CULTURE SANG & OR

Interviews

ITW LENS – CLERMONT AVEC SPACE CF63

Dernier match avant la trêve dans l’antre de Bollaert. Le Racing se trouve bien au chaud à la deuxième place de cette Ligue 1 et est assuré d’y rester à la fin de ce « premier championnat ». De quoi voir le match qui vient avec un peu plus de sérénité. Mais sérénité ne veut pas dire détente. Le Racing devra aller chercher chaque point et ne pas se laisser surprendre. Samedi soir, le Racing reçoit une équipe de Clermont joueuse, bien placée en championnat et à qui les déplacements réussissent bien. Nous avons tenté de prendre la température actuelle avec Guillaume du Space CF63 . Culture Sang et Or: Tout d’abord, qui se cache derrière “Space CF63 » ? SCF63 : Alors je suis Guillaume, un vrai passionné du Clermont Foot depuis petit. J’allais déjà au stade avec mon père contre Noisy le Sec en National. Jamais on n’aurait imaginer voir le CF63 en Ligue 1, c’est incroyable. Dans la vie je suis Community manager, j’ai mon entreprise de communication ou je m’occupe des réseaux sociaux des entreprises ou associations, créations visuels etc … je m’occupe notamment du club de Moulins Yzeure Foot en N2. CSO : Clermont a fait plutôt un bon début de saison en produisant du jeu et possède de belles individualités. Quel sont pour vous les satisfactions de ce début de saison ? SCF63 : Oui très bon début. Les satisfactions selon moi, forcément il y a Mory Diaw, notre gardien qui réalise un début de saison incroyable, un poste qui nous faisait défaut avant. Alidu Seidu impressionne de plus en plus également. CSO : Clermont, à l’heure actuelle est à une prometteuse 10eme place mais fait un peu de surplace ces derniers matchs (1V, 3N et 1 défaite sur les 5 derniers matchs), as-tu une explication sur cette petite baisse de forme ? SCF63 : Je pense qu’il y a peut-être un peu de fatigue aussi, et quelques absents. Le souci est que l’on n’arrive jamais à bonifier une bonne performance. On va faire le nul à Nantes, pour ensuite être incapable de battre Montpellier. C’est difficile à domicile contre les concurrents aussi, défaite contre Troyes et Brest. Mais attention, on est meilleurs à l’extérieur contre les gros 🤣. CSO: Vous sortez d’un nul très frustrant contre Montpellier (avec 2 penaltys ratés), pensez-vous que cela puisse jouer sur le moral de l’équipe ? SCF63 : Oui, 2 penaltys ratés certes, ça fait mal, mais je ne pense pas que cela joue. Le groupe, comme tous les ans, et très soudé à Clermont et on saura qui ne pas faire tirer la prochaine fois 🤣. Sérieusement, je pense qu’on sait qu’on n’a rien à perdre chez vous donc tout à gagner ! Pas de pression ! CSO : Vous rencontrez un RC Lens confiant, en pleine forme, deuxième du championnat et qui vient d’enchaîner 4 victoires consécutives. Quelle pourrait être la tactique pour nous faire déjouer ? SCF63 : On se déplace à Lens comme j’ai dit, avec rien à perdre. Adopter une tactique je ne sais pas, je pense que Clermont doit aborder le match comme lors des déplacements à Monaco (1-1) ou encore Nantes (1-1), en jouant avec ses forces. CSO : Un pronostic ? SCF63 : Pronostic 1-1, j’aimerais vraiment que Clermont soit la première équipe à ne pas perdre dans votre magnifique stade. But de Abdul Samed pour Lens (car on l’aime trop) et Caufriez pour Clermont ! CSO : Le mot de la fin ? SCF63 : Un grand merci à vous pour cet interview, que le meilleur gagne, et une belle saison à nos amis lensois, vous le méritez ! Merci à Guillaume du Space CF63 (@SpaceCf63) pour sa disponibilité et ses réponses

ITW LENS – CLERMONT AVEC SPACE CF63 Lire la suite »

Interview de Vincent Deby, réalisateur de « De cœur et d’or »

Le réalisateur Vincent Deby a accepté de répondre aux questions de Culture Sang & Or avant la diffusion ce soir de son documentaire « De cœur et d’or » consacré au RC Lens Féminin. ENTRETIEN. Culture Sang et Or : Bonjour Vincent, peux-tu te présenter à nos lecteurs ? Vincent Deby : J’ai 45 ans. J’ai commencé le journalisme début 2000 en radio locale, puis nationale. Ensuite, j’ai été journaliste reporter d’images dans une chaîne info. Je suis réalisateur de documentaire depuis 5 ans. Et j’ai notamment réalisé la série documentaire sur les pros hommes en 2020 pour la chaîne l’Equipe. CSO : Peux-tu nous expliquer comment tu en es arrivé à faire ce documentaire ? VD : C’est la société de production Quad et Luc Dayan et François Pesenti qui m’ont rappelé pour réaliser ce film. Naturellement, je connaissais Lens et le club et tout a commencé comme ça … CSO : Que voulais-tu montrer dans ce documentaire ? VD : Je ne voulais surtout pas les comparer aux hommes mais montrer par des portraits croisés leur amour pour le foot, leurs difficultés et leur détermination. C’est par cette description naturelle qu’on peut se rendre compte du gouffre entre pratique féminine et masculine. Nous avons eu une grosse coupure en novembre 2020 avec le deuxième confinement. Elles ont été encore plus touchées que les pros. Elles n’avaient pas le droit de jouer. Ça a été très dur pour elles. Et puis je voulais montrer ce groupe, la joie de se retrouver. Et à la tête de laquelle il y a une personne hors du commun : Sarah M’Barek. CSO : Comment s’est passé le tournage ? VD : Il fallait tourner les matchs et les séquences hors foot pour comprendre leur parcours. Il fallait s’intéresser à quelques joueuses aussi. Car on ne peut pas faire un film chorale sur chacune des joueuses. Et puis, il fallait faire des choix sur les matchs. Quels matchs suivre ou ne pas suivre. Ce fut un arbitrage assez complexe. Donc on y est allé au fur et à mesure dès qu’une actu s’y prêtait. Dans un club de foot, il se passe des choses tous les jours. Il fallait accepter de ne pas pouvoir tout suivre. C’est une frustration qu’il fallait gérer. CSO : Comment on s’immisce dans un vestiaire, qui plus est féminin ? VD : Tout d’abord on explique d’où l’on vient et ce qu’on veut faire. Et la confiance vient petit à petit. Sarah et son staff étaient déjà très disponibles et ouvertes à l’idée d’un film. Je les remercie pour leur accueil. CSO : Tu as appris pendant le tournage la maladie de la coach. C’est évoqué dans le documentaire ? De quelle manière ? VD : Nous l’évoquons oui mais de manière pudique. C’est Sarah qui en parle avec ses mots. La santé, c’est vraiment un des éléments les plus intimes d’une vie. Je tenais à respecter Sarah et son intimité. Respecter ce temps. CSO : Qu’est-ce qui t’a le plus marqué pendant le tournage ? VD : Ce qui m’a le plus marqué c’est cette simplicité chez elles, cet esprit joyeux, ce groupe sain qui m’a accueilli toujours avec le sourire. Je crois pour connaître un peu la région que c’est votre ADN. Je l’aime votre ADN ! CSO : Tu continues de suivre l’équipe depuis la fin du tournage ? VD : Je regarde tous les résultats des filles et des garçons. Et je suis très heureux pour elles et eux. Car ça se passe très bien. J’avais déjà beaucoup d’intérêt pour Lens. Et je peux dire que je suis devenu désormais un vrai supporter du RCL ! Merci à Vincent Deby d’avoir pris le temps de nous répondre. Le documentaire « De cœur et d’or » est diffusé ce vendredi peu avant 21h00 sur Canal+ Foot.

Interview de Vincent Deby, réalisateur de « De cœur et d’or » Lire la suite »

ITW LENS – TOULOUSE avec LESVIOLETS.COM

Une nouvelle victoire de prestige à mettre à l’actif du Coach Haise qui nous place parmi les prétendants sérieux au haut de tableau. Se profile maintenant une série de trois matchs qualifiés de plus « abordables ». Toulouse est la première à se présenter à Bollaert. Équipe joueuse et surprise de ce début de saison, le Téfécé se déplacera sans pression afin de perturber notre belle machine. Les joueurs du coach Montanier vont tout faire pour accrocher quelque chose dans le Nord. Nous avons posé les questions à Jean Baptiste de lesviolets.com qui nous éclaire sur l’état d’esprit de l’équipe et les joueurs qui viendront nous défier ce vendredi. Culture Sang et Or : Tout d’abord peux-tu nous présenter LesViolet.com ? Les violets : lesviolets.com est un média d’actualité sur le TéFéCé qui a fêté ses 15 ans cette année. Nous sommes un site internet et on relaye une quinzaine d’informations chaque jour autour du TéFéCé , que ce soit en ligue 1 ou quand nous étions en ligue 2 avec des interviews, des infos inédites, des débats, des sondages… tout ce qui tourne autour de l’actualité du TéFéCé . Nous sommes un média indépendant. CSO : Toulouse fait un très bon début de saison et est loué pour son beau football. De votre point de vue de supporter, comment juges-tu votre début de saison ? Les violets : Notre début de saison est très satisfaisant. On a connu trois phases dans le début de saison du TéFéCé. La première c’est une phase très correcte avec un match nul inaugural contre Nice et une victoire à Troyes. La Deuxième phase, un peu plus compliqué, où on a enchaîné les défaites contre le PSG ou à Nantes, il y a eu une mauvaise série ensuite de la fin de l’été au début du mois de septembre et puis là, depuis quatre matchs, on s’est remis à gagner au Stadium. Sur les quatre derniers matchs au Stadium, c’est trois victoires et un nul. On est allés chercher un bon match nul à Lyon ce qui permet au TéFéCé de s’éloigner de la zone rouge et de revenir au milieu du tableau, qui est un objectif qui est désormais tout à fait atteignable. Donc vraiment convaincant ce début de saison du TéFéCé. CSO : Toulouse sort d’un match très frustrant la semaine dernière face à Strasbourg. Ce match peut-il encore perturber vos joueurs ? Les violets : Non je ne vois pas en quoi le match contre Strasbourg pourrait être frustrant. Je pense même qu’il est plutôt motivant. On a bien joué pendant 65-70 minutes. Toulouse à dominé les débats et Toulouse méritait de gagner cette rencontre. Malheureusement il y a eu un fait de jeu sur le penalty sifflé avec une double peine : le carton rouge de Nicolaisen qui sera donc suspendu contre contre Lens. Ceci a relancé la rencontre et on a fini à 2-2. Ça reste néanmoins un bon résultat contre une équipe qui a joué le haut du tableau l’année dernière. Donc, non, je ne pense pas que ça puisse perturber les joueurs. Je pense qu’on reste sur notre dynamique de matchs sans défaites. On aurait préféré les 3 points mais ce n’est pas un mauvais point qu’on a pris dimanche dernier au Stadium. CSO : Van Den Boomen, Aboukhal, Ratao, Dejaegere, Dupé, Spierings et Issiaga Sylla (passé dans nos rangs en 2020-2021) : des noms bien connus des amateurs de foot pour leurs excellentes performances depuis le début de la saison. Si tu ne devais en citer qu’un seul dont le RC Lens devrait se méfier ? Les violets : Je pense que le joueur dont il faut avoir le plus peur, c’est Branco Van den Boomen qui est notre maître à jouer, milieu de terrain, néerlandais, recruté pour 350 000 € en 2020, en D2 néerlandaise, et qui aujourd’hui, est coté a plus de 7 millions par Transfertmarkt. Il est capable de merveilles tant dans le jeu sur des longs ballons que dans sa qualité de passe ou sur les coups de pied arrêtés. Il est capable de marquer et surtout de donner des buts. Il était le meilleur passeur décisif l’année dernière de ligue 2 et même de toute l’histoire de la ligue 2.  Attention aussi au jeune Farès Chaïbi qui a marqué et qui a donné des buts. Il est très en forme depuis 3/4 semaines. C’est un Pitchoun. Il découvre la Ligue 1 cette année et c’est un excellent joueur. CSO : Ce match sera l’occasion d’un retour à Bollaert du Coach Montanier et de Mika Debève. Penses-tu qu’il vont venir avec un petit sentiment de revanche ? Les violets : Je ne pense pas que ce soit dans l’attitude de Philippe Montanier et de Michael Debève d’avoir de la revanche. En revanche, je pense qu’ils peuvent aider dans l’approche du match au niveau de l’ambiance. On sait que le 12eme homme joue souvent son rôle à Lens. Ils ont connu pour ça, donc ils pourront informer les joueurs, les motiver. Je pense que P. Montanier a prouvé des choses dans sa carrière. Ça se passe très très bien à Toulouse, il a été champion de France de ligue 2, il a ramené le club en Ligue 1, ça se passe bien en ce début de saison. Je pense qu’il pense avant tout à son équipe, avant tout à la performance de Toulouse, et je pense que c’est plutôt quelqu’un qui est heureux de retourner à Lens et peut-être même de prouver qu’il est capable de bien jouer avec Toulouse face à une très très belle équipe. CSO : Le match de Deiver Macado sera aussi particulier. Quel souvenir a-t-il laissé chez les supporters violets ? Les violets : Deiver Machado ça a été un déchirement de le voir partir. Il a fait une saison en ligue 2 en 2020-2021 au poste de latéral gauche, et même de piston gauche parce qu’on jouait en 3-5-2 à l’époque, tout simplement exceptionnelle. Cela a été là aussi une belle trouvaille de notre direction. On ne le connaissait pas, il est arrivé et il a tout cassé. Dès son premier match,

ITW LENS – TOULOUSE avec LESVIOLETS.COM Lire la suite »

Féminines : Interview d’Olivier, fondateur de Ladies de Nantes

Culture Sang et Or a l’habitude de proposer des interviews de supporters adverses avant les matchs des pros. Une fois n’est pas coutume, c’est une interview d’un supporter adverse d’une équipe féminine que nous vous proposons : celle d’Olivier, supporter nantais et fondateur du média Ladies de Nantes, dédié à la section féminine du FC Nantes. Rencontre avec un passionné avant le Lens – Nantes de ce dimanche après-midi. Bonjour Olivier, peux-tu te présenter à nos lecteurs ? Je m’appelle Olivier, je suis né à Nantes il y a quarante ans. J’y suis développeur d’applications informatiques, même si j’ai élu domicile en Vendée. Cela fait 25 ans que je supporte le FC Nantes. J’ai loupé de peu l’équipe extraordinaire de 95 mais, dans ma famille, le foot n’était pas aussi présent qu’aujourd’hui. En ce qui concerne les féminines, j’ai commencé à m’intéresser au football féminin il y a plus de 10 ans. D’abord par l’équipe de France parce qu’elle commençait à être diffusée sur la TNT et son bon parcours en Coupe du Monde 2011 me changeait de l’équipe masculine pitoyable à Knysna. Ensuite, j’ai entendu parler de la création d’une section féminine au FC Nantes. J’ai d’abord suivi cela d’assez loin via le forum du club. Puisque la section partait du plus bas niveau, les matchs étaient totalement à l’avantage des Canaries. Quand elles sont arrivées en division Régionale 1 (troisième division), c’était plus simple d’avoir des informations sur l’effectif et les matchs. C’est là que j’ai vraiment commencé à m’y passionner. Je ne les ai plus quittées depuis : d’abord, par “La Maison Jaune”, un site sur toutes les sections du club, que deux twittos locaux ont créé en juillet 2019. Puisque les féminines entamaient leur première saison en D2, c’était une belle opportunité de partager ma passion et de donner envie aux supporters d’apprendre à les connaître et d’aller les voir. Cet été, tu as lancé Ladies de Nantes, média consacré exclusivement à la section féminine du FC Nantes, peux-tu nous en dire plus ? La question de créer un site consacré aux féminines se posait depuis quelque temps pour moi. Au mois d’avril dernier, j’ai compris qu’il était temps de franchir le pas. Gérald (photographe) et Fabrice (rédacteur) m’ont suivi (ils étaient déjà de la précédente aventure). Clément, un ami journaliste chez Radio France, nous a rejoints car l’idée lui plaisait. Il s’occupe du podcast et m’aide beaucoup de par ses connaissances métier. L’équipe va être amenée à grandir dans plusieurs domaines. J’ai créé le site WordPress, l’identité graphique et la vidéo de lancement, mais je ne suis expert en rien de tout cela. Ça finira par manquer pour passer de nouveaux caps. LDN parle de la réserve et des U19 parce qu’à Nantes, on attache une grande importance à la formation. On aime savoir quelles seront les pépites de demain. Des joueuses comme Leïla Peneau et Laureen Oillic, il y a toujours une fierté supplémentaire de les voir évoluer. Après avoir manqué la montée de peu la saison dernière, on s’attendait à voir Nantes jouer à nouveau les premiers rôles cette saison et on assiste finalement à un début de saison cauchemardesque. Comment l’expliques-tu ? Cette montée ratée, elle a fait beaucoup de mal. Mentalement, c’était très difficile à encaisser. Une de nos joueuses a décidé d’arrêter le foot, une autre préfère le rythme de matchs de la réserve. D’autres ont été remerciées par le club puis certaines ne pouvaient pas attendre une saison de plus avant de jouer en D1. Finalement, on a recruté une équipe entière. Dans tel cas, soit la mayonnaise prend tout de suite de par les qualités intrinsèques des joueuses, soit ça met du temps. Malheureusement, on est dans le second cas : les recrues n’ont pas encore le rendu espéré et les quelques titulaires de la saison passée me semblent désemparées par la situation. Ce n’est pas un hasard si on retrouve les deux équipes qui ont été les plus actives au mercato estival en bas de classement. Un collectif, ça se construit dans le temps, pas dans l’urgence. Et pour ne rien arranger, il y a six descentes cette saison : l’urgence est déjà là. Dans ce contexte, le FC Nantes Féminin a-t-il revu ses objectifs à la baisse ? Le FC Nantes a récemment communiqué sur le nouvel objectif : éviter la descente en D3. On est à 13 points du RC Lens et du FC Metz, actuels leaders, donc pour la montée, c’est définitivement enterré. Et depuis le match décisif perdu contre Issy, le maintien a déjà du plomb dans l’aile : neuf points de retard sur le premier non-relégable Strasbourg. Je veux bien croire qu’on a une belle équipe sur le papier et que les concurrents feront des erreurs, mais ça me semble désormais présomptueux d’espérer un maintien fin mai. J’espère au moins que l’équipe va tout faire pour montrer un meilleur visage, qu’il y ait maintien ou pas. Quelques mots sur le RC Lens Féminin ? Le RC Lens féminin me surprend très agréablement : pour un club créé par fusion avec Arras il y a trois ans, la progression est fulgurante. Déjà la saison dernière, sans un mauvais démarrage et une fin de saison difficile, elles jouaient pleinement la course à la montée. Avec les dernières révélations sur la santé de Sarah M’Barek, on comprend très bien pourquoi Lens n’a pas su maintenir le rythme. À l’inverse, son retour sur le banc amène un supplément d’âme. Pour avoir vu quelques buts par vidéo, j’ai l’impression de revoir l’animation offensive du FC Nantes de la saison dernière. J’ai beaucoup de considération et de respect pour votre coach. Je l’ai croisée à la Jonelière il y a trois ans. Sur les réseaux sociaux, elle est accessible. Et son combat contre la maladie, c’est une leçon de courage et d’abnégation. Je lui souhaite d’être nommée à la tête de l’Équipe de France. Quelle joueuse lensoise t’inquiète le plus pour ce match ? Je ne vais pas être très original : Namnata Traoré. Notre défense peine à trouver ses marques

Féminines : Interview d’Olivier, fondateur de Ladies de Nantes Lire la suite »

ITW MARSEILLE – LENS avec Guillaume TARPI

La marche en avant est de nouveau enclenchée d’autant que le derby semble être digéré. Après une victoire poussive face à Montpellier se profile le choc de cette journée : le déplacement chez nos désormais concurrents, l’Olympique de Marseille. Premier vrai gros test pour le Racing face à une équipe en plein doute mais capable de sortir des grosses prestations. Il faudra être solide et sortir un match de qualité pour confirmer notre statut et définitivement basculer du bon côté avant les 2 dernières rencontres pré-Coupe du Monde. Nous avons donc posé quelques questions à Guillaume Tarpi, fidèle Olympien, pour juger les forces en présence. Culture Sang et Or : Marseille – Lens, le choc de cette 12eme journée. Comment ce match est-il attendu par vos supporters ? Guillaume Tarpi : Les matchs entre les deux équipes sont toujours très agréables à regarder. Deux équipes portées vers l’avant, qui nous offrent souvent des matchs à rebondissements. Les équipes, comme les supporters, se respectent et s’apprécient. C’est un match déjà très important dans la saison, on ne peut pas se permettre de lâcher des points contre des adversaires directs pour les places européennes. C’est un match très attendu, surtout à domicile. CSO : Marseille reste sur 2 défaites en championnat, je suppose qu’il va y avoir une pression assez grande sur Tudor et ses joueurs ? Guillaume Tarpi : Je ne pense pas que Igor Tudor ait une très grosse pression, mais oui, ce match est important pour ne pas tomber dans une dynamique négative. Il faut se mettre dans les meilleures conditions possibles avant la Ligue des Champions et surtout retrouver nos bons résultats de début de saison en championnat. CSO : Un des chouchous de Bollaert est arrivé chez vous cet été. Comment juges-tu l’adaptation et le début de saison de Jonathan Clauss ? Guillaume Tarpi : Jonathan Clauss s’est très bien intégré. Il a eu la chance de déjà connaître plusieurs joueurs de l’effectif, ce qui l’a beaucoup aidé dans son adaptation. Il est l’un de nos meilleurs joueurs depuis le début de saison, souvent dangereux offensivement et n’hésitant pas à faire les efforts. Il est très souvent utilisé, ce qui lui a coûté une blessure récemment, mais Tudor n’a pas vraiment le choix. CSO : Gigot suspendu et Bailly forfait, l’OM va devoir une nouvelle fois composer pour sa défense centrale. Se profile aussi Francfort mercredi en Ligue des champions. Comment vois-tu la composition de l’OM pour ce match ? Guillaume Tarpi : Je pense que Kolasinac sera associé à Mbemba et Balerdi. Touré est certainement jugé un peu trop juste pour des matchs à enjeu comme celui-là. Cette défense a plutôt bien fonctionné jusqu’à présent, même si Kolasinac ne pourra sans doute pas tenir les 90 minutes, il pourrait être ménagé sur la fin, surtout avec le doute de la présence ou non de Bailly mercredi. CSO : Le racing a repris sa marche en avant après sa défaite dans le derby. Mis à part cet accident, comment juges-tu le début de saison du Racing ? Des joueurs dont tu te méfies particulièrement ? Guillaume Tarpi : Lens est toujours une équipe très agréable à regarder, qui garde ses certitudes dans le jeu, peu importe l’adversaire. Ils se battent pour les places européennes régulièrement désormais et c’est un adversaire à ne pas sous-estimer. Le collectif de Lens peut être dangereux avec leurs projections vers l’avant, avec un milieu solide. Même si plusieurs joueurs de qualité composent cette belle équipe. CSO : J38, Lens-ASM, égalisation de Ganago à la 96eme qui envoie Marseille directement en ligue des champions, on peut se dire que c’est le moment de renvoyer l’ascenseur (rire) ? Guillaume Tarpi : Haha, on vous remerciera jamais assez pour ce but, qui a sans doute renforcé l’amitié entre les deux clubs ;). L’OM aura peut-être l’opportunité de renvoyer l’ascenseur en fin de saison qui sait… mais ce soir c’est chacun pour soi et que le meilleur gagne. CSO : Un pronostic ? Guillaume Tarpi : Je vais me risquer à parier sur une courte victoire de l’OM 2-1. CSO : Le mot de la fin ? Guillaume Tarpi : Bonne chance pour ce soir, que le meilleur gagne (et allez l’OM) ! Merci à Guillaume (@GuillaumeTarpi) pour sa sympathie et la rapidité de ses réponses

ITW MARSEILLE – LENS avec Guillaume TARPI Lire la suite »

ITW LENS-MONTPELLIER AVEC ALLEZ PAILLADE

Ce qui devait un jour arriver est arrivé. Lens a connu sa première défaite de la saison. Au plus mauvais endroit et au plus mauvais moment. Après une semaine perturbée par les modifications d’organigramme et une défaite dans le derby, comment notre équipe va t-elle s’en relever ? En face, pour cette nouvelle communion à Bollaert, Montpellier. Un adversaire souvent coriace mené par son capitaine Teji Savanier mais aux résultats aléatoires depuis quelques mois. Adversaire idéal pour se remettre la tête à l’endroit ou véritable premier coup d’arrêt dans une saison si prometteuse.  Nous avons posé la question à Allez Paillade. Culture Sang et Or : Le mercato d’été de Montpellier a été plutôt calme. Avec un peu de recul comment juges-tu celui de ton club ? Allez Paillade : Le recrutement a été fait avec les moyens financiers compliqués, c’est à dire avec pas mal de joueurs libres (Khazri, Nordin), prêt avec option d’achat pour Falaye Sacko et l’achat de Christopher Jullien. Le recrutement est qualitatif, c’est plutôt le collectif qui peine à avoir une vraie cohérence.  CSO : Montpellier a eu une fin de saison 2021/2022 délicate, une intersaison un peu compliquée et un début de saison assez irrégulier. Comment expliques-tu que Montpellier soit autant en difficulté ces derniers mois ? AP : C’est difficile à expliquer. Montpellier a des joueurs de qualité, avec de l’expérience, associé à des jeunes du cru (Nicolas Cozza, Maxime Estève et Elye Wahi notamment). Il y a un problème mental, notamment sur la deuxième partie de saison dernière où ils n’ont jamais su relever la tête. Certains l’expliqueront par le prisme de l’entraîneur, je ne suis pas de ce côté-là car il a révélé de nombreux jeunes. Malheureusement, c’est vrai que les résultats sont en dent de scie. Il y a aussi pas mal de pépins physiques donc il y a peut-être quelque chose à revoir du côté de la préparation notamment. CSO : Pour prolonger la question, il semblerait que Teji Savanier soit moins influent (ou moins décisif) dans le jeu de votre équipe. Montpellier est-il en train de vivre une fin de cycle à l’image de son capitaine ? AP : Téji Savanier a prolongé cet été donc je ne pense pas qu’il soit en fin de cycle. Il est moins influent dans le jeu, il a encore ses gestes d’humeur parfois qui lui valent des expulsions. Il reste quand même un joueur au-dessus techniquement et qui peut faire basculer un match à tout moment. La fin de cycle pourrait arriver s’il n’y a pas suffisamment de points avant la coupe du monde, ce qui coûterait certainement la place à Olivier Dall’Oglio. CSO : Comment juges-tu le début de saison du Racing ? Appréhendes-tu cette confrontation ? AP : C’est un très bon début de saison. C’est une équipe équilibrée, combative, avec un sacré public. La défaite dans le derby va peut-être laisser des traces.  Je n’appréhende pas particulièrement cette rencontre mais je sais que ce sera un match difficile samedi soir. Si Montpellier ne met pas tous les ingrédients, la soirée pourra être très longue.  CSO : Lens aussi sort d’une défaite particulière après une série de 17 matchs sans défaite, penses-tu que cela puisse lui mettre un coup d’arrêt dans son parcours quasi sans faute ? AP : Oui, une défaite dans un derby peut laisser des traces. Après, ils vont avoir à cœur de se rattraper devant leur public. Je pense qu’au niveau de la mentalité, ils sont dans le coup, donc cette défaite va simplement les remettre dans le droit chemin mais je ne me fais pas de soucis pour le Racing Club de Lens. Après, si le réveil pouvait attendre une semaine de plus, je veux bien (rires).  CSO : Te risquerais-tu à un pronostic ? AP : Oui je vais m’y tenter même si je ne suis pas spécialiste. J’aimerais accrocher au moins un point mais je n’y crois pas. Il y a trop de manques du côté du MHSC. Donc à contre cœur, je vais dire une victoire des Sang et Or deux buts à un. CSO : Le mot de la fin ? AP : J’espère qu’on va assister à une belle rencontre avec une belle ambiance. Je souhaite le meilleur au Racing pour cette saison, un club historique de notre championnat. Merci à Florian d’ allezPaillade.com pour la rapidité de ses réponses.

ITW LENS-MONTPELLIER AVEC ALLEZ PAILLADE Lire la suite »

ITW NANTES – LENS AVEC LA TRIBUNE NANTAISE

Le dernier match avant la trêve internationale. Le racing est en ce moment sûr de ses forces, de ses hommes et de son football. Rien ne semble pouvoir atteindre ce groupe. Sauf que, à la faveur d’une charge aux abords de la surface Troyenne, l’équilibre de la défense lensoise a été remise en cause suite à la blessure de notre Jo Gradit. Nul doute que notre coach saura trouver une solution à ce coup dur à la veille d’un déplacement chez une équipe qui ne nous a pas vraiment réussie la saison dernière, le FC NANTES. Dans quelles dispositions seront les canaris ? Extenués par leur match de coupe d’Europe ou surmotivés devant leur public ? Nous avons posé la question à LA TRIBUNE NANTAISE. Culture Sang et Or : Bonjour, tout d’abord, qui se cache derrière Tribune Nantaise ? La Tribune Nantaise : Bonjour, je m’appelle Morgan Lavergne et je suis le cocréateur du media tribunenantaise.fr.  Après 10 ans dans le milieu de la radio, je suis désormais à la tête d’un nouveau beau projet autour du monde des supporters de football. Celui de mon club de cœur : le FC Nantes. CSO : Le match de ce dimanche se situe au sein de 2 semaines compliquées pour le FC Nantes. Défaite face à Lorient après une grosse débauche d’énergie contre l’Olympiakos. Cette semaine c’est un déplacement à Qarabag qui sera au programme. Craignez-vous que cela puisse laisser des traces sur votre équipe ? LTN : Antoine Kombouare l’a répété plusieurs fois en conférence de presse, il ne veut pas entendre parler de « fatigue ». La défaite contre Lorient (après l’ouverture du score nantaise) n’aurait pas dû avoir lieu. Les Canaris, par manque d’intensité, ont encaissé des buts qu’ils n’ont pas l’habitude de prendre. Je pense que les faits de jeu (arbitraux) face au PSG (buts litigieux) et Lorient (second but de Ganago refusé) jouent également sur le mental des joueurs lors des rencontres. Lens, comme la saison dernière, est une équipe très dangereuse. Cela étant, cette fois, l’intensité nantaise devra être présente pour récupérer des points à tout prix. Et n’oublions pas que l’on joue à domicile. À la maison, poussés par leur public, les Canaris sont très solides. CSO : Lors du mercato estival, on a senti (une habitude vue de l’extérieur) de la tension entre Antoine Kombouaré et le président Kita. Malgré cela comment juges-tu, au final, votre mercato ? LTN : Je trouve notre Mercato en demi-teinte. On a été agréablement surpris par les coups de poker réussis sur l’attaque. Pas des joueurs brillants aux premiers abords mais d’une grande efficacité dès leur premier match. Concernant le côté droit… c’est catastrophique… nous n’avons pas de quoi jouer au football. Certains parlent d’une éventuelle arrivée de Centonze… mais il ne faut pas rêver je pense. CSO : Vous avez récupéré lors des dernières heures du mercato Ignatus Ganago.  Comment sens-tu son intégration au sein du groupe et son rendement sur les premiers matchs ? LTN : Dès ses premières entrées en jeu, Ganago a montré énormément de volonté et de joie à pouvoir retrouver les terrains de foot. L’image la plus marquante est celle lors de son premier but le weekend dernier et le câlin immédiat pour Antoine Kombouaré. A la mi-temps il avait rajouté : « Je suis content car je joue dans un club qui me veut ». Et ça se ressent sur le terrain, beaucoup d’envie récompensée le week-end dernier. Il vient apporter un peu de profondeur de banc à cette équipe qui en a terriblement besoin. CSO : Dans ce contexte de matchs à répétition, vous allez recevoir le RC Lens qui reste invaincu depuis le début de la saison et qui en ce moment fait forte impression. Craignez-vous ce match ? LTN : Je ne crains pas ce match, je crains l’équipe. J’ai hâte, au contraire, de voir ce beau spectacle entre une équipe en forme et une équipe forte à domicile qui voudra absolument gratter des points ! CSO : L’année dernière votre équipe est restée invaincue contre Lens. Quel dispositif Antoine Kombouaré va-t-il mettre en place pour tenter de le rester ? LTN : Honnêtement. Aucune idée du dispositif. La victoire contre Lens à la Beaujoire la saison dernière s’était jouée sur un changement de dernière minute et un Simon supersub. Je pense qu’on pourra en savoir plus après le match contre Qarabag. CSO : Un petit pronostic ? LTN : Les Canaris montrent un beau visage, j’ai envie de croire que les joueurs d’Antoine Kombouaré apprennent de leurs erreurs (contre Lorient). À la base j’aurai misé sur un match nul, mais le manque de points étant flagrant, j’ai envie de croire à une débauche d’énergie pour aller chercher une victoire surprise face à Lens. CSO : Le mot de la fin ? LTN : Bon match ! Un plaisir de voir le RC Lens commencer si bien la saison. Aucune défaite jusqu’à présent, c’est mérité. Que le meilleur gagne dimanche à la Beaujoire ! Merci pour cet échange. Un grand merci à La tribune Nantaise (@TribuneNantaise et www.tribunenantaise.fr) pour leur disponibilité et leur sympathie.  

ITW NANTES – LENS AVEC LA TRIBUNE NANTAISE Lire la suite »

A la rencontre de SportsDynamics, partenaire du RC Lens

Pour beaucoup d’initiés, la réussite sportive du RC Lens n’est pas une si grande surprise que ça. En effet, dans les coulisses du monde du ballon rond, les Sang et Or jouissent d’une très belle réputation, et sont considérés comme un des clubs qui travaillent le mieux en France. Franck Haise ne cesse de répéter que les performances de ses hommes sont la conséquence d’un travail collectif parfaitement orchestré, et basé sur une entente parfaite entre toutes les composantes du club : direction, entraîneur, staff, pôle performance. L’humilité au service de l’ambition, par le travail. Mais nous pourrions également parler d’innovation. Car en parallèle, le RC Lens continue d’investir dans des outils à la pointe. Parmi elle, la solution de SportsDynamics, que nous avons le plaisir de vous présenter aujourd’hui au travers d’un entretien exceptionnel avec Arnaud Santin, CEO et cofondateur de l’entreprise.  Bonjour Arnaud, est-ce que tu peux te présenter auprès de notre communauté ?  Je m’appelle Arnaud Santin, je suis dans l’industrie du sport depuis la fin de mes études, domaine qui me passionne depuis que je suis jeune. J’ai travaillé dans différentes agences, vendant du sponsoring à l’international et dirigeant des événements comme des courses cyclistes ou à pieds. J’ai rencontré mon actuel associé Vincent Bacot à la fin de son cycle de recherche au sein des labos du CNRS et de l’école Polytechnique, alors qu’il souhaitait lancer une société liée à la technologie qu’il avait brevetée. On a alors lancé SportsDynamics fin 2019 avec pour ambition de révolutionner la manière dont la data était traitée. Dans le football dans un premier temps, puis dans le sport de manière plus générale, avec des applications possibles dans de nombreux sports collectifs et le tennis notamment. Comment se met en place votre technologie ?  Avec des technologies de tracking. Le tracking, c’est le fait d’identifier la position des joueurs. Il en existe trois types sur le marché. Le GPS, qui est celui qui est le plus utilisé lors des entraînements et en match, et dont la principale limite réside dans le fait que d’un point de vue tactique, les données de l’adversaire et du ballon sont inaccessibles. En post-match, on ne peut analyser que des données finalement très physiologiques. C’est fiable, mais limité. Le second tracking que l’on utilise, c’est le tracking dit optique, à partir de caméras installées dans les stades et d’opérateurs comme StatsPerform (LFP) ou Second Spectrum (basket, MLS). C’est la technologie la plus fiable et qui permet de couvrir l’ensemble des 22 joueurs présents sur le terrain, ainsi que le ballon. Enfin, il y a un troisième type de tracking que l’on va appeler le broadcast tracking, qui rend possible la collecte de la data depuis un flux vidéo de type Prime Vidéo ou Canal+. Ces opérateurs de broadcast tracking s’efforcent alors de reconstituer les positions x, y des joueurs sur le terrain et la position x, y, z du ballon tel qu’observé sur le flux. Et ensuite, nous reconstituons l’ensemble des indicateurs tactiques qui sont importants pour nous, ou pour les clubs avec lesquels on travaille. Les opérateurs broadcast tracking sont très intéressants car ils nous permettent de s’affranchir d’installations hardware qui peuvent s’avérer très coûteuses, et qui nécessitent des partenariats. Qui dit données, dit partage. Comment cela se met en place ?  Généralement, une ligue ne voudra pas partager les données de tracking (brutes ou traitées) auprès d’acteurs étrangers. Et ce pour des raisons que l’on peut comprendre. Si on veut travailler avec des clubs sur le recrutement de joueurs évoluant à l’étranger, on va être contraints de travailler avec des données accessibles, généralement issues du broadcast tracking.  D’un point de vue personnel, j’ai tendance à penser que la plupart des ligues gagneraient à ouvrir les accès à leurs données. En France, par exemple, la totalité des clubs se doivent de vendre, y compris le PSG. Pour vendre des joueurs, il faut les valoriser, et les datas le permettent. Si les clubs étrangers des ligues anglaise, allemande ou espagnole avaient accès à un maximum de données françaises, cela leur permettraient d’identifier les pépites qui collent à leur modèle de jeu et qui ne sont pas forcément repérables à la vidéo ou à l’œil nu du recruteur. Des données très spécifiques peuvent mettre en valeur des profils de joueurs. Aujourd’hui, on est plus dans une logique de protection des données, d’une limitation du partage, parce qu’il y a des aspects de RGPD ou plus globalement de politique qui entrent en jeu.  On a tous connu les statistiques Canal+ des années 1990-2000, qui étaient au final relativement creuses et ne mettant en valeur que les joueurs en bout de chaîne, à savoir le but ou le passeur. Par l’intermédiaire de votre solution, vous permettez de valoriser un joueur clef d’un système de jeu qui, si l’on ne se référait qu’à la statistique dite grand public, n’aurait pas un rendement intéressant voire serait même carrément invisible ?  Absolument, il y a des profils de joueurs que l’on va avoir du mal à mettre en valeur avec de la data statistique dite classique, visuelle ou historique. Je pense notamment aux milieux récupérateurs ou aux défenseurs. Même les données physiologiques, comme la distance parcourue ou le nombre de sprints à haute intensité, ont leurs limites. En fait, tout dépend du respect de la consigne du staff. Est-ce que le joueur a fait ce qui lui a été demandé ? Si on ne va pas dans ce niveau de détail, il est impossible de dire si tel piston est un bon joueur ou pas. Peut-être qu’il fera x centres, mais si son coach ne le lui demande pas… C’est là où on intervient chez SportsDynamics, dans l’analyse du jeu et des adversaires. On s’évertue à être le plus précis possible dans la personnalisation des indicateurs de performance, afin qu’ils puissent s’appliquer à la vision du football, au modèle de jeu ainsi qu’à l’analyse des adversaires des clubs avec lesquels nous travaillons. Cela permet d’avoir des datas qui non seulement sont scientifiquement meilleures, mais qui

A la rencontre de SportsDynamics, partenaire du RC Lens Lire la suite »

ITW LENS – TROYES avec LE CAFÉ TROYEN

L’euphorie de la prolongation de Captain Seko et de la semaine à 7pts retombée, il est temps pour le RC LENS de remettre le bleu de chauffe pour reprendre sa marche en avant quelque peu freinée par Reims ce week end. Face à nos Sang et Or aujourd’hui, une équipe peut-être un peu trop vite enterrée en début de saison mais qui sort aussi d’une semaine faste (7pts également). L’ESTAC de Bruno Irles se présente ce vendredi à Bollaert pour nous surprendre et tenter d’effacer les fantômes du passé… Culture Sang et Or : Bonjour, pour ceux qui ne vous connaissent pas encore qui êtes-vous ? Le Café Troyen : Trois supporters à s’être lancés pendant le confinement à commenter les matchs de l’ESTAC face à l’Equipe 21. On assure depuis peu les lives sur la chaîne Twitch du club. SCO : Après un démarrage de saison compliqué, il semble y avoir un renouveau dans cette équipe de Troyes. Qu’est-ce qui, d’après vous, a changé la donne ? LCT : 3 matchs et 3 défaites. Certains commençaient déjà à creuser notre tombe et même des pseudos supporters troyens ! Et puis il a suffit d’une semaine à 7 points pour leur couper le sifflet. Ce qu’il s’est passé ? C’est assez flou mais on peut dire que la fin du mercato y est pour quelque chose. Les velléités de départ de certains ont pris un coup d’arrêt, les arrivées ont peut-être rassuré le groupe, je pense à Rony Lopes qui peut nous faire du bien cette saison. CSO : Le mercato s’est terminé la semaine dernière. Êtes-vous satisfait de celui-ci aussi bien au niveau des départs que celui des arrivées ? Quel sont pour vous les pépites à suivre cette année ? LCT : Un mercato qui a eu du mal à se dessiner mais qui au final semble mieux réussi que l’an dernier. Les différents postes ciblés ont trouvé preneur et les joueurs qui n’avaient plus de temps de jeu ont trouvé une porte de sortie. Notre grosse déception reste le départ de Biancone qui avait été un grand artisan du maintien l’an dernier. Au rang des belles trouvailles, je pense à Odobert, jeune de 17 ans arrivé du PSG sans y avoir signé pro ou encore à Bruus, latéral danois qui a vite fait oublier le départ de Kaboré. CSO : Vous allez affronter un Lens qui, en ce moment, marche sur l’eau dans un Bollaert plein comme à son habitude. Je suppose que les mauvais souvenirs de la saison dernière sont encore bien présents dans la tête. Craignez-vous que le scenario se répète ? LCT : Aucun souvenir du match de l’an dernier bizarrement !!! Lens marche sur l’eau, effectivement. Et Troyes ne marque plus à Bollaert (ça fait 6 matchs, depuis 2012 !) Donc quitte à ne pas marquer, il faudra essayer de réaliser notre premier clean-sheet de la saison car vu notre niveau défensivement cette saison, il est possible que le scénario se répète … CSO : Bruno Irles (arrivé en janvier 2022) a réussi à sauver le club l’année dernière. Pensez-vous qu’il va mettre en place un dispositif spécial pour ce match contre Lens ? Le coach semble avoir annoncé en conférence d’avant match qu’il ne ferait pas de plan spécial. On va déjà devoir bricoler encore en défense avec l’absence de Bruus (blessé), de Salmier (suspendu), la 1ère apparition dans le groupe de Conté qui revient de blessure. Pour le reste, on va rester sur du classique avec notre 5-2-3. CSO : Un petit Pronostic ? LCT : En toute objectivité, je vois les troyens s’imposer 3/2. On prend énormément de buts cette saison et on est aussi capables d’en marquer beaucoup. Et on a pris l’habitude de prendre des points quand on ne s’y attend pas du tout (et inversement). Sachant que beaucoup nous voient venir à Lens pour prendre une pilule, on aura une surprise ! CSO : Au fait comment s’est passé votre dernier déplacement à Bollaert (sportif mis à part) ? Un nouveau déplacement pour cette partie ? LCT : Si on se place dans la peau d’un footix qui vient juste voir un match de football, l’expérience était sympa. On aurait aimé déambuler autour du stade, sentir encore plus la ferveur, l’odeur des frites fricadelles… Malheureusement, pas de déplacement cette année car nos jobs respectifs ne nous permettent pas de nous libérer suffisamment tôt vendredi. Mais on sera en live sur Twitch dès 20h et debout sur les 3 buts Troyens !! CSO : Le mot de la fin LCT : Après avoir pris un but par notre ex-joueur de poche, formé au club, en L2 à Bollaert dernièrement #CorentinJean #Tic on espère vraiment ne pas prendre un but par son compère de l’époque #JimmyCabot #Tac ! Merci au Café Troyen (@LeCaféTroyen) pour la rapidité de leurs réponses.

ITW LENS – TROYES avec LE CAFÉ TROYEN Lire la suite »

INTERVIEW REIMS – LENS avec  « Corner à la Rémoise » 

Quelle semaine mes aïeux ! Entre la victoire probante contre Rennes, Le festival contre Lorient et l’étincelante prolongation de Seko Fofana, les supporters n’ont que des étoiles dans les yeux. Néanmoins, le travail est à terminer par un dernier match contre le stade de Reims. Malgré le début de saison un peu chaotique, Reims reprend des couleurs sous l’impulsion de deux joueurs prêtés par Arsenal (Ito et Balogun). Les lensois, galvanisés par ce début de semaine de rêve, concluront-ils sur une nouvelle Masterclass ? Nous avons posé la question au collectif « Corner à la Rémoise » qui nous renseigne sur l’état de forme de nos opposants. Culture Sang et Or : Bonjour, qui se cache donc derrière « Corner à la rémoise » ? Corner à la Rémoise : Nous sommes 4 supporters du Stade de Reims à gérer ce compte depuis 2017 où l’objectif est de relayer les informations sur le club avec second degré. CSO : Le mercato s’est fermé jeudi soir, quel bilan faites-vous de votre côté ? Quel sont, pour vous, les satisfactions de ce début de saison ? CALR : Le mercato est assez satisfaisant. Nous avons perdu deux de nos meilleurs joueurs de la saison passée avec Ekitike au PSG et Faes à Leicester. Mais nous ne pouvions les retenir face à des offres aussi importantes, surtout que notre président avait jugé qu’ils « s’ennuieraient » s’ils restaient. Pour les remplacer Agbadou de Eupen semble un roc défensif intéressant et devant la recrue la plus chère de notre Histoire (10M€) Junya Ito et Folarin Balogun en prêt d’Arsenal font du très bon boulot et espérons-le, feront le spectacle cette saison. Notre effectif a des manques surtout pour jouer avec des pistons comme l’aime Oscar mais il s’adaptera à son effectif qui, si les blessures et suspensions s’estompent, est de qualité. CSO : Après un démarrage difficile, Reims s’est réveillé cette semaine à Angers avec une belle victoire. Votre saison est-elle maintenant lancée ? CALR : Nous avons connu de grosses difficultés en début de saison. Un manque de caractère, de sang froid qui a coûté quelques points. Mais Reims a des qualités individuelles qui font la différence (duo Balogun-Ito, passeurs de qualités comme Zeneli-Cajuste, l’activité d’un Munetsi…) et si ce groupe prend confiance et réussit à finir les matchs à 11 et à aligner la même équipe d’une semaine à l’autre, les performances se répèteront. Notre saison est donc lancée au moment de rencontrer un Lens en grande forme. CSO : On constate un début de saison avec beaucoup de cartons rouges sur tous les terrains de France. Le Stade de Reims a lui-même subit la fureur des arbitres plusieurs fois cette saison. Comment analysez-vous cette « nouvelle mode » ? CALR : Pour les cartons, et sans reprendre ce qu’a déclaré Jean-Pierre Caillot, il y a une impression d’incohérence entre l’arbitrage d’un match à l’autre, que la même faute ne vaut pas la même sanction d’un arbitre à l’autre. Le manque de communication des arbitres envers les acteurs est risible mais comme on n’est pas fichus de leur mettre un micro pour apaiser et parfois aussi calmer les attitudes des joueurs… et on parlera pas de la VAR où on ne veut pas déjuger son collègue, pour soi-même ne pas l’être au prochain match. Le problème est global, il n’y a pas de cabale anti-Reims même si faire arbitrer un match par un ancien sedanais est incompréhensible. Reims doit aussi se discipliner, l’exclusion de Cajuste est pitoyable et aurait pu nous plonger dans le doute. CSO : Vous allez affronter un Racing Club de Lens en état de grâce à qui tout réussi en ce moment. Quel pourrait être le plan d’Oscar Garcia pour résister à la furia lensoise ? De quels joueurs vous méfiez-vous le plus ? CALR : Ce Lens sauce Franck Haise est un bonheur à voir évoluer. Quels que soient les joueurs sur le terrain, l’envie, l’expression collective vont dans le sens du jeu. On a vu que Fofana allait être probablement juste pour Reims, on prend vu sa qualité et son leadership. Le conserver est exceptionnel. Lens évolue avec Sotoca et Openda devant, Oscar devrait donc garder son système à trois centraux. Au milieu il n’hésite pas à faire jouer le frêle mais talentueux Doumbia et avec l’absence de Cajuste, Munetsi-Lopy devrait jouer au milieu. La paire Ito-Balogun devrait vous poser des problèmes par leur vivacité et capacité à se créer des occasions. La tactique d’Oscar pourrait bien répéter celle de Lyon, vous laisser le ballon et contrer en lançant très vite Balogun et Ito. On se méfiera forcément du duo Sotoca-Openda très complémentaire. Il faudra couper les circuits de passes et éviter les nombreux centres de Frankowski ou Cabot. Pour cela nos latéraux/pistons devront sortir un gros match. CSO : Vous risquerez-vous à un petit pronostic ? CALR : Face à ce Lens en grande forme et bien accompagné par son formidable public voyageur, un nul ne serait pas si mal. 2-2 pour un beau spectacle. CSO : Le mot de la fin ? CALR : Merci beaucoup pour nous avoir questionné avant ce Reims-Lens, belle saison à vous et au public sang et or ! Un énorme merci au collectif la Corner à la Rémoise (@A_LaRemoise) pour la rapidité de ses réponses !

INTERVIEW REIMS – LENS avec  « Corner à la Rémoise »  Lire la suite »

Retour en haut