lyon jouer à 4 derrière. CSO : Ce samedi, vous devrez vous passer de Dembélé, l’homme en forme de ces derniers matchs. Comment voyez-vous l’animation offensive à Bollaert ? FBOL : L’absence de Dembélé devrait être comblée par Tino Kadewere qui a très peu joué cette saison et a souvent déçu. Néanmoins, il n’est pas dénué de qualité de vitesse et de prise de profondeur. Dembélé apportait beaucoup de mouvement sans ballon sur le front de l’attaque bien que ses responsabilités soient faibles du fait des 3 joueurs derrière lui et même Moussa Dembélé était un sujet épineux car son rendement n’est pas celui attendu depuis bientôt 2 ans. Si ce n’est pas Kadewere qui joue, le plus probable sera un Lucas Paquetá placé comme faux n°9, un rôle qu’il a occupé plusieurs fois en première partie de saison. Il serait préférable de voir Kadewere car cela permettrait de garder Toko-Ekambi, Paquetá et Faivre dans des positions qu’ils affectionnent et cela leur permettrait d’apprendre à jouer ensemble, d’autant qu’un cran derrière, Ndombélé doit lui-aussi s’adapter à Bosz, il faut des certitudes et elles doivent se créer par l’enchaînement des matchs. CSO : Le stade Bollaert revient enfin à jauge pleine pour ce match, cela nous promet une grosse ambiance. De plus, les matchs de ces 2 dernières années entre Lens et Lyon nous ont toujours offert du spectacle et du suspense. Comment vois-tu le déroulement de ce match ? FBOL : L’OL est vraiment une équipe instable. Son début de match est déterminant et quand le match débute mal, il finit souvent très mal aussi. En revanche, et surtout en défense à 4, l’OL a la capacité d’imprégner son rythme dès l’entame et maîtrise souvent son sujet jusqu’au dernier quart d’heure où Lyon a la fâcheuse habitude de perdre des points. Depuis le début de la saison, l’OL a perdu 7 points dans le temps additionnel de la seconde période. Face à une équipe lensoise qui s’est bien relancée sous l’égide de Haise, le pressing lyonnais sera déterminant. Si nous avons la capacité et l’envie d’aller chercher très haut les Sang et Or, nous serons capables de dominer et l’emporter. Pour cela, il faudra montrer envie et abnégation, mais rien n’est sûr avec Lyon, on peut totalement passer au travers et refaire une performance médiocre comme Monaco récemment ou Rennes en novembre. CSO : Un petit pronostic ? FBOL : C’est un match assez dur à pronostiquer avec deux excellents tacticiens, maintenant, nous espérons que Lyon sera capable de continuer sur sa lancée de Nice et d’enfin mettre en route la machine pour la Champions League. Si l’OL joue de manière appliquée et conserve les idées qui ont gagné la semaine dernière, pourquoi pas un 2 – 1 ou 3 – 1 en faveur de l’OL. CSO : Le mot de la fin ? FBOL : Que l’on assiste à un beau match, que Bollaert totalement plein fasse du bruit et que la meilleure équipe

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ITW LENS/BORDEAUX AVEC @SCIPIONISTA

RC Lens – Girondins de Bordeaux. Le mot d’ordre est sûrement le même pour les 2 équipes : relance. Certes le classement et les objectifs ne sont pas les même mais la dynamique du moment est proche. Des défaites avec beaucoup de buts encaissés. C’est la difficile équation à résoudre pour les 2 adversaires de ce dimanche. Avantage pour les Sang et or qui joueront devant leur public, mais attention à la révolte girondine qui, même si elle viendra en Artois sans entraineur « officiel », voudra montrer que l’opération maintien est possible et pourrait plonger le RC Lens en plein doute. Nous avons souhaité prendre l’avis de @Scipionista afin de nous éclairer sur ce match. Bonjour @Scipionista et merci d’avoir bien voulu répondre à notre entretien. Culture Sang et Or : Tout d’abord, que se passe-t-il à Bordeaux ? Scipion : Le chantier qui attend Guion est assez immense, l’équipe a pris une énième raclée cette saison et le glas de Petkovic a enfin été sonné. Pour moi son départ est intervenu trop tard, le match de Rennes (6-0) était déjà une honte avec des joueurs qui abandonnent au bout de 20 minutes. On a vu le même schéma à Reims. Maintenant il y a de nouvelles recrues et le temps manque. J’ai l’impression que certains n’ont pas encore compris la réalité du club cette saison : jouer le maintien, sauver sa peau. Gérard Lopez, à son arrivée, avait annoncé un top 10 dès sa première année mais personne n’est dupe : Bordeaux est malade depuis dix ans et ne peut pas guérir en un clin d’œil. CSO : Aujourd’hui il n’y a toujours pas d’entraineur nommé pour succéder à Petković et Bordeaux risque de se déplacer à Lens sans technicien à sa tête. Dans quelle mesure cela peut-il, selon toi, jouer sur le match en lui-même ? Scipion : La semaine d’entraînement s’est passé sans Petkovic, difficile de savoir dans quel état sont les troupes après la claque de dimanche dernier. D’ailleurs son départ n’a pas encore été annoncé par le club. Je pense que Plasil, l’un des deux intérimaires, va tenter de jouer la carte de la proximité et de la solidarité. Mais dans un vestiaire aussi international avec beaucoup de joueurs qui se découvrent encore, ce ne sera pas évident. CSO : Il y a eu de nombreuses arrivées au mercato d’hiver (J. Guilavogui, V. Ignatenko,  A. Ahmedhodzic et Marcelo). Selon toi, cela va-t-il être suffisant pour entamer le sprint final ? Scipion : Le choix des recrues me paraît intéressant. Des éléments expérimentés de L1 qui peuvent avoir un impact rapidement dans le groupe, un jeune défenseur très prometteur capable d’être utile à la relance et un milieu physique qui va mettre le pied (trop d’ailleurs, on l’a vu à Reims). Cependant les débuts des trois concernés, hors Marcelo trop juste encore, ont dû leur montrer à quel point les Girondins étaient au fond du trou. La seconde mi-temps avec cette renonciation collective fait très mal. CSO : Vous vous déplacez dans un contexte particulier chez un Racing qui n’est pas au mieux de sa forme non plus. Comment analyses-tu cette baisse de forme du Racing Club de Lens? Scipion : C’est intéressant car Lens est une équipe qui fonctionne beaucoup par séries. Quand il y a du positif, cette équipe semble invincible et peut enchaîner plusieurs rencontres avec de l’Intensité, du jeu et des résultats. Dans l’autre sens, quand il y a un petit grain de sable dans la machine, ça peut vite redescendre sur terre et rentrer dans le rang. Ça en dit long sur le chemin parcouru : une équipe qui a très bien travaillé après le fiasco Mammadov mais qui reste encore en apprentissage de la L1. Très fan par contre des coups tentés au mercato a l’image de Frankowski et Berg, deux recrues piochées dans des championnats qui méritent une bien meilleure exposition. CSO : Bordeaux semble être la victime toute désignée pour relancer le Racing qui sort d’un match calamiteux contre Lorient et qui cherchera forcément à rebondir devant son public. Quel peut-être la stratégie pour résister aux assauts ? Scipion : Avec 58 buts encaissés en 23 matchs et aucun clean sheet, ça paraît très compliqué de voir Bordeaux tenir face à un Racing revanchard. Je pense que ça va jouer le contre. On peut imaginer une sorte de bloc bas avec un Guilavogui devant la defénse et Adli qui tente de trouver rapidement Elis et Hwang en contre. C’est d’ailleurs dans cette configuration de transitions rapides que Bordeaux a brillé face à Strasbourg mais si Lens canalise bien les deux flèches, ça peut vite devenir compliqué. CSO : Comment vois-tu la tournure de ce match ? Scipion : Un Bordeaux entreprenant au début mais qui au fil du match voit sa fragilité défensive reprendre le dessus. La paire Doucouré/Fofana qui profite d’un milieu pas encore automatisé chez nous avec l’arrivée de Guilavogui pour prendre le dessus. Marcelo en manque de rythme aussi pour son premier match de L1 depuis août. CSO : Un petit pronostic ? Scipion : Victoire 3-1 de Lens CSO : Le mot de la fin ? Scipion : On veut bien faire revenir Jo Gradit à la maison un jour, un gars bien qui serait utile sur le terrain mais aussi dans le vestiaire. Merci à @scipionista pour ses excellentes réponses et bon match !

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ITW LORIENT/LENS avec @Merlux_FCL

La communauté lensoise est en plein doute. Laquelle est sa véritable équipe ? Celle conquérante et vaillante du début d’année, celle malmenée par Marseille ou celle flamboyante mais sévèrement punie par Monaco ? Avant un mois de février qui peut s’avérer déterminant pour la suite de la saison, les sang et Or se déplacent à Lorient. Équipe malade mais qui a recruté 2 éléments importants au mercato d’hiver pour réussir son opération maintien. Serons-nous encore une fois la victime désignée de leur réveil ? Pour en savoir plus nous avons posé quelques questions à @Merlux_FCL. Bonjour et merci d’avoir bien voulu répondre à quelques questions. Culture Sang et Or : Lorient reste sur 15 matchs sans victoire, que se passe-t-il en ce moment dans le Morbihan ? Le Merlux : Après avoir vécu une saison très éprouvante l’année dernière, on espérait être un peu plus tranquille cette saison avec un effectif qui avait quelques automatismes. On a très bien démarré notre saison avec trois victoires de prestiges face à Monaco, Nice et Lille (nos trois seules victoires d’ailleurs), mais on a vite replongé, et, aujourd’hui, nous n’avons toujours pas sorti la tête de l’eau. Honnêtement, les départs de Yoane Wissa et Trevoh Chalobah nous ont fait très mal. Yoane était vraiment complémentaire avec Terem Moffi, il était capable de le faire briller. On le voit ces temps-ci, Terem a beaucoup plus de mal à exploser sans Yoane. Pour Trevoh, il était le leader de notre défense et, sans lui, Lorient n’y arrive plus vraiment. À noter que ces départs n’ont pas été remplacés cet été… Ce qui n’aide pas non plus. CSO : Vous avez enregistré la signature de l’attaquant malien Ibrahima Koné, 22 ans, pour 4 ans et du milieu Bonke Innocent, cela sera-t-il suffisant pour réussir l’opération maintien ? LM : En tout cas, on l’espère car maintenant, c’est la dernière ligne droite. Ibrahima a été recruté pour épauler et concurrencer Terem, ce qui pourrait le remuer un peu car, après Terem, nous n’avions que des joueurs de N2, Dango Ouattara et Sambou Soumano. Alors espérons que ça lui fasse du bien. Concernant Bonke, il devrait s’imposer au milieu de terrain, et je pense qu’il formera un beau duo avec Abergel. Nous sommes limités dans ce secteur de jeu aussi : Monconduit est parfois juste pour la Ligue 1 et Lemoine est souvent blessé. Pour résumer, nous avons étoffé l’effectif avec deux joueurs de qualité et avec beaucoup d’expérience, alors espérons que cela suffise pour le maintien. Néanmoins, nous aurions aimé 1 ou 2 recrues dans le secteur défensif. CSO : Vous avez recherché activement un gardien pendant ce mercato sans finalement le trouver. Paul Nardi semble être en disgrâce auprès de Christophe Pelissier. Est-ce si grave que cela ? LM : Pour nous, les supporters, cette histoire nous a un peu choqué. Paul est un mec en or, toujours respectueux envers le club, les supporters et un des plus apprécié dans le vestiaire. Le fait que notre gardien numéro 1 apprenne sur les réseaux sociaux que l’entraineur ne veuille plus de lui montre un peu l’état d’esprit du club et de nos dirigeants. Surtout que tout cela se passe à 2 ou 3 jours de la fin du mercato… Au final, beaucoup de piste au poste de gardien mais aucune recrue, normal quand on s’y prend le 29 janvier… On se retrouve avec un gardien en froid avec le coach, et un vestiaire complètement chamboulé pour une histoire que nous nous sommes créée tout seuls. Alors évidemment, c’est très grave et je trouve que c’est même plus grave que nos problèmes défensifs. CSO : Lens a eu par le passé la fâcheuse habitude de redonner confiance aux équipes qui doutaient. Moment idéal pour Lorient ? LM : En tout cas, même si ce n’est pas le moment idéal, la victoire est obligatoire pour nous. On sait qu’à domicile, nous avons plus de facilité et surtout contre les gros, alors, si le groupe n’a pas lâché, je pense que le match sera disputé. CSO : Le RC Lens a connu un début d’année à deux visages avec une victoire contre Lille, Rennes et Saint Étienne avant de perdre contre Marseille et Monaco en Coupe de France. Comment vois-tu la tournure de cette rencontre ? LM : Le match sera disputé. Lens a du mal à l’extérieur, nous marchons bien à domicile, et je vois un match serré avec deux équipes qui ne vont pas se découvrir. Nous pouvons vous donner du fil à retordre si nous évitons les buts casquettes, que l’on prend très souvent. Je partirais sur un 1-1, mais je sens bien le 1-0 pour Lorient bien sûr. Allez Lorient ! Merci à @Merlux_FCL pour ces réponses.

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ITW LENS – Marseille avec @GuillaumeTarpi

Le RC Lens a très bien commencé 2022 en écartant les premières roches sur son passage. Cependant en voilà une de taille (celle en coupe de France n’était qu’anecdotique) : Marseille. Les affiches Lens-Marseille sont depuis toujours des sommets de notre championnat (Voir « Il était une fois… ») et les 2 équipes ont perpétué cette tradition au match aller en nous offrant un superbe spectacle. On r’met ça ? (Avec la même victoire bien évidemment !) Nous avons posé cette question à Guillaume Tarpi (@guillaumeTarpi) qui, bizarrement, n’est pas de cet avis. Bonjour Guillaume et merci d’avoir bien voulu répondre à quelques questions. Culture Sang et or : Marseille reste sur de solides performances en championnat en 2022 (1 victoire et 1 nul et une victoire en coupe de France). Cependant à écouter les spécialistes, le Jeu de Sampaoli ne serait pas toujours convainquant. Estimes-tu quand même que la greffe a prise ? Guillaume : L’OM est moins spectaculaire depuis quelques mois, un changement qui est d’ailleurs intervenu depuis le match aller contre Lens. Le club se concentre plus sur ses qualités défensives, ce qui lui réussit plutôt bien. Mais il y a moins de prise de risque en attaque, on va beaucoup moins vite vers l’avant. C’est plutôt ça qui est reproché aujourd’hui. Un jeu peut-être un peu stéréotypé et un peu trop lent pour surprendre l’adversaire. Et surtout un manque de création et de finition, l’OM marque beaucoup moins et pêche très souvent dans la finition ces derniers temps. CSO : L’OM peut toujours compter sur Dimiti Payet, souvent décisif. Mais ces dernières semaines, on parle beaucoup de Cengiz Ünder qui a l’air très en forme. Peux-tu nous en dire plus sur ce joueur ? Guillaume : C’est une très bonne surprise pour tous les supporters du club. Il sortait de plusieurs saisons un peu plates. L’un des joueurs les plus décisifs avec Payet notamment. Il n’hésite pas à provoquer et tenter sa chance, ce qui s’avère souvent dangereux pour les équipes adverses avec son magnifique pied gauche. Il a réussi à bien s’intégrer au groupe et est aujourd’hui indispensable à l’équipe, en témoignent ses deux derniers buts où il met fin à la malédiction à Bordeaux puis cette égalisation face à Lille. On peut même espérer une deuxième saison encore meilleure de sa part, puisqu’il sera définitivement olympien lorsque l’OM sera officiellement maintenu. CSO : Lens – Marseille est l’une des affiches de la prochaine journée. Le match aller nous avait régalé avec l’un des plus beaux matchs de ce début de championnat avec des actions, des buts, des rebondissements et une ambiance de feu au Vélodrome (malheureusement samedi nous serons en jauge réduite). Bis repetita pour ce match retour ? Guillaume : Les deux équipes proposent un football offensif, Lens est sans complexe et c’est très bien pour notre Ligue 1, avec de nombreux joueurs décisifs. L’OM est aujourd’hui plus pragmatique qu’au match de première partie de saison, le match sera peut-être un peu plus fermé. Mais les deux équipes sont en course pour l’Europe, ce qui devrait nous proposer un match très plaisant, malheureusement dans un stade presque vide… CSO : Lens a retrouvé une solidité en ce début d’année et une rage de vaincre de tous les instants. Comment analyses-tu la forme du racing en ce moment ? Guillaume : Oui ! On l’a vu lors de leurs derniers matchs, c’est une équipe très agréable à regarder pratiquer son football. Une équipe régulière lors des dernières saisons. Elle peut se montrer redoutable lors des transitions offensives mais sait se montrer solide défensivement quand il le faut. C’est toujours une équipe difficile à manœuvrer, pour toutes les équipes du championnat, elle ne lâche jamais. CSO : Justement, te risquerais- tu à un petit pronostic ? Guillaume : Je pense qu’il y aura des buts dans ce match, on va partir sur un 2-2. CSO : Bonne chance (il va vous en falloir) pour le match. Un mot pour la fin ? Guillaume : Bonne chance et bon match… et allez l’OM 🙂 Merci beaucoup à Guillaume (@guillaumeTarpi) pour ses réponses et sa disponibilité !

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Le Betis, un bon parallèle avec le RC Lens

Alors que le mensuel Panenka, équivalent espagnol de SoFoot, fait sa Une sur le football français, nous avons décidé de nous arrêter dans la capitale française afin d’échanger avec une figure montante du Twitter hexagonal. Cette personne, c’est Andrès Onrubia, jeune espagnol qui a récemment posé ses valises à Paris, d’où il suit attentivement le championnat de ses rêves : la Ligue 1. Entrevista! Hola Andrès! Est-ce que tu peux te présenter à notre communauté ? Je suis espagnol, et amoureux de la Ligue 1 et du football français depuis très longtemps. J’habite désormais à Paris et suis correspondant pour AS, un des quotidiens sportifs les plus importants d’Espagne. Depuis que je suis petit, je rêve d’être journaliste sportif pour couvrir la Ligue 1. Ça peut paraître bizarre mais oui, je suis amoureux du championnat français (rires).  Oui surtout que les supporters étrangers aiment moquer le niveau de notre bonne vieille L1. En Espagne, on parle souvent de “Liga de Granjeros”, corollaire de la Farmer’s League anglaise. Quel est ton point de vue là-dessus ? On dit que la Ligue 1 est un championnat de granjeros (paysans) mais je crois avant tout que c’est une blague. Depuis que Neymar est arrivé à Paris, les choses ont changé. Quand Neymar jouait à Alaves ou à Osasuna, c’était absolument la même chose que quand il jouait à Dijon ou Amiens (ndlr : désormais en Ligue 2). Je pense que c’est comme si tu donnais un avis sur les théories physiques les plus complexes. Sauf erreur de ma part, tu n’as aucune connaissance sur les théories physiques. Eh bien, tu te gardes d’en parler avec certitude. C’est pareil pour le football français. Les gens parlent mais ne le connaissent pas. Les gens qui affirment que c’est un championnat de granjeros ne regardent que les matchs du PSG, et ont un manque absolu de connaissances. Et je peux te garantir que la Ligue 1 a globalement une bonne réputation en Espagne, notamment de par ses jeunes qui abreuvent les meilleurs championnats du monde. « Cheick Doucouré, c’est la clef du jeu du RC Lens ! » Comment est-ce que tu vois ce RC Lens, souvent félicité par les médias ?  Depuis que vous êtes remontés de Ligue 2, vous montrez un très beau jeu. Un style incroyable avec des joueurs qui vont tout le temps de l’avant, qui ne temporisent pas. C’est une équipe qui veut marquer, contrôler le match. C’est assez surprenant de voir une équipe française jouer de cette façon. Pour moi c’est l’une des équipes qui joue le mieux en Ligue 1. Ils mériteraient vraiment d’accrocher l’Europe.  Y a-t-il des joueurs du RC Lens que tu verrais naturellement évoluer un jour en Liga ? Des joueurs que je verrais en Espagne ? Oui bien sûr. Je pense à Facundo Medina, Seko Fofana ou Doucouré. Cheikh Doucouré, c’est vraiment la clef du jeu du RC Lens ! C’est celui qui apporte la solidité, la tactique et le sens du jeu. Il a une façon incroyable de chercher à jouer simple. Il peut aller très loin.  « On reparle du RC Lens pour son beau football. » Quelle est la réputation du RC Lens en Espagne ? Est-ce que l’épopée européenne de la saison 2000/2001 est encore perceptible ?  Je pense que avec cette demi-finale de la Coupe de l’UEFA et ses qualifications contre le Celta et l’Atlético, le RC Lens s’est montré au monde entier, et en particulier à l’Espagne. C’était une période magnifique pour les Sang et Or. Mais c’était il y a longtemps, une autre époque. Aujourd’hui, sa réputation a forcément changé, même si on reparle du RC Lens pour son beau football (ndlr : notamment dans AS). Et s’ il y a qualification en Coupe d’Europe, la couverture en Espagne sera forcément encore plus importante.  A quel club espagnol pourrait-on comparer le RC Lens ? Je pense souvent au Betis Séville. Le Betis est un bon exemple de comparaison avec Lens, de par sa très grande popularité à Seville et dans la région de l’Andalousie. Le club n’a pas beaucoup de titres à son palmarès, mais cela ne change en rien la passion que vouent les supporters beticos à leur équipe. C’est un bon parallèle, oui. « Rester en France le plus longtemps possible » Varane est un peu le symbole de La Gaillette. En tant qu’espagnol, quelle trace a-t-il laissé ?  Varane a été magnifique à Madrid. Même si ce n’est pas un leader sur le terrain. Il avait besoin de Ramos. Avec lui, il était plus fort. Il était son parfait complément défensif. C’est un joueur qui a besoin d’un défenseur avec plus d’expérience à ses côtés. Je crois savoir que tu as rencontré Joseph Oughourlian pour un papier dans AS ? J’ai pris un petit déjeuner avec Joseph avant le match du PSG, quand je suis venu à Lens. Il m’a appelé après avoir lu un article que j’avais écrit sur le RC Lens. C’est une personne très normale, et fort sympathique. Je garde un très bon souvenir de ce rendez-vous. Il est connu en Espagne pour être l’actionnaire majoritaire de PRISA, sans être pour autant une personnalité publique. Il est beaucoup plus connu en France, via son investissement et sa réussite au RC Lens. Qu’est-ce que l’on peut te souhaite pour cette nouvelle année 2022 ? Je souhaite rester en France le plus longtemps possible. C’est un rêve pour moi de couvrir le football français. J’espère continuer mon travail avec les clubs français, faire des interviews et continuer à améliorer ma connaissance du football français.  Retranscrit par Antoine Un grand merci à Andrès, que vous pouvez suivre sur Twitter (@AndiOnrubia). 

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ITW Saint-Etienne – Lens avec @sylv_bruyas

Ça y est, 2022 est lancé, et de quelle manière ! Même s’il faut rester prudent, le Racing semble reparti sur de bonnes bases. Avant de finir le mois avec 2 « gros matchs » (Marseille et Monaco en Cdf), se présente à nous un déplacement piège à Saint Etienne. Claude Puel a été remplacé par Pascal Dupraz et l’ASSE s’est aussi qualifiée en coupe de France. Cependant, celui-ci, en plus d’être lanterne rouge de ligue 1, est décimée par la CAN et le COVID. Match gagné pour le Racing ? Le passé nous a souvent prouvé le contraire… Prenons donc la température avec Sylvain Bruyas (@sylv_bruyas), rédacteur chez @peuplevert et observateur avisé des verts.  Bonjour Sylvain et merci d’avoir bien voulu répondre à quelques questions. Culture Sang et Or : Saint-Étienne a connu de grands changements pendant cette trêve de Noël. Claude Puel a été remplacé par Pascal Dupraz. Penses-tu qu’il s’agit de l’homme qu’il vous fallait ? Sylvain : La page Claude Puel devait être tournée. Selon moi, les joueurs ont lâché leur entraîneur et cela s’est vu lors de son dernier match à la tête de l’AS Saint-Étienne. Après, en ce qui concerne la nomination de Pascal Dupraz, je ne suis pas fan de l’homme et de ses préceptes tactiques assez primaires. Après, un électrochoc était nécessaire pour pouvoir espérer se maintenir. Cependant, avec ses déclarations un peu démagogiques vis-à-vis des supporters stéphanois, s’il n’arrive pas à maintenir les Verts, les réactions peuvent être très mauvaises. CSO : Vous êtes actuellement derniers avec 12 pts et une mauvaise série en cours avec 5 pts de retard sur le premier non relégable. Penses-tu que le sauvetage est toujours possible ? S B :  La mission sauvetage sera extrêmement compliquée, d’autant plus avec la Coupe d’Afrique des Nations qui nous prive de pas moins de cinq joueurs dont notamment Wahbi Khazri. Après, les dirigeants ont, enfin, décidé de s’activer sur le marché des transferts. Même si, selon moi, certains choix ne sont pas bons. En particulier celui de Joris Gnagnon qui arrive hors de forme mais surtout le cas Bakary Sako. Lors de son premier passage à Saint-Étienne entre 2009 et 20Crédit : Maxppp12, Sako n’a pas été le bon joueur que beaucoup nous décrivent. Après, certains manques ne sont toujours pas comblés. CSO : Pourtant, d’après les observateurs, le contenu des matchs de Saint-Étienne n’est pas entièrement à jeter. Comment expliques-tu que la mayonnaise ne prenne pas ? S B : Sous Claude Puel tout n’était pas à jeter. Plusieurs bons matchs ont été faits notamment contre le Paris Saint-Germain où nous avons tenu la dragée haute au leader du championnat. Sur un plan plus tactique, Claude Puel est « mort » avec ses idées. La volonté de presser haut son adversaire a été fatale à l’ASSE puisque de trop grands espaces entre les lignes étaient présents. Mais surtout le fait de positionner Ryad Boudebouz comme numéro 6 devant la défense a été très intéressant car cela permettait d’avoir un peu plus de garantie à la relance mais surtout de se créer une supériorité numérique. Lorsque l’adversaire jouait avec deux attaquants de pointe, Boudebouz se glissait entre les deux centraux et lorsqu’il venait avec un seul attaquant l’Algérien était un cran plus haut dans l’espace libre. Avec Pascal Dupraz, on devrait plus assister à des coups de gueule qu’à des coups tactiques. CSO : L’ASSE et Lens ont bien démarré 2022 par une victoire en coupe de France mais un match reporté le week-end dernier, bonne ou mauvaise chose pour Saint-Étienne ? S B : Selon moi, le report du match a été une bonne chose puisqu’il aura permis au staff de l’AS Saint-Étienne de faire les réajustements nécessaires en cette période de CAN où beaucoup de titulaires manquent. CSO : Lens et Saint-Étienne, deux club amis, se retrouvent dans un contexte particulier où le stade ne sera pas plein et sans supporters lensois. Dans ce contexte, comment vois-tu la physionomie de ce match ? S B :  Samedi, je pense que Pascal Dupraz sera fidèle à ses idées. Avec un bloc bas et une volonté de contrer Lens et s’appuyant sur la vitesse d’Arnaud Nordin. Cela risque d’être un match compliqué pour Lens qui devra se montrer patient face à une équipe de Saint-Étienne qui devra être attentiste, une fois n’est pas coutume. CSO : Saint-Étienne a besoin de points et Lens voudra rester sur sa dynamique, tu te risques à un pronostic ? S B : Je vois une victoire de Lens 2-0 avec des buts venant d’erreurs stéphanoises. Pour les buteurs disons Wesley Saïd et Arnaud Kalimuendo. CSO : Un mot pour la fin ? S B : Pour la fin j’espère que Lens continuera de nous proposer un jeu alléchant en cette deuxième partie de saison et que Franck Haise restera dans le Nord encore longtemps. Même si en tant que supporter des Verts, j’espère que Lens fera un faux pas dans le Chaudron. Merci à Sylvain (@sylv_bruyas) pour les réponses et bonne chance pour le reste de la saison.

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ITW Lens – Rennes avec @LeoToudone

Après avoir très bien démarré l’année en ayant fait respecter la hiérarchie régionale en coupe de France, le RC Lens est de retour au championnat. Les observateurs les plus aiguisés avaient défini ce match comme un avant-goût de cette deuxième partie de saison. Cela se vérifiera-t-il ? Face aux nôtres se dresse le Stade Rennais, un gros de notre championnat qui compte bien relever la tête suite à son élimination en coupe de France. Un duel qui va être passionnant à regarder entre deux gros morceaux de notre ligue 1. L’occasion de prendre la température auprès de Léo Toudoné, Chroniqueur @radioRoazhon et rédacteur chez @ActuSRFC_ Bonjour Léo , tout d’abord meilleurs vœux à toi et merci d’avoir bien voulu répondre à quelques questions. Culture Sang et Or : Le match va se jouer dans des conditions vraiment particulières. Joueurs à la CAN, joueurs atteints de COVID, jauge dans les stades, deuxième match de la semaine. Dans quelles dispositions Rennes aborde-t-il ce match ? Léo : Rennes aborde ce match nécessairement affaibli au même titre que de nombreuses autres équipes avec plusieurs éléments manquants très importants pour le collectif à l’image notamment d’un Nayef Aguerd qui a connu une vraie montée en puissance ces derniers mois malgré une entame de saison compliquée. On se rappelle tous d’ailleurs de son erreur au match aller face à Lens au Roazhon Park qui vous offre l’égalisation sur un plateau d’argent.  L’absence d’Hamari Traoré est également notable car, bien que moins régulier que Nayef Aguerd, il demeure tout de même indispensable pour le collectif rennais dans le jeu comme dans le conditionnement mental et l’état d’esprit.  Et puis nécessairement, le gardien de but Alfred Gomis qui n’est, certes, pas l’assurance tous risques mais qui est entré tout de même depuis plusieurs mois dans une nouvelle dimension.  Mais on remarque tout de même que, malgré les absences, le 11 Rennais annoncé est extrêmement compétitif avec un schéma, au milieu de terrain et en attaque, très classique et menaçant pour n’importe quelle équipe. Le bémol se situerait à nouveau plutôt du côté de la défense, là où les cadres sont absents. Mais même de ce côté, on ne peut rien affirmer avec certitude car Truffert a connu de très bonnes périodes. En ce moment c’est plus compliqué mais on sait à quelle vitesse cela peut tourner, favorablement comme défavorablement. Lorenz Assignon a proposé des choses très intéressantes sur le temps de jeu qui lui a été offert et on sent du côté de Warmed Omari, au même titre que Nayef Aguerd, une montée en puissance exponentielle et un potentiel impressionnant dans la quasi-totalité des secteurs de jeu défensifs. Pour le reste, je pense que le Stade Rennais va aborder ce match de la même manière qu’un autre. C’est en tout cas ce que nous, les supporters, attendons d’eux ; précision technique, coordination dans le pressing, répétition des efforts, etc… Là où c’est dommageable pour tout le monde, côté Rennais comme Lensois, c’est d’aborder ce match dans un Stade Bollaert avec 5000 spectateurs. Mais pour le coup, je pense qu’on peut dire que c’est plus à l’avantage des Rouge & Noir que des Sang & Or. CSO : Depuis l’arrivée de Bruno Génesio, on sent une équipe de Rennes qui a basculé dans le top 5 français. Les résultats en coupe d’Europe sont aussi bons. Avez-vous trouvé la bonne formule ? Léo : Depuis son arrivée, Bruno Génésio a connu des résultats en dents de scie. Une fin de saison dernière satisfaisante avec une qualification en Conference League, juste sous le nez des Lensois d’ailleurs. Peu de mouvements avaient eu lieu dans le jeu en fin de saison dernière, la volonté de Génésio étant de ne pas bouleverser ce qu’avait installé Julien Stéphan. Un début de saison actuelle médiocre avec peu de certitudes dans le jeu que souhaitait mettre en place Génésio et un état d’esprit qui semblait plus que friable. Et depuis mi-septembre, un renouveau inattendu avec une première formule convaincante du 4-4-2 avec l’installation de Jonas Martin aux côtés de Flavien Tait dans un milieu à plat. Les bons résultats se sont enchaînés pendant de nombreuses semaines avec la variante du 4-3-3, ajoutée à l’arc de Bruno Génésio, qui a permis d’inscrire Majer de façon optimale dans le collectif. On notera également le coup de maître de Bruno Génésio d’avoir repositionné Flavien Tait au milieu de terrain, changement qui a permis à un joueur de se découvrir et d’apparaître aujourd’hui comme un des meilleurs milieux de terrain de Ligue 1. Aujourd’hui, les Rouge & Noir sont un peu plus en difficulté face aux concurrents à l’Europe mais cela ne m’alarme absolument pas car le contexte joue aussi. L’intensité répétée demandée par Bruno Génésio finit forcément par peser sur les organismes et l’enchaînement des matchs n’aide nécessairement pas. La manière dont nos adversaires ont abordé les matchs (Cf. Lille et Nice) rend également les choses plus compliquées et on ne peut malheureusement pas avoir une réussite incroyable lors de toutes les rencontres. Malgré ces mauvais résultats, le Stade Rennais demeure tout de même conquérant dans le jeu et reste dans la lignée de ce qui est affiché depuis la mi-septembre. Il va maintenant falloir que les Rouge & Noir soient capables de s’adapter à ces équipes qui ne vont plus attendre le Stade Rennais comme une équipe de ventre mou mais bien comme un prétendant régulier au haut de tableau de Ligue 1. CSO : Dans vos rangs on compte d’anciens lensois dont Loïc Badé, arrivé cet été, mais qui peine à convaincre. Comment analyses-tu ses difficultés ? Léo : Loïc Badé rencontre effectivement des difficultés mais qui relèvent surtout de l’ordre tactique à mon sens. Il est indéniable que le joueur a d’énormes qualités, dont il avait d’ailleurs pu nous offrir un éventail lors du début de saison. En revanche, l’adaptation sur le moyen terme s’est révélée beaucoup plus délicate car il a été projeté sur le devant de la scène la saison dernière dans un système à 3 centraux, ce qui lui permettait de régulièrement

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