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Le goût de la victoire retrouvée. Que cette sensation fait du bien à nos papilles. Nous avons eu une bonne semaine pour savourer la remise en route de notre équipe préférée. De bon augure avant d’attaquer une semaine à 3 matchs et à 2 déplacements pour terminer samedi prochain par un derby qui promet encore une fois de faire des étincelles. Avant cela, et afin de préparer au mieux ce rendez-vous que beaucoup avaient déjà coché depuis longtemps dans leur agenda, il faudra aller se qualifier en quart de la Coupe de France à Nantes et dès ce week-end mettre le bleu de chauffe pour aller battre une équipe de Montpellier en pleine renaissance. Depuis le retour de Michel Der Zakarian, le MHSC retrouve des couleurs. Bien que privée de Savanier et Wahi, c’est une équipe de Montpellier en pleine confiance qui recevra un RC Lens qui devra encore une fois batailler pour se mettre dans les meilleures dispositions pour le reste de sa semaine. Nous avons donc posé quelques questions à MHSC On Air pour avoir son sentiment actuel sur l’équipe de Montpellier et cette rencontre. Culture Sang et Or : Bonjour, tout d’abord qui se cache derrière MHSC On-air ? MHSC ON-AIR : Bonjour, je suis Fabien, j’ai 26 ans et je suis le fondateur de MHSC OnAir, qui est un média totalement bénévole. Quatre collaborateurs (Maxime, Axel, Julien et Tom), passionnés par le club de football de Montpellier, m’accompagnent pour la rédaction d’articles. Asmae réalise les designs. CSO : Le Mercato d’hiver de Montpellier a été bien géré avec notamment l’arrivée de Boubakar Kouyaté (Metz), Benjamin Lecomte (Monaco) et Issiaga Sylla (Toulouse et passé par Lens). Comment jugez-vous ce mercato ? MOA : Difficile de donner un avis tranché puisque ces trois joueurs ont signé en fin de mercato. Benjamin Lecomte est un gardien qui a été très performant à Montpellier lors de son premier passage. Il était d’ailleurs aux portes de l’équipe de France. Pour l’instant, il a fait de très grosses prestations. Il en est déjà à deux clean sheet et rassure beaucoup sa défense. On dirait qu’il n’a jamais quitté le MHSC. Boubakar Kouyaté est un joueur à fort potentiel. Il remporte beaucoup de duels et est très athlétique. C’est ce qu’il nous manquait derrière. Issiaga Sylla est un joueur qui connaît la Ligue 1. C’est un vrai soldat qui ne rechigne pas à l’effort et qui défend bien. Le Mercato hivernal est une réussite même si on aurait aimé voir arriver un élément offensif supplémentaire. CSO : Deux matches, deux victoires : le retour au bercail de l’entraîneur de Montpellier Michel Der Zakarian a permis de retrouver des couleurs et de s’éloigner de la zone de relégation. Comment avez-vous vécu ce retour ? MOA : C’était une bonne nouvelle pour Montpellier de voir revenir Michel Der Zakarian. Après de nombreux mois très difficiles voire catastrophiques sous Olivier Dall Dall’Oglio, puis Romain Pitau, Laurent Nicollin se devait de réagir en trouvant une solution. L’arrivée de Michel Der Zakarian semble avoir sonné la révolte. Deux matchs, deux victoires. Bilan parfait, maintenant il faut concrétiser et poursuivre cette série d’invincibilité. CSO : Montpellier, habituellement place forte du football français, a connu quelques difficultés ces derniers mois. Comment pouvez-vous l’expliquer ? MOA : Le MHSC connaît un nouveau cycle depuis la saison 2021/2022 et peut-être que l’on n’a pas su gérer ce changement. On n’a jamais remplacé notre duo d’attaquants Laborde / Delort et des cadres historiques ont arrêté comme Vitorino Hilton et Souleymane Camara. Avec la Covid et le fiasco Mediapro, le club avait moins d’argent et a recruté des joueurs libres ou a tenté des paris qui n’ont pas été payants. CSO : Le match de Lens de samedi se fera sans la présence de votre capitane Teji Savanier. Comment compenser cette absence importante ? MOA : C’est une grosse perte pour Montpellier qui devra faire sans son maître à jouer, Téji Savanier. Malgré cela, il y a des solutions, notamment avec, pourquoi pas, une titularisation du jeune Khalil Fayad, qui est un milieu de terrain prometteur et qui a montré de belles choses lors de ses différentes entrées en jeu. CSO : Vous recevez Lens (4eme) qui a relancé la machine contres Nantes après quelques résultats moins favorables. De votre côté, vous sortez de 2 résultats positifs importants dans la lutte pour le maintien. Qu’attendez-vous de ce match ? MOA : Avec ces deux victoires consécutives, le MHSC est sur une spirale positive certes. Mais avec nos absents et face à notre manque de certitudes et face à la belle dynamique de Lens cette saison, on va essayer d’aller chercher le point du match nul. Cela sera déjà très bien. Ça risque donc d’être un match assez fermé. CSO : Un pronostic ? MOA : 1-1 CSO : Le mot de la fin ? MOA : ALLEZ LA PAILLADE, et bonne chance au RC Lens pour la fin de saison ! Merci à Fabien de MHSC On Air pour sa disponibilité et sa sympathie !

Une semaine après la petite déconvenue à Lyon, le RC Lens retrouve ENFIN sa base. Idéal pour retrouver de la concentration et de l’allant, les Sang et Or retrouvent dimanche un Stade Bollaert en manque de leurs idoles. Attention tout de même à ne pas se reposer sur ses acquis. Après le seul point pris (sur les 9 possibles) depuis le début du mois de février, le Racing se doit de réagir et relever la tête. Cependant, les Canaris nantais ne l’entendront pas de cette oreille. Auteur d’un mois de février convainquant et toujours qualifié en coupe de France, ils reviennent d’un long mais très bon déplacement sur le terrain de la Juventus. Avant de recevoir la Juve, un derby de l’ouest (contre Rennes), un quart de finale de coupe de France contre Lens et le déplacement au Parc début mars… Comment Nantes va-t-il « gérer » dimanche ce début de menu copieux en perspective? Nous avons posé toutes ces questions aux régionaux de l’étape : les Ch’ti Canaris. Culture Sang et Or : Bonjour les Ch’tis Canaris, tout d’abord qui êtes-vous ? CH’TI CANARIS : Nous sommes une association de supporters du FC Nantes expatriés dans les Hauts-De-France. Nous comptons 60 adhésions à ce jour. CSO : Le RC Lens reçoit le FC Nantes ce week-end, je suppose que vous aviez coché cette date depuis longtemps ? Oui forcément, un déplacement court pour nous. Un déplacement attendu pour tous les Nantais (absence de parcage la saison dernière) et de nombreuses saisons où ces deux clubs n’étaient pas dans les mêmes divisions. Sur Nantes l’engouement est énorme. À travers nos déplacements, tous nous racontent leurs souvenirs de Bollaert, leurs anecdotes. Le parcage sera plein, l’ambiance sera bouillante face à l’un des meilleurs Kop en France. CSO : Vous êtes installé dans la région depuis un petit moment maintenant vous devez avoir un petit morceau du RC Lens en vous non ? CC : Pour ma part, c’est Nantes et rien d’autre. Je ne vais jamais au stade pour voir un match où une autre équipe. La saison dernière pas de parcage à Bollaert, je suis resté à la maison malgré le fait qu’il était possible d’avoir une place en tribune lensoise par des amis. Je suis supporters Nantais, je représente un groupe, nous avons une bâche, ma place est en tribune visiteur à chanter pour mes couleurs. Pas pour être lambda en tribune, stoïque à subir les absurdités d’un arrêté préfectoral sans fondement pondu la veille pour le lendemain. Mais on respecte et félicite le projet sportif du RC Lens et son renouveau depuis leur montée. C’est remarquable. Pour le vivre, nous leurs souhaitons d’accrocher une coupe d’Europe. Quand on voit l’affluence, la difficulté à se procurer des places pour les non abonnés c’est très fort, la ferveur des supporters, bravo ! CSO : Parlons du match maintenant. Nantes revient d’un très beau déplacement à Turin ce jeudi, Vous ne craignez pas trop la fatigue ? CC : Pas pour nous en tout cas, nous avons hâte d’y être. Plus sérieusement, la saison est longue et a commencé par un long déplacement en Israël pour le trophée des champions. Ce sentiment de fatigue s’est ressenti sur les performances depuis le début de saison et l’entrée en coupe d’Europe. Ce calendrier grotesque post-coupe du monde n’a rien arrangé. Il faut éviter une forme de décompression car le matelas d’avance sur les premiers relégables reste minime. Certains joueurs semblaient limite physiquement à la fin du match contre Turin suite à cette telle débauche d’énergie. Mais Lens accuse un coup de mou sur ces derniers matchs. C’est l’occasion de les jouer, mais nous avons pour coutume de relancer les équipes en difficultés. Et ce calendrier du mois de février est vraiment compliqué pour Nantes. On demande simplement qu’ils se battent pour nous et fassent honneur à nos couleurs. CSO : Nantes s’est renforcé pendant le mercato d’hiver avec, notamment, l’arrivée d’une connaissance du club : Fabien Centonze. Ses débuts semblent être très convaincants. Comment jugez-vous son arrivée ? CC : Une arrivée un peu bancale où rien n’a était fait comme il fallait, à l’image de la politique sportive du FC Nantes. Ce joueur était convoité, n’est pas venu, arrive finalement pour un beau petit chèque en tant que joker médical mais il arrive blessé, ça fait sourire. Il n’a pas pu être inscrit en coupe d’Europe. Mais Fabien monte en puissance et au vu de la faiblesse de nos latéraux, un Centonze en forme est forcément une bonne pioche CSO : Vous aviez également accueilli en fin de mercato estivale Ignatus Ganago qui, lui, semble un peu plus en difficulté dans le jeu. CC : Un peu en difficulté, et paraissait un peu hors de forme lui aussi à son arrivée. Nous empilons les numéro 9 devant, ce n’est pas forcément évident. Il se bat et a néanmoins pu planter quelques pions, celui contre Quarabag restera mythique. Une énorme pensée pour lui et sa famille après cette tragédie qu’ils sont en train de vivre… Force à eux. CSO : En championnat Nantes est 13ème avec un petit matelas sur la zone de relégation mais avec des résultats assez positifs ces derniers matchs. Dans quel état d’esprit vivez-vous ce championnat ? CC : Nous passons par plusieurs émotions. Le tout est conjointement lié à la vie quotidienne de notre association qui est rythmée par les calendriers de matchs. Nous vivons au maximum la coupe d’Europe après 20 ans d’abstinence, c’est une véritable bouffée d’oxygène qui nous sort de notre pain quotidien qu’est le championnat, qui l’eût cru il y a deux ans… Mais nous vivons toujours avec ce côté schizophrénique propre aux supporters nantais. Nous supportons notre club au maximum, mais avec ce sentiment de ne pas savourer une victoire à 100 %. Car si Nantes gagne, la direction du club gagne aussi. Et une telle gestion calamiteuse de notre club, où nos valeurs, celles du véritable FC Nantes sont bafouées d’un revers de main n’est pas acceptable. Il est impossible de souhaiter la défaite de notre club, mais nous sommes tous bercés par la mythique citation

Duel de quart de finaliste de la Coupe de France ce dimanche soir. En effet, comme personne ne l’ignore, le Racing s’est qualifié mercredi à Lorient. La veille l’OL s’était aussi qualifié dans les mêmes circonstances (séance de tirs aux buts). C’est maintenant le championnat qui reprend ses droits ce week end. Déplacement périlleux pour nos Sang et Or, un peu en manque d’inspiration en ce moment, qui affronteront un Olympique Lyonnais qui retrouve une petite forme ou, tout du moins, une relative solidité défensive plus conforme à son rang. Un nouveau gros match à l’extérieur que devront réaliser les artésiens s’ils veulent continuer à regarder devant plutôt que dans les rétroviseurs… Nous avons donc tenté de décrypter l’adversaire et les enjeux de ce match avec GONEBACK (@GonebackOff). Culture Sang et Or : Bonjour Goneback, Tout d’abord pouvez-vous vous présenter à notre communauté ? GoneBack : On est un média lyonnais en pleine expansion avec un but simple : traiter l’actualité de l’OL avec passion, humour et qualité. On est un petit groupe motivé qui développe beaucoup de projets : émissions live en plateau et en visio, interviews de personnalités du foot… CSO : Lyon s’est qualifié aux dépends d’un petit club du nord de la France en 8eme de finale de la Coupe de France, je suppose que c’est une grande satisfaction ? GB : C’est surtout un soulagement vu notre saison pour l’instant. Une fierté de se venger de Lille et qui plus est après une séance de penalty enfin remportée. On a su répondre au défi physique. De bon augure avant Lens. CSO : Laurent Blanc a débarqué en remplacement de Peter Bosz en octobre. Était-ce pour vous un bon choix ? GB : Se séparer de Bosz était déjà un bon choix. Laurent Blanc avait fort à faire et il peut déjà espérer redonner un titre et offrir la petite coupe d’Europe à l’OL. C’était inespéré. Mais il reste encore beaucoup de choses à prouver malgré un net regain de cohérence. Toujours pas ça dans les émotions ni le contenu mais les résultats s’améliorent et la solidité également depuis l’arrivée de Lovren et le dispositif recentré dans l’axe du jeu. CSO : Vu de l’extérieur les résultats de l’OL restent assez irréguliers. Que manque-t-il d’après vous à Lyon pour performer ? GB : Pas forcément irrégulier tant les résultats positifs étaient absents. On est sur une voie plus cohérente et claire. Ça manque encore de folie et de constance dans un match. Mais on part de tellement loin que cette petite série d’invincibilité fait du bien dans les têtes et pour la confiance. Il manque à Lyon d’enchaîner et de taper un gros. Peut-être contre Lens.  CSO : Vous recevez un Racing Club de Lens aussi qualifié en Coupe de France mais qui marque un peu le pas comptablement en ce moment en championnat. Qu’attendez-vous, vous supporters, de ce match ? GB : Ça paraît être un bon moment pour prendre le RCL tant pour l’OL que pour notre adversaire Lensois. Après on respecte beaucoup ce que produit Lens et on admire le travail de son coach et la tendance qu’a cette équipe à se transcender. On espère profiter du regain de sérénité pour tenir la dragée haute et ne pas trop subir. Après on espère un match engagé où, Lyon tient son rang et sort vainqueur grâce à ses individualités retrouvées et sa colonne vertébrale de nouveau stable. Les supporters attendent du dépassement. De l’envie. Et de n’avoir aucun regret. On sait d’où on vient, on espère aller vers où on veut … remonter au classement. Ça passe par gagner ce gros défi. CSO : Pensez-vous qu’il y aura-t-il un dispositif tactique particulier au moment de recevoir l’actuel troisième et meilleure défense du championnat ? GB : Laurent Blanc est un adepte de la cohérence et de la constance. Je vois donc un dispositif équivalent à celui des dernières sorties. Quitte à évoluer en cours de match si les conditions l’exigent. Le fameux 4-4-2 losange devrait être de sortie. Il permet la mise en avant de Cherki, la solidité de Lovren. Les efforts de Lepenant et Caqueret pour couvrir la fragilité de Tolisso et la créativité de Rayan. CSO : Un pronostic ? GB : Dur à dire. J’espère un match engagé et débridé. Une belle victoire sans encaisser de but. 1-0 pour Lyon je signe direct.  CSO : Le mot de la fin ? GB : Bravo à Lens pour la saison mais désolé on a trop besoin de points. Non plus sérieusement que le meilleur gagne et ne vous fiez pas à l’ambiance du début de match qui sera à juste titre hostile contre la direction de l’OL mais comptez quand même sur le soutien des supporters pendant le match. Un grand Merci à Goneback (@GonebackOff) pour leur disponibilité et leur rapidité.

Il fallait que cela arrive. La série d’invincibilité à domicile est bel et bien terminée. Pas le temps de gamberger, il est temps de remettre le bleu de chauffe et de se relever pour en commencer une nouvelle. Deuxième match dans notre série de 5 matchs rapprochés, Brest. Deux semaines après notre victoire en coupe de France, la dynamique entre les 2 clubs est maintenant un peu différente. Brest ne perd plus et Lens ne veut pas s’enfoncer dans le doute. L’issue de ce match pourrait décider de l’avenir des 2 clubs. Nous avons voulu en savoir plus sur ce nouveau Brest avec nos collègues de Brest On Air (@BrestOnAir). Culture Sang et Or : Lens et Brest se retrouvent quelques semaines après leur confrontation en Coupe de France. Que reste-t-il de ce match selon vous ? Brest On air : Peu de choses finalement, puisque nous sommes dans une configuration totalement différente. Brest pourra, cette fois, se contenter d’un match nul et alignera la meilleure équipe possible. Deux différences majeures par rapport au match de coupe, qui nous aura tout de même prouvé la supériorité intrinsèque de l’effectif lensois. Mais, paradoxalement, le début de ce match de CDF peut servir de base sur les intentions à adopter. CSO : Brest semble avoir retrouvé une solidité défensive avec 2 buts encaissés lors des 5 dernières rencontres de championnat et semble avoir retrouvé des couleurs depuis l’arrivée d’Eric Roy. Même si cela ne se traduit pas encore clairement au niveau comptable, Brest est-il dans une nouvelle dynamique pour la lutte pour le maintien ? BOA : Avant de développer, je souhaite insister sur l’importance de Marco Bizot dans les buts. Il est plus en forme que jamais, enchaînant les gros matchs et se montrant capable de faire 10 arrêts dans un match comme de répondre présent sur la seule action concédée. Je ne suis pas forcément d’accord sur l’absence de dynamique comptable. Brest a pris 6 points en 4 matchs, contre 13 en 17 – soit un rythme de milieu de tableau en lieu et place d’un relégué. Mieux, Eric Roy est encore invaincu, malgré un calendrier pas si simple : Toulouse, qui roule sur tout le bas de tableau de L1, Lille, Lyon chez eux… Sur le fond, Brest n’a pas changé du tout au tout et reste une équipe besogneuse. Les joueurs ont juste gagné en pragmatisme, en concentration et en confiance. C’est particulièrement vrai pour certains joueurs qui avaient connu un début de saison compliqué, comme Franck Honorat et Christophe Hérelle. CSO : Brest a connu 5 arrivées pendant ce mercato. Le milieu de terrain Félix Lemarechal (en prêt de l’AS Monaco), l’attaquant Alberth Elis (en prêt des Girondins de Bordeaux, avec option d’achat), le défenseur Bradley Locko (en prêt du Stade de Reims, avec option d’achat) et le défenseur Kenny Lala (arrivé libre, après une expérience à l’Olympiakos) et en toute fin de mercato Loïc Remy (une ancienne connaissance) libre. Quel est selon vous votre « meilleur coup » ? BOA : L’arrivée de Bradley Locko est celle qui répond à un vrai besoin, Brest n’ayant aucun latéral gauche de métier et se trouvant à bricoler avec deux joueurs sur ce poste. Attendons de voir si Locko se met au niveau de la L1, mais il reste un très bon coup sur le papier. Kenny Lala arrive pour doubler le poste de Noah Fadiga, dans un profil plus défensif et plus expérimenté. Au regard de notre situation, c’est effectivement ce dont nous avions besoin et ses premiers matchs sont très positifs. Pour les arrivées offensives, celle d’Alberth Elis est intéressante, grâce à sa polyvalence et ses capacités physiques, mais la contrepartie financière empêche de parler de « bon coup » (5M OA obligatoire si maintien). Félix Lemaréchal apporte un nouveau profil dans un milieu assez dense, à voir s’il arrivera à gratter du temps de jeu. Et pour terminer, Loïc Rémy arrive pour pallier le départ d’Islam Slimani mais ne devrait pas être prêt physiquement avant mars. CSO : Mais vous avez également perdu Irvin Cardona (vers Augsbourg), Jere Uronen (prêt à Schalke 04) et Islam Slimani (parti en fin de mercato vers Anderlecht). Lequel regrettez-vous le plus ? BOA : Aucun ! Cardona part avec des bons souvenirs, mais traînait sa peine sur le terrain et n’apportait plus rien depuis un an. Jere Uronen a alterné mauvaises performances et blessures, son départ ne change rien tant il était hors des plans. Islam Slimani part alors qu’il était progressivement cantonné sur le banc. Son passage n’a pas été au niveau des attentes sur le plan sportif, malgré tout son apport mental et son expérience. Son départ est un soulagement pour tous je pense : il était venu pour Der Zakarian, a été (injustement à mon avis) pris en grippe par le public brestois et manquait clairement de confiance ces dernières semaines. CSO : Peut-on s’attendre à les voir rapidement évoluer avec le SB29 (Ndlr : Elis et Lala ayant joué contre Lyon) ? BOA : Lala, Locko et Elis, oui. Lemaréchal, j’ai davantage de doutes. Rémy ne devrait pas jouer avant Mars. CSO : Vous recevez un Lens qui a perdu pour la première fois à Domicile cette saison et qui semble un peu marquer le pas ces derniers temps. Cela vous donne-t-il des idées pour réussir un « gros coup » ? BOA : Oui et non. Oui parce qu’on voit la baisse de forme lensoise, oui parce qu’on voit le regain de forme brestois. Mais non parce qu’on connait l’écart entre nos équipes et que, finalement, Brest sera très heureux avec un match nul. Alors que nos concurrents directs s’affrontent, un point serait déjà extrêmement précieux et Eric Roy le sait. Je ne pense pas que Brest se montre très ambitieux sur ce match, mais une nouvelle fois besogneux. Après, s’il y a l’opportunité de marquer sur un contre ou deux… CSO : Un pronostic ? BOA : Un match nul, 1-1. SCO : Le mot de la fin ? BOA : Un bon match à tous, et désolé d’avance pour le nouveau match stratosphérique de Marco Bizot! Un grand merci une nouvelle fois à Brest

Retour à Bollaert avant 3 déplacements hors de nos bases. Pour ce premier match de la semaine le Racing reçoit l’OGC Nice. C’est un nouveau Nice qui vient défier le Racing à Bollaert avec un nouvel entraineur, de nouveaux joueurs, une nouvelle dynamique et, on l’espère, une envie de jouer contre Lens et de proposer plus de spectacle que ses derniers adversaires en date. Nous avons proposé à Bertinho (@bertinho06) de nous en dire plus. Culture Sang et Or : Bonjour Bertinho ! Tout d’abord qui es-tu ? Bertinho : Bonjour ! Je suis un jeune niçois de 24 ans et bien évidemment supporter de l’OGC Nice depuis tout petit. Je suis plus généralement un observateur et un passionné du football européen. CSO : Lucien Favre remercié après la défaite en Coupe de France (face au Puy), Didier Digard a fait son apparition sur le banc de l’OGC Nice. T’attendais-tu à sa nomination « définitive » ? Bert : Personnellement je m’attendais à ce que Favre soit licencié faute de résultat et de jeu. Je m’attendais à voir Digard prendre l’intérim sur du court terme avant de prendre un autre coach plus expérimenté ! Mais les résultats parlent pour lui et l’équipe a changé de visage, donc le club va lui faire confiance jusqu’à la fin de saison minimum et je trouve cela cohérent. CSO : Les résultats semble plaider en sa faveur avec deux victoires et un nul. Sens-tu une nouvelle dynamique depuis son arrivée ? Bert : Oui très nettement. Il a changé de système et d’intentions sur le plan de jeu. Boudaoui en 6, Thuram plus offensif et Pepe à gauche, ce sont des choix payants puisqu’on sent ces joueurs bien mieux. On a retrouvé aussi du caractère et de la solidarité avec une vraie envie d’aller de l’avant CSO : Le dossier Terem Moffi a agité la côte d’azur pendant de nombreux jours. S’agit-il selon toi de la recrue idéale qu’il vous manque en attaque ? (Ndlr : Terem Moffi a signé mardi, il ne sera donc pas qualifié pour le déplacement à Lens) Bert : Je pense que c’est un profil qui nous manquait. Un joueur clinique devant le but qui pèse sur les défenses par son physique et ses déplacements. Sa pointe de vitesse est un atout aussi pour prendre les espaces en profondeur, dans un registre différent de ce que propose Laborde. CSO : Deuxième match en un peu plus d’un mois contre le Racing Club de Lens cette fois-ci dans l’antre de Bollaert. As-tu une idée du système que Didier Digard pourrait mettre en place pour tenter de faire chuter Lens ?  Il faudra aussi faire sans Nicolas Pepe, le meilleur buteur du Gym blessé au genou … Bert : Digard partira sûrement sur son 4-3-3 classique, le même que contre Lille si Pépé est toujours blessé. Je ne m’attends pas à de grands changements dans le 11 de départ. Bouanani (18 ans) qui a remplacé Pépé avec réussite devrait enchaîner sur l’aile droite ! CSO : Un pronostic ? Bert : Ce sera un match difficile et personnellement j’imagine bien un match nul. Ce sera difficile pour Nice car Lens à domicile est sur une excellente série. Je m’attends à un match animé. CSO : Le mot de la fin ? Bert : J’espère qu’on assistera à un beau duel ! C’est un match très important pour les 2 équipes donc que le meilleur gagne ! Un grand merci à Bertinho (@bertinho06) pour ses réponses.

Première journée de la phase retour de cette saison 2022-2023. Premier déplacement aussi d’une longue série qui verra le Racing se déplacer 5 fois d’ici fin février. Gros mois donc pour continuer à rêver à un destin européen et où chacun de nos adversaires voudront nous faire tomber et ainsi accrocher notre blason à leur tableau de chasse. Premier candidat ce samedi : l’ESTAC. En difficulté lors des derniers matchs de championnat malgré l’arrivé d’un nouvel entraineur, Troyes n’en reste pas moins une équipe joueuse qui peut poser des problèmes à tout le monde (Paris, Monaco, Lorient, Rennes). Il faudra rester sérieux afin d’espérer ramener quelque chose de l’Aube. Nous avons essayé de prendre la température de ce match avec Bleu&Blanc. Culture Sang et Or : Bonjour à vous, tout d’abord pouvez-vous nous présenter Bleu&Blanc ? Bleu&Blanc : Bleu&Blanc, c’est un site avec des articles, d’avant et après match, ainsi que quelques hors-série. Mais c’est surtout une page Twitter avec différents éléments sur le club, et notamment des infos pointilleuses sur l’avancée de la billetterie, pour prévoir les potentielles affluences au stade de l’Aube. J’en profite pour saluer mes deux compères Lucas et Edgar. CSO : L’ESTAC a changé d’entraineur en novembre en remplacer Bruno Irles par Patrick Kisnorbo, premier entraineur australien en ligue 1. Comment jugez-vous son intégration ? B&B : PK a rapidement bénéficié d’un capital sympathie que n’a jamais su avoir son prédécesseur, grâce à son attitude mais aussi la communication du club. Sportivement, ça a bien démarré avec 4 points en 2 matchs face à des concurrents directs. Mais ça n’a pas duré, avec 3 défaites consécutives, et des prestations plus que décevantes. Les avis sont donc assez mitigés. CSO : On a appris il y a quelques jours la blessure de Florian Tardieu, ce qui est un coup dur pour la fin de saison de l’ESTAC. Es-tu inquiet pour la fin de saison à la suite de cette nouvelle ? B&B : Tardieu a été l’un des maillons forts de la montée en Ligue 1, et un élément important pour le maintien l’an passé. Mais paradoxalement, le poste de milieu est sans doute le plus fourni, avec plusieurs joueurs intéressants si tant est qu’ils soient disponibles. C’est un coup dur effectivement, mais on peut s’en relever. Il faut quand même savoir qu’il n’était plus forcément titulaire indiscutable sous Kisnorbo, n’ayant débuté qu’un seul match en championnat. CSO : Avec la blessure de Tardieu, Troyes va surement devoir se donner les moyens pour recruter pendant ce mercato d’hiver pour réussir sa mission maintien. Quel profil faut-il privilégier selon vous pour renforcer l’équipe ? B&B : Comme j’ai dit plus haut, le poste de milieu est plutôt bien fourni, mais il y a plusieurs blessés : un autre milieu défensif / relayeur pourrait donc être une bonne chose. Mais le plus gros défi de ce recrutement hivernal se situe sur les postes d’ailiers, où l’on a de grosses carences. En 4-2-3-1, c’est un poste hyper important et nous n’avons que très peu de joueurs qui correspondent au profil demandé, ou qui ont simplement le niveau pour jouer en Ligue 1. CSO : Pour l’instant Troyes sort de 2 défaites en championnat (contre Marseille et Lille) avant de recevoir Lens en pleine réussite en ce moment. Quel pourrait être la stratégie de l’ESTAC pour contrer la furia artésienne ? B&B : Honnêtement, quand on voit ce que fait Lens cette saison, c’est difficile de répondre. La plupart des grosses équipes n’ont pas réussi à s’imposer et à trouver la solution, alors pour nous ça semble encore plus difficile. Au-delà de l’aspect tactique, le plus important sur ce match sera l’état d’esprit des troupes. On pardonnera plus facilement une défaite face au 2e du championnat si l’on voit des guerriers sur le terrain, ce qu’on n’a pas vu sur les dernières rencontres. Avec une grosse envie et beaucoup de réussite, sait-on jamais… CSO : Un pronostic ? B&B : Je m’excuse d’avance pour nos amis troyens qui nous suivent, mais je vais malheureusement pronostiquer une défaite 2-1 de l’Estac. Et on ne s’en sortirait alors même pas trop mal… CSO : Le mot de la fin ? B&B : Même si je ne porte pas Lens dans mon cœur, félicitations à votre équipe pour ce qu’elle réalise depuis le début de saison, c’est assez bluffant. Je souhaiterais pouvoir vivre ce genre d’épopée avec mon club une fois dans ma vie en Ligue 1 ! Sinon, n’envahissez pas trop le stade de l’Aube samedi, ça fait toujours mal au cœur de le voir rouge et jaune… Et allez l’Estac quand même ! Merci à Tristan de Bleu&Blanc (@_BleuEtBlanc_) pour sa disponibilité et sa réactivité.

Après un match nul frustrant du côté de l’Alsace, le Racing retrouve son antre sacrée de Bollaert pour y poursuivre sa quête d’invincibilité. Deuxième match en une semaine avant le déplacement à Brest en 16eme de finale de la Coupe de France. Cette semaine c’est un club légendaire qui viendra tenter de prendre des points dans le nord. L’AJ Auxerre, club mythique de « première division » retrouve l’élite après 10 ans au purgatoire. Mais c’est une bête blessée qui viendra dans l’Artois pour tenter de relever la tête après 4 défaites consécutives. Cette semaine, nous avons posé nos questions à la TeamAJA pour tenter de décrypter ce nouvel adversaire. Culture Sang et Or : Bonjour, en guise d’introduction, qui se cache donc derrière Team AJA ? Team AJA : Bonjour, eh bien on ne se cache pas ahah, on ne se met simplement pas en avant par ce compte qui se veut surtout communautaire. Mais nous sommes 3 supporters de l’AJA qui font de leur mieux pour alimenter la #TeamAJA en actualités et contenu du club. CSO : L’AJ Auxerre, un club historique comme Lens, a fait son retour en ligue 1 cette saison. Comment vivez-vous ce retour dans l’élite ? TAJA : Je ne sais pas s’il y a des mots assez forts pour décrire ce soulagement, cette surprise, cette fierté et ce bonheur de revoir notre club dans l’élite ! C’était assez incroyable pour nous en plus. Pour la plupart on a toujours connu notre club en Ligue 1, puis cette descente et ces 10 ans à patauger en Ligue 2 nous ont fait perdre progressivement tout espoir. Alors monter en passant par les barrages et les playoffs, c’était fou ! CSO : Sportivement, cela parait maintenant plus compliqué. La dernière victoire remonte à fin octobre. Même si vous vous êtes rassurés en coupe de France (contre Dunkerque), l’AJA reste 18ème avec 4 défaites consécutives en championnat dont la dernière très lourde mercredi à domicile. Inquiet ? TAJA : Oui, nous sommes inquiets, d’autant plus aujourd’hui après cette lourde défaite assez honteuse. Nous sommes dans une spirale négative qui semble interminable et cette qualification en Coupe de France ne nous avait même pas rassurés tant elle était laborieuse. Dès la montée on savait que ça serait dur, on a eu une première confirmation avec le budget prévisionnel assez faible mais là les résultats sont sans équivoque : on va devoir se renforcer ou changer de nombreuses choses pour aller chercher ce maintien. CSO: Vous avez notamment de bons joueurs expérimentés dans vos rangs (Costil, Hein, Autret, Niang… ) et de très bons jeunes (Joly, Mensah, M’Chamgama…). Comment expliques-tu que cela ne « prenne » pas ? TAJA : Il y pas mal de facteurs qui peuvent l’expliquer et nous sommes souvent à nous demander lequel est responsable mais c’est sûrement un tout. Tout d’abord on a une structure professionnelle qui n’est clairement pas niveau Ligue 1, on le voit encore aujourd’hui où notre cellule de recrutement est encore en travaux et instable. On a ensuite eu le départ forcé de Jean-Marc Furlan avec un mariage avec la direction qui semblait quasiment terminé depuis l’été déjà. Et pour ce qui est du recrutement, il y a beaucoup à dire mais il est clairement raté, notamment dû au fait que nous avions déjà des faiblesses identifiées au départ, et que nous nous en sommes rajouté d’autres avec des profils de joueurs à relancer (Costil, Niang par exemple), des jeunes prometteurs qui n’ont pas encore les épaules pour porter une équipe en difficulté (Mensah, Pereira, Joly, Abline par exemple) ou même des joueurs dont on ne comprend pas forcément le recrutement vu qu’ils ne jouent pas (Ruiz Atil, Bain). La liste est encore longue, mais autant aux débuts des années 2000, un club pouvait vivre en Ligue 1 sans cocher toutes ces cases, autant aujourd’hui ça ne pardonne plus. CSO : Christophe Pélissier est arrivé fin octobre pour remplacer Jean-Marc Furlan qui avait fait remonter Auxerre en fin de saison dernière. Comment avez-vous vécu ce changement ? TAJA : Comme dit précédemment, on sentait une grosse tension entre Jean-Marc Furlan et la direction. Ça a d’ailleurs coûté le poste de Francis Graille l’année dernière. Jean-Marc Furlan a fait un travail exceptionnel en Ligue 2. Il nous a sorti du fin fond de cette division pour nous faire monter avec, en prime, un jeu plaisant ! Mais son modèle de jeu ne semblait vraiment pas fonctionner en Ligue 1, et il s’enfermait dans des idées de jeu. Son départ, bien que décevant quelques mois après cette belle montée, aurait pu nous permettre de nous relancer avec un entraîneur bien plus pragmatique, mais le problème du club est bien plus profond que ça. CSO : Duel déséquilibré sur le papier, penses-tu qu’Auxerre puisse faire « un coup » à Bollaert et faire perdre ses premiers points au Racing à Bollaert ? TAJA : Honnêtement, il y a une classe d’écart entre les deux équipes, et Lens représente vraiment ce que tous les supporters rêveraient de voir à l’AJA : un club qui s’est restructuré proprement et qui a travaillé profondément pour monter en puissance ! Nous sommes dans des dynamiques si opposées cette saison que ça paraît compliqué de vous voler des points. Mais le coach risque de mettre en place un système a 5 défenseurs pour tenter de gratter un point chez vous. CSO : Un pronostic ? TAJA : Une victoire lensoise 3-1. Pas spécialement un mauvais résultat d’Auxerre, on les imagine revanchards et capable de vous faire douter à 1-1 pendant une bonne partie de la rencontre. Mais notre défense est bien trop friable encore pour espérer tenir face à votre armada offensive. CSO : Le mot de la fin ? TAJA : On espère qu’on refera cette interview la saison prochaine avec un discours plus optimiste ! Mais en attendant on va profiter du match car Lens – Auxerre à Bollaert, à part quand on prend 7-0, c’est une belle fête du football français comme on l’aime ! Merci à la Team AJA (@TeamAJA89) pour ses réponses et sa proximité

Le premier tour de la coupe de France passé sans gros accrocs, replongeons maintenant dans le championnat. Deux petits matchs contre des équipes moins bien classées qui vont nous amener à Brest et au 16eme de finale de la coupe de France. Mais, car il y a un mais, la première de ces confrontations nous conduit à Strasbourg. L’autre Racing est une des équipes qui nous réussit le moins ces dernières années. Combinez à cela une mise à pied de son entraineur pour provoquer « le déclic », les ingrédients sont maintenant tous réunis pour transformer ce match contre l’avant-dernier de ligue 1 en piège. Pour nous permettre d’y voir plus clair, nous avons donc demandé à RaCingScope son analyse sur la situation du RCA et de ce match de la 18eme journée. Culture Sang et Or : Bonjour, petite question rituelle : peux-tu te présenter à notre communauté ? RaCingScope : Salut tout le monde c’est RaCingScope, je tweet sur le Racing depuis quelques années mais suis supporter depuis toujours. J’ai connu des hauts (8ème de coupe de l’UEFA au stade, 2 victoires en CDL…) et aussi des très bas (descente au plus bas, L2, national… Cfa2…) mais on est toujours là, sur les annexes de l’abbé Deschamps, de Dijon ou au Parc des princes. Je continuerai toujours de soutenir mon équipe parce que je suis strasbourgeois. CSO : Entrons directement dans le vif du sujet. 6eme l’an passé, Strasbourg se retrouve dans une position très inconfortable après la première partie de saison. Que se passe-t-il au racing ? RCS : Ah oui les questions franches c’est tout de suite, il n’y a pas de sas de décompression ! Bah on s’est tout simplement vus trop beaux, le staff, les joueurs, le public. On a tous baissé notre garde par rapport à l’exigence du haut niveau et le résultat c’est que la prépa a été complètement ratée, le mercato aussi avec des non-départs qui ont handicapé tout le monde et des joueurs en sur régime qui ont été prolongés (à la demande du public notamment) alors qu’ils n’ont pas réellement le niveau… CSO : Nous venons d’apprendre la « mise à pied » de Julien Stephan deux jours avant le match, quelle est ta première réaction ? RCS : Je suis sous le choc, je n’ai pas réussi à taffer de la matinée. Pas réussi à réfléchir, je suis sous le choc. Cette décision n’a aucun sens, elle aurait dû être prise avant la CDM pour laisser du temps au nouveau coach si c’était déjà dans les tuyaux. Mais là c’est très tard et surtout au début d’une semaine à 2 matchs très importants et très difficiles… CSO: Es-tu inquiet pour le maintien ? RCS : Oui. C’est simple à Strasbourg il n’y a jamais une saison qui se passe tranquillement, soit on joue le maintien jusqu’au bout, soit on joue l’Europe… Et en plus on aime bien se mettre des handicaps, cette saison on part de très très loin là, zéro fond de jeu, zéro envie, zéro cohérence, zéro physique maintenant zéro entraîneur, on a touché le fond et on n’est pas derniers. Donc je pense qu’on ne peut que remonter. Je crois au maintien. CSO : Concurrents directs l’année dernière, les 2 « Racing » se retrouvent cette année avec des dynamiques opposées. Ces dynamiques ont été confortées ce week-end avec une qualification en coupe de France pour Lens et une élimination pour Strasbourg. Cela risque-t-il encore plus de vous plomber ou est-ce un mal pour un bien ? RCS : J’aurais bien aimé dire que c’est un mal pour un bien, mais on a quasiment mis l’équipe type… On a joué pour gagner et on a proposé seulement 20 minutes de bon niveau, tout le reste est à jeter c’est une catastrophe. J’ai peur que cette élimination alourdisse encore plus les têtes déjà bien dans le noir de nos joueurs… CSO : Nos deux clubs ont fait parler d’eux ces derniers jours dans la rubrique mercato avec un intérêt et même une offre pour Thomasson. Je suppose que tu ne verrais pas ce transfert d’un bon œil. RCS : Je vais peut-être t’étonner mais il faut absolument qu’Adrien Thomasson aille chez vous, vous allez jouer l’Europe, vous avez aussi un beau public y a de quoi vivre une belle aventure. Par contre ce serait bien qu’il aille chez vous au mercato d’été et pas maintenant. C’est aussi son souhait, même s’il n’ira pas contre la volonté des deux clubs. C’était aussi le souhait de Julien Stephan qui s’est embrouillé une dernière fois avant de partir avec le board à ce sujet… CSO : Parlons un peu du public de Strasbourg qui ressemble beaucoup dans la ferveur et la fidélité à celui de Lens. On ne sent pas encore (de  »l’extérieur ») un ras-le-bol ou une démobilisation. Tu confirmes ? RCS : Je confirme oui et non. Le ras le bol existe mais n’est pas encore présent en tribune pendant le match parce qu’on vit une situation bizarre. Vous voyez un public gueuler « DIRECTION DÉMISSION » alors que la direction nous a sorti de l’enfer de la CFA 2 il y a 11 ans et que l’année dernière le club a atteint son plus haut classement depuis plus de 40 ans ? Les gens ont ras le bol du jeu et des résultats, mais c’est encore trop tôt je pense pour qu’une colère se matérialise dans les faits. CSO : Le duel de ce mercredi semble déséquilibré sur le papier, comment penses-tu que Mathieu Le Scornet (qui prend l’interim de Julien S.) va organiser l’équipe ? 2 jours seront-ils suffisants pour redonner un nouveau souffle à l’équipe ? RCS : Je suis totalement perdu et je n’aimerais pas être à sa place… Et puis ça dépend aussi de l’avancée des discussions avec Thomasson. En l’état actuel des choses je pense qu’on va jouer en 4 4 2 losange comme lors des derniers matchs où on a vu par séquences de vrais beaux mouvements. Mais on est toujours plombés par une faute d’inattention dûe au manque de confiance donc je ne sais pas… Peut-être va-t-il repasser en 3 5 2 pour

Que nous réservera l’année 2023 pour nos Sang et or ? Après un 0-0 « de reprise » à Nice, voici l’ogre parisien qui se présente à nos portes. Premier test très sérieux pour cette équipe lensoise qui doit confirmer son statut de dauphin. En face, une équipe parisienne plus affamée que jamais qui n’a pas l’intention de laisser trop de points en route. Le tout dans un Bollaert une nouvelle fois à guichet fermé qui sera, à coup sûr, à la hauteur de l’événement. L’occasion de demander à PARIS TEAM (@Paristeamfr) ses impressions au sujet de cette confrontation. Culture Sang et Or : Bonjour, tout d’abord peux-tu te présenter à notre communauté? ParisTeam : Bonjour à vous. Nicolas Henon, 41 ans, supporters du Paris Saint-Germain depuis les années 90 et fondateur du site http://Paristeam.fr qui traite de l’actualité du club de la capitale depuis mars 2005. CSO : La Coupe du Monde vient de se terminer avec un très bon résultat pour les joueurs du PSG : Un champion du monde, un finaliste et un demi-finaliste. Comment juges-tu l’impact que cette compétition ai pu avoir sur ces joueurs. PT : Tout d’abord c’est un grand plaisir pour nous les supporters d’avoir vu nos joueurs briller dans cette Coupe du Monde. Achraf Hakimi a créé la surprise avec le Maroc et s’est assurément fait marquer comme étant l’un des meilleurs latéraux de la compétition. Kylian Mbappé est le malheureux finaliste malgré l’incroyable performance d’un triplé en Coupe du Monde. Enfin Lionel Messi qui courait après ce titre après quatre échecs vient de remporter le trophée qu’il manquait à son palmarès. C’est la première fois que l’on vit une telle compétition en pleine saison. Nous ne sommes pas inquiets sur l’impact et voit plutôt cela comme une chose encourageante. Kylian Mbappé surfe sur un gros état de forme et Lionel Messi va revenir à Paris galvanisé. CSO : D’un autre côté, Neymar sort d’une nouvelle déception avec son équipe nationale. Penses-tu que cela puisse avoir un effet sur son rendement dans les prochains mois ? PT : Neymar a été éliminé en quart de finale. C’est effectivement une déception pour le Brésilien qui rêvait de briller dans cette Coupe du Monde. Il a traversé cette compétition avec une blessure dès le premier match à la cheville droite mais il a été tout proche d’être le héros en 8e de finale où il marque un superbe but face à la Croatie. On espère retrouver un Brésilien motivé qui va certainement vouloir démontrer que son état de forme affiché en début de saison n’est pas éphémère. Il a été expulsé ce mercredi contre Strasbourg et ne jouera pas contre vous, on le regrette, mais en fallait-il que Mr Turpin prenne les bonnes décisions pour ne pas voir notre Brésilien dégoupiller de la sorte même si son deuxième carton jaune pour simulation est indiscutable. CSO : Du même ordre, le retour si rapide de Kylian Mbappé après la finale perdue est-il une source d’inquiétude pour vous aux vues des échéances qui vous attendent notamment en ligue des Champions? PT : Non ce n’est pas une source d’inquiétude car si tu regardes bien le calendrier c’est comme s’il avait joué des matchs en saison normale. On voit cela comme une grosse détermination de la part d’un joueur en grande forme actuellement. Puis franchement à la lecture des absences, notamment sur le plan offensif, il fallait mieux qu’il soit sur la pelouse pour l’intérêt de l’affiche entre nos deux clubs. Concernant son état physique, il devrait être mis au repos la semaine prochaine et faire l’impasse sur la Coupe de France justement pour couper. CSO : Lens Paris Saint-Germain est le choc de cette journée. Le leader contre son dauphin dans un stade rempli avec sûrement une ambiance dingue. Comment les supporters du Paris Saint-Germain appréhendent-t-ils cette rencontre ? PT : C’est remarquable de voir cette équipe être notre dauphin et permettez-moi de tirer un gros coup de chapeau à votre entraineur Franck Haise. C’est un plaisir de voir cette équipe jouer et elle est très clairement, à ce moment de la saison, à sa place. On aime le football pour vivre ces ambiance, Bollaert est pour moi l’une des meilleures ambiances de France. Cela va être un gros match entre deux équipes qui répondent présents depuis le début de la saison. Simplement j’espère que l’on n’aura pas ce trou d’air en seconde mi-temps comme on l’habitude d’avoir car contre une équipe comme Lens cela peut se payer. C’est également un gros test pour notre défense qui montre parfois de la passivité même si nous avons un grand gardien avec Gianluigi Donnarumma qui va connaître cette belle ambiance des grands matchs en France. CSO : L’absence de Neymar va-t-il bouleverser un peu les plans de Christophe Galtier ? PT : Oui la suspension de Neymar change beaucoup de chose car on a un attaquant Hugo Ekitike qui n’est pas vraiment au rendez-vous depuis le début de la saison. Cela peut aussi à la défense lensoise se se focaliser sur Kylian Mbappé et lui compliqué la tâche. On a aussi un Pablo Sarabia complètement absent sur le plan offensif et qui ne répond pas à ses attentes depuis son prêt réussi au Sporting Portugal. Carlo Soler, qui peut être positionner en n°10, est également une grosse interrogation. CSO : Un pronostic ? PT : Je dirais 0-2 pour Paris avec un clean-sheet pour notre Donnarumma. CSO : Le mot de la fin ? C’est un vrai plaisir de vous affronter et vous pouvez être fier de votre équipe. Comme vous, je pense que vous devez attendre un grand match où les deux meilleures équipes de notre championnat s’affronte. Allez Paris ! Merci à Nicolas (@ParisTeeamfr) pour sa disponibilité en cette période un peu « compliquée »

ENFIN ! Après cette pause inédite de coupe du monde, retour au terrain. Notre terrain. Celui qui nous fait vibrer. Celui avec 11 Sang et Or dessus. Mais comment allons-nous retrouver nos guerriers ? La dynamique de 5 victoires consécutives d’avant-trêve semble être conservée avec une nouvelle belle phase de préparation mais la méfiance est de mise car toutes les cartes sont maintenant redistribuées. Premier rendez-vous de cette reprise, L’OGC Nice avant l’ogre parisien. Si nous mettons de coté les mouvements croisés d’organigramme, Nice reste un adversaire direct pour les places européennes. L’occasion pour prendre le pouls avant cette reprise avec Sky Nissa. Culture Sang et Or : Bonjour, tout d’abord pouvez-vous vous présenter à notre communauté ? Sky Nissa : Bonjour tout le monde. Je suis Sky, supporter de l’OGC Nice depuis 25 ans maintenant. Je tiens un compte Twitter sur l’actualité du Gym et j’anime en parallèle un podcast – Avanti Nissa – pour débriefer du match du week-end… bref, une activité chargée autour de mon club de coeur. CSO : Voilà 10 jours que la coupe du monde est terminée. Comment s’est passé ce mondial pour les joueurs du Gym ? SN : Bof bof. On ne s’attendait pas à grand-chose, mais le Pays de Galles d’Aaron Ramsey comme le Danemark de Kasper Schmeichel sont rentrés à la maison dès le 1er tour. On se sentait davantage concerné par Hugo Lloris, né à Nice et formé au club. Pour l’issue que l’on connaît, malheureusement. CSO : C’est une nouvelle saison qui commence avec des dynamiques qui peuvent être différentes qu’en fin de première partie de saison. Comment sentez-vous votre effectif avant cette reprise un peu inédite ? SN : Dans la même incertitude que lors de la première partie. Le début de saison est compliqué, même si on a pu se rattraper avec une série d’invincibilité juste avant la trêve. On est en retard sur nos objectifs, que ce soit en termes de jeu ou de points. Il ne faudra pas se rater dès la reprise, puisqu’on enchaîne à Rennes après la réception du Racing. CSO :  Avec une première partie de saison un peu décevante de la part de l’OGC Nice, penses-tu que Lucien Favre ait profité de cette nouvelle préparation pour changer un peu son dispositif ? Comment vois-tu l’animation contre Lens ? SN : On espère qu’il a pu capitaliser sur le mieux entrevu à l’automne. Pendant la préparation, si on a pu voir des choses intéressantes, ça n’a pas été révolutionnaire non plus. Il faudra vite se mettre dans le bain vu le calendrier, en souhaitant que l’on récupère rapidement quelques joueurs clés qui ont été blessés ces dernières semaines : Andy Delort, Sofiane Diop, Mario Lemina… Cela jouera forcément sur l’animation de l’équipe, même si on peut compter sur des joueurs comme Hicham Boudaoui ou Khephren Thuram au milieu, Nicolas Pepe ou Gaëtan Laborde devant. Quant au système de jeu, on devrait alterner entre le 4-4-2 qui a apporté le plus de certitudes jusque-là, tout en se permettant d’évoluer en 4-3-3 selon la possession du ballon, avec Hicham Boudaoui dans un rôle hybride milieu/ailier droit. CSO :  Passons maintenant aux question plus délicates…. Lens et Nice ont fait parler d’eux ces derniers temps avec quelques transferts « particuliers ». D’abord le directeur sportif F. Ghisolfi qui a quitté Lens pour Nice en novembre (avec puis sans G. Thil) et ensuite 2 membres de la cellule performance ont pris le même chemin. Comment avez-vous vécu ces arrivées de votre côté ? SN : Pour le directeur sportif, il était très attendu depuis le départ de Julien Fournier début juillet. Finalement, c’est Florent Ghisolfi. Pourquoi pas, il a fait du bon travail chez vous, même si on reste sceptique sur sa capacité à mener un projet « européen » comme celui promis par Ineos. Il va avoir l’occasion de prouver rapidement sa compétence, puisque nous avons besoin de deux ou trois joueurs au mercato d’hiver, sans parler de quelques départs à gérer. Je peux comprendre que cela soit douloureux de votre côté, puisqu’il était l’un des hommes forts du renouveau lensois, mais le timing est bon : cela vous permet d’anticiper pour le prochain mercato estival avec une nouvelle équipe. Même si on peut évidemment trouver à y redire sur la manière… Pour les deux membres de la cellule performance, c’est forcément plus confidentiel. Je n’ai pas trop d’avis sur leur compétence, mais je suis content que notre club continue de se structurer. CSO : Même si cela fait partie du football moderne, certains gardent une petite amertume au sujet de ces départs. Penses-tu que cela puisse faire naître une petite rivalité entre nos 2 clubs ? SN : Temporairement, peut-être. Mais je pense que l’on peut déjà nourrir une petite rivalité sur d’autres points : une rivalité sportive pour les places européennes, notre amitié avec les supporters du LOSC… Néanmoins, on n’oublie pas que Gervais Martel a sauvé notre club en 2002 en rachetant à bon prix trois jeunes espoirs de notre centre de formation, qui n’ont jamais performé par la suite. Juste parce qu’il estimait que la place de l’OGC Nice était en 1ère division. On a donc nos différents, mais tout de même un certain respect. CSO : Place au terrain maintenant, te risquerais-tu à un petit pronostic ? SN : Un nul 1-1. Trop d’incertitudes de notre côté pour espérer une victoire nette. Maintenant, je ne sais pas comment les joueurs vont gérer la reprise après cette pause inédite. Peut-être qu’on a une carte à jouer, avec un effectif plus expérimenté. CSO : Le mot de la fin ? SN : Je suis très heureux de voir un club historique comme Lens renaître de ses cendres, tout en proposant un projet cohérent et séduisant ces dernières saisons. Je vous souhaite le meilleur classement possible en fin de saison, pourquoi pas une petite campagne européenne même. Mais bon, derrière l’OGC Nice quand même ! Merci à Sky de Sky Nissa (@pantalon_blanc) pour ses réponses et sa sympathie !