CULTURE SANG & OR

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ITW Lens – Angers avec @sco_1919

Après un accident, on l’espère, la semaine dernière à Brest, le Racing va tenter de se reprendre face à une solide équipe du SCO Angers qui s’est, elle, relancée la semaine dernière face à Lorient. Les Lens/Angers ont rarement profité aux lensois ces dernières années (2 D et 2 N sur les 10 dernières années). Le racing est-il prêt à inverser la tendance ? L’occasion de poser quelques questions au Site & Forum SCO1919. CSO : Après avoir extrêmement bien démarré la saison (victoires contre Strasbourg, Lyon et Rennes entre autres), le SCO, qui semblait un peu marquer le pas depuis les 4 dernières journées, est reparti de l’avant contre Lorient. La machine est-elle relancée ? S&FSCO1919 : Oui sur le plan comptable on peut dire cela. Sur le plan du jeu c’est plus contrasté. Non pas que l’on joue moins bien par rapport au début de saison, mais notre jeu est plus lisible, décortiqué par les adversaires, qui savent donc mettre en place les parades. C’est je pense, ce qui nous a fait marquer le pas depuis octobre au niveau comptable d’une part, mais aussi des scénarios de fin de match pas vraiment à notre avantage et des décisions (ou non décisions) arbitrales contestables et contestées. On a perdu beaucoup de points sur les fins de rencontre.Pour tenter de redonner un nouvel élan au 3-5-2 concocté par Gérald Baticle depuis le début de saison, et pour tenir compte des profils de joueurs et optimiser leur rendement sur le terrain, un petit changement au milieu de terrain a été opéré en inversant le sens du triangle et en installant une pointe basse et donc deux milieu relayeur. Cela a été profitable sur les derniers matchs.Ce qui est sûr, c’est que la victoire face à Lorient redonne une dynamique comptable, mais pas que. CSO : Gérald Baticle a débarqué cet été après 10 ans de Stéphane Moulin. Avez-vous eu peur que la greffe ne prenne pas ? S&FSCO1919 : Forcément on se pose des questions sur la capacité d’un nouveau coach, d’un nouveau staff, à prendre la suite d’un entraîneur emblématique pour le SCO. Surtout quand c’est un entraîneur peu expérimenté sur le poste d’entraîneur principal, qui vient d’un club au contexte très différent d’Angers.Mais dès la présentation à la presse et aux supporters, on a senti que la personnalité de l’homme, en dehors de ses compétences techniques qui ne posaient pas vraiment question avec son expérience lyonnaise aussi longue à ce niveau, pouvait convenir à la mentalité angevine. Calme, posé et courtois.Et puis, ses principes de jeu ont permis d’apporter quelque chose de nouveau ; il a su embarquer les joueurs dans son projet sportif (il faut dire qu’il hérite d’un groupe aux qualités humaines particulièrement développées), mais aussi les supporters et observateurs on changeant un peu le paradigme du club : garder la solidité défensive comme base, mais construire une animation offensive plus affirmée, plus sûre d’elle, capable de tenir le ballon et en s’appuyant, sur les côtés, sur des pistons, rôle clé dans le football moderne. CSO : Vous avez des joueurs de grand talent cette année dans tous les secteurs du jeu (Traoré, Mangani, Boufal, Ali-Cho, Fulgini, Brahimi) je suppose que cela doit être une grande satisfaction pour vous? S&FSCO1919 : Tu peux ajouter à cette liste au moins Cabot !Bien sûr, nous avons un effectif de qualité fait d’expérience et de jeunes talents au gros potentiel. C’est aussi leur adhésion au projet de jeu du coach qui fait qu’ils se sentent bien et évoluent dans d’excellentes conditions. Après, la difficulté dans un groupe c’est que les états de forme et les dynamiques évoluent différemment selon les joueurs. Si je prends l’exemple de Fulgini/Boufal, l’an dernier Angelo a porté à bout de bras l’équipe et était flamboyant alors que Sofiane peinait physiquement et traînait blessure sur blessure. Cette année, Boufal a retrouvé son niveau technique et nous régale sur le terrain alors qu’à contrario Fulgini peine à s’épanouir dans le jeu, il semble court physiquement et perturbé par son transfert avorté. Si les deux jouaient en même temps à leur meilleur niveau, cela pourrait être terrible pour les défenses adverses. CSO : Vous vous déplacez à Lens qui vient de prendre une claque à Brest, est-ce le meilleur moment pour les rencontrer ? S&FSCO1919 : Pas sûr. Certes ils ont montré des failles collectivement et mentalement sur cette rencontre en terre bretonne, mais ils auront aussi à cœur de rebondir vite, d’autant plus devant leur public. A nous de tenir le début de match pour ne pas leur donner trop vite des assurances dans le jeu. CSO : Bollaert sera à guichets fermés, cela promet une grosse ambiance. Pensez-vous que cela puisse être impressionnant pour le SCO ou au contraire décupler sa motivation à faire un gros match? S&FSCO1919 : Ni l’un ni l’autre. La plupart des joueurs du SCO sont habitués aux joutes de la Ligue 1 et sont habitués à ce genre d’ambiance. Je pense toutefois que les joueurs préfèrent des stades remplis et bruyants, donc sans décupler leur motivation, cela va les mettre tout simplement dans les bonnes dispositions de concentration et de détermination pour aborder au mieux cette rencontre. CSO : La fête risque d’être belle, dans une grosse ambiance. Qu’en attends-tu justement de ce match? S&FSCO1919 : Un beau SCO, face à une belle équipe lensoise. On risque de se faire balloter, bousculer, j’espère qu’on saura contenir et/ou réagir. J’aimerais bien un match qui va d’un but à l’autre, où l’on se donne coup pour coup. CSO : A ce propos, te risquerais- tu à un petit prono ? S&FSCO1919 : Et à la fin … c’est le SCO qui gagne ! 1-2 😉 CSO : Un mot pour la fin ? S&FSCO1919 : CSO (Culture Sang et Or), c’est l’anagramme de SCO. Coïncidence ? Je ne crois pas.Bon match à vous amis lensois !Merci pour tout ! Merci à Cisco Co-Admistrateur @SCO_1919 pour la qualité de ses réponses !

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C’est grave Docteur ?

La machine a buggé. Oui. Le collectif de Franck Haise s’est grippé, et comble de malheur, l’émission CSO n’est pas. Un weekend noir pour tous les fans du RC Lens (et de Culture Sang et Or). A défaut de pouvoir débriefer la rencontre avec vous, on le fera par papier. Travail collectif, parce que c’est comme ça qu’on joue le mieux. A l’image des pronostics faits par les différents intervenants sur l’émission, la confiance était de mise avant ce déplacement du bout du monde. On repart avec la valise pleine. Le RC Lens reste sur trois défaites consécutives à l’extérieur, et a perdu quatre de ses huit derniers matchs. C’est grave docteur ? Pour répondre à la question précédente, la réponse est forcément non. Désolé de tuer tout suspense aussi tôt, mais il n’y a rien de grave dans le fait de perdre un match, voire d’enchaîner quelques résultats irréguliers. Lens, qui entame une deuxième saison en L1 (qui n’a certes pas la tronche d’un promu classique), peut tout à fait justifier un trou d’air. Tant qu’il reste passager. Concernant Brest, on connaissait le danger. L’équipe bretonne avançait cachée derrière son mauvais classement qui ne correspond pas à la qualité de son effectif. D’ailleurs, le SB29 était (et est toujours) la seule équipe française à avoir inscrit un but lors de toutes ses sorties cette saison (avec Liverpool, le Bayern et deux clubs milanais). Un challenge de taille pour un bloc lensois qui a gagné en étanchéité cette saison. Il n’aura cependant pas fallu attendre longtemps pour comprendre que l’après-midi allait être délicate à vivre. Quelles explications ? Déjà abordé dans CSO, l’horaire. Mais cette donnée peut difficilement être la seule pièce justificative à la débâcle de dimanche. Seko Fofana déclarait toutefois que le groupe avait passé une mauvaise nuit, et que “certains joueurs étaient malades”. Est-on face à un premier coup de pompe physique ? La grande exposition des joueurs et du staff dans les médias, légitime pour un dauphin inattendu, peut-elle être également facteur de déconcentration ? Comme à Montpellier (défaite 1-0), est-ce que la trêve internationale a pu fragiliser la dynamique ? En l’espace de quinze jours, nous venons donc d’assister à un match et son opposé. Lens, facile vainqueur face à Troyes, endosse cette fois-ci le costume de victime expiatoire d’un Stade Brestois ultra réaliste (SB29 1.44 – 1.71 RC Lens, xGs). Toutefois, il ne s’agit pas non plus de jouer aux alarmistes. Cette défaite, certes amère, est autrement plus calibrée que celles à Montpellier ou Lyon. Tout d’abord, parce que celle-ci ne souffre d’aucune contestation. Brest nous a châtiés et cela rend le travail d’analyse un peu plus simple, cette fois. Oui, Lens peut difficilement prétendre à un autre résultat quand l’intensité défensive est aussi lâche. Même si le RC Lens a eu plusieurs ballons d’égalisation (Frankowski) ou de réduction du score (Ganago), à la mi-temps les finistériens mènent 3 à 0. Un manque assez incroyable d’efficacité dans les deux surfaces pour une défaite lourde et pour une fois amplement méritée. Haise déclare assez régulièrement que ce groupe ne peut pas se permettre le luxe de se relâcher, ne serait-ce que sur quelques pourcentages marginaux. La grande partie de la réussite de ce groupe repose en effet sur l’intensité et la concentration. Les fautes de marquage et l’expulsion de Kalimuendo (absent contre Angers et à Clermont ?) ont tour à tour illustré l’état d’esprit négatif des Sang et Or sur la pelouse de Le Blé. Mais tomber sur les joueurs serait excessif. Nous avions écrit lors de la trêve que le plus dur ne faisait que commencer. Le RC Lens a changé de statut, qu’on le veuille ou non. Nous sommes désormais attendus, et étudiés à la loupe par tous nos adversaires. Se profile vendredi un adversaire tout aussi menaçant. Le SCO (danger) est une belle surprise de ce championnat, qui s’appuie sur un collectif bien huilé et des individualités capables de mettre à mal le bloc lensois (Boufal, Ali-Cho, Fulgini, Brahimi). Baticle fait partie de cette nouvelle génération d’entraîneurs français qui ont le vent en poupe. Simple bug du système ou une grippe saisonnière ? Co-écrit par Guillaume et Antoine

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« J’imagine bien Leca pêcher les tucunarés ici »

C’est la trêve internationale, le Racing est 2e de L1 et joue comme l’Ajax des années 1970. Les frémissements de l’immense fierté d’être lensois se font ressentir de toute part. Les Hauts-de-France en sont l’épicentre, bien évidemment, mais n’oublions pas les nombreuses brebis égarées. En France, comme à l’étranger. Aujourd’hui, c’est vers le Nouveau Monde, de l’autre côté de l’Atlantique, qu’on a décidé de se tourner. Direction le Brésil et la forêt Amazonienne pour partir à la rencontre d’un drôle de loustic, grand supporter du RC Lens depuis les berges d’un des fleuves les plus connus du monde.  Bom dia Remy, Roger Boli allait au Brésil pour danser la samba, tu fais quoi toi à Manaus ?  Salut CSO ! En effet, je suis de loin le lensois le plus célèbre de Manaus, car le seul, mais mon frère a passé une dizaine d’années ici avant de repartir en France 2017, on était donc deux lensois à l’époque. C’est d’ailleurs à l’occasion d’une visite que je lui avais rendue que j’ai décidé de m’installer ici en 2010. Je suis tombé amoureux de la région et j’ai une agence de voyage, Heliconia Amazonia Turismo, qui organise des croisières privées en Amazonie sur le Rio Negro. Pas grand-chose à voir avec Lens ou les Hauts-de-France mais je m’éclate à faire découvrir la forêt amazonienne de la manière la plus authentique qui soit, les gens adorent, bref c’est un bonheur ! “Je peux compter sur CSO pour faire passer l’invitation ?”  Ton activité pourrait être utile au club dans une préparation d’avant-saison ! Je t’imagine bien malmener les joueurs et le staff sur une barque descendant les tumultueuses eaux amazoniennes.  Tu rigoles mais j’ai déjà pensé sérieusement à inviter les joueurs ou le coach pour venir ici. J’imagine particulièrement bien Leca, Cahu ou Clauss kiffer tranquillement la nature et pêcher les tucunarés ici. Je peux compter sur CSO pour faire passer l’invitation ?  L’invitation sera envoyée (rires) ! D’ailleurs, rien à voir mais est-ce que tu as des piranhas dans ton aquarium ? Pas dans un aquarium mais dans le fleuve ça pullule ! Après, désolé de casser un mythe mais c’est nettement moins dangereux pour l’homme qu’on imagine.  Le football est-il aussi populaire à Manaus que dans la partie sud du pays ?  Carrément ! Manaus est d’ailleurs considéré comme une ville du Nord ici au Brésil. Alors, la meilleure équipe de Manaus lutte actuellement pour monter en Série B mais les gens d’ici supportent en grande majorité Vasco et surtout Flamengo, des clubs de Rio de Janeiro et ils en sont bien fanatiques. Il y a un mec dans ma rue qui habite à une centaine de mètres de chez moi et je l’entends crier à chaque fois que les Rubro-Negros marquent. On a aussi le Peladão à Manaus. C’est le plus grand championnat de football amateur au monde avec un système de Miss qui représente chaque équipe et qui peut faire repêcher une équipe qui aurait perdu sur le terrain si le jury la considère assez jolie. C’est un événement étonnant, j’avais d’ailleurs co-écrit un reportage sur le sujet en 2010 pour le magazine So Foot.  A Brasilia, un écusson du Racing dessiné au crayon sur un des casiers des professeurs. Est-ce que tu as réussi à rencontrer un autre supporter lensois à Manaus ? À Brasilia oui ! Un pote de Manaus était en formation au lycée français de Brasilia et il avait vu sur un des casiers des professeurs un écusson du Racing dessiné au crayon de couleur. Cela m’avait vraiment fait marrer et je lui ai dit de nous mettre en contact. Trois mois plus tard, François était chez moi à Manaus. Je lui ai préparé une belle expérience en Amazonie mais je me demande si le souvenir le plus marquant de son séjour n’est quand même pas d’avoir vu Cory Sene marquer contre Troyes en coupe de la Ligue (parce que oui, ici, on regarde tous les matchs). D’ailleurs François a une histoire intimement liée au Racing puisqu’il était parti pour le Brésil suite à la non-montée de 2017 et le but à la 96ème. Une expatriation sur un coup de tête. Depuis, il est revenu en France et les hasards des affectations de l’éducation nationale l’ont conduit à être nommé à Lens ! Tu arrives à regarder (tous) les matchs du Racing à Manaus?  Sur les 3 dernières années, aucune chaîne brésilienne n’avait acheté les droits, du coup, je n’avais aucun moyen légal de voir les matchs. Mais un bon VPN et les codes de Canal de mon père faisaient le taf. Cette année Disney a lancé une nouvelle application payante et ils retransmettent tous les matchs (sauf ceux du multiplex), c’est donc parfait. Bon, après, en qualité de commentaire rien n’égale Robert Malm ou Pierre Nigay (qui est un pote) mais on fait avec ! Est-ce que tu as évangélisé les locaux à la furia Sang et Or (rires) ?  J’ai longtemps essayé mais c’était dur avec le club en ligue 2. Maintenant qu’on tutoie les sommets du foot français, c’est nettement plus facile et j’ai des potes brésiliens qui viennent voir les matchs à la maison. Bollaert, même à la télé, c’est quelque chose et le jeu proposé me rend fier de dire que c’est mon équipe de cœur. “Avoue que c’est pas commun d’avoir un “Brésilien” qui fait autant l’éloge d’un Argentin !” Tu la sens comment cette saison ?  Comme tout le monde je pense : très bien. Si on continue de jouer au ballon comme ça, il ne peut pas nous arriver grand-chose. Haise est un génie dans sa capacité à bien faire jouer l’équipe mais aussi à faire progresser les joueurs. Tu as les Fofana, Doucouré, Gradit ou Clauss qui sont énormes, tout le monde s’accorde à le dire mais moi j’ai un faible pour Medina. Mis à part son match compliqué face à Lyon, il fait un début de saison exceptionnel. En plus d’être bon sur l’homme, il est toujours bien placé et je pense que le fait qu’il cherche toujours à casser les lignes avec

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Et maintenant ?

Sur le plan sportif, le RC Lens explose les compteurs. Dans le quantitatif et le qualitatif, la scorecard Sang et Or frise avec la note de 20 sur 20. Les adeptes de la célèbre franchise Football Manager peinent même à distinguer le réel qu’ils constatent chaque weekend du virtuel qu’ils simulent depuis leur ordinateur. L’ascension est fulgurante. Le missile est lancé, et aujourd’hui, rien ne semble être en mesure de le freiner. D’effet de surprise, les hommes de Franck Haise sont aujourd’hui l’un des produits d’appels les plus clinquants du football français. Le fait qu’Amazon Prime choisisse pour son match de vendredi un RC Lens – Troyes, qui aurait été considéré comme une opposition anonyme il y a encore quelques semaines, est un autre signal du changement de dimension du RC Lens. “L’équipe la plus forte derrière les intouchables du joujou qatari” De Winamax à RMC, en passant par Téléfoot, l’ensemble des médias sont aujourd’hui alignés sur le fait que le RC Lens est le collectif le plus huilé de France, et peut-être l’équipe la plus forte derrière les intouchables du joujou qatari. Même si ces grands médias ont mis beaucoup de temps à s’emparer du sujet, trop attirés par le clinquant des supposées “grosses écuries” du football hexagonal, ils sont aujourd’hui dithyrambiques. Dans de nombreuses rédactions nationales, on ne regarde que le chiffre de l’audimat, et malheureusement, cette tête trop souvent baissée empêche d’identifier les nouveaux courants de pensées footballistiques que certains influenceurs, notamment sur Twitter, avaient su repérer très rapidement. Formation Football Club fut l’un des premiers « nouveaux médias » à se pencher sur ce RC Lens. L’arrivée de Benjamin Parrot, recruté au Stade de Reims en fin de saison dernière pour chapeauter le marketing et la communication du RC Lens, va dans ce sens. Accroître significativement la visibilité du RC Lens, pour la monétiser. C’est ça le marketing dans le football. On peut présumer que les grands médias de ce pays se seraient emparés, à un moment, du sujet RC Lens. Un promu qui finit 7e et qui démarre sa seconde saison de manière encore plus performante, cela ne peut rester éternellement en dehors des radars. Parce qu’autrement, les retardataires auraient fini par passer pour des… vrais retardataires. Mais le travail de Benjamin Parrot porte ses fruits, le budget communication a permis au club de rafraîchir sa façon de présenter ses recrues, mais aussi de mettre en avant ses partenaires. Et le RC Lens est aujourd’hui mis en avant par les grandes émissions de radio françaises, et parfois même par la presse européenne. Certains s’inquiètent légitimement de cette soudaine mise en lumière, et des effets négatifs qu’elle pourrait avoir sur le rendement sur le rectangle. Or, il semblerait bien que le sportif ne soit, pour le moment, aucunement affecté par cette reconnaissance nationale qui se déverse chaque weekend sur les pensionnaires de la Gaillette. Au contraire, on a l’impression que ces louanges renforcent la confiance au sein du club. A l’image d’un Jonathan Clauss, extraordinaire depuis son arrivée au RC Lens, et qui se montre encore plus décisif depuis l’apparition du hashtag promouvant sa sélection en Equipe de France. Novembre 2021, le RC Lens est sur le podium de la L1, les voyants sportifs sont au vert, et tous les scénarios de projections sont rendus possibles par cette pérennisation qui semble assurée au moins à court terme. Et maintenant, que faire ? “Les attentes, aussi bien au sein du Stade Bollaert, et peut-être encore plus dans les médias, vont aller en s’accroissant” Le plus dur n’est pas d’atteindre les sommets, mais d’y rester. Le RC Lens est entré dans la seconde phase du projet, dans une nouvelle dimension, et va commencer à devoir assumer ce nouveau statut naissant. Pas forcément sur cet exercice, tant la dynamique semble lancée. Mais sur le moyen terme. Le projet des dirigeants, emmené par Joseph Oughourlian, n’allait pas s’autoréaliser en quelques mois. Et forcément que les dynamiques espérées, projetées, vont à terme rencontrer les exigeantes forces de la continuité. La croissance fulgurante et la qualité du football proposé par le RC Lens ne doit pas faire oublier à tout un chacun que le football est un équilibre extrêmement fragile. Et que les attentes, aussi bien au sein du Stade Bollaert, et peut-être encore plus dans les médias, vont aller en s’accroissant. La projection à moyen terme semble toutefois assez simple à lire. Et au moins aussi difficile à mettre en place. Le RC Lens, dont le budget prévisionnel se situe encore dans le troisième tiers de Ligue 1, se doit de se développer, à tous les niveaux. Cela passera par des plus-values du même acabit que celle réalisée avec la vente de Loïc Badé, et ce sur plusieurs saisons. Ces opérations auront besoin d’une nécessaire continuité dans les performances sportives. Rome ne s’est pas construite en un jour, cela sera valable pour le RC Lens également. Pour des raisons financières et de progression, les joueurs « à fort potentiel » (Fofana, Doucouré, Medina, Danso) ont naturellement pour destinée d’aller jouer dans un club plus huppé, et cela ne doit pas être vécu comme une insulte. Les joueurs « de club » (Haïdara, Gradit, Kakuta, Sotoca, Clauss ?) eux, sont et seront les garants de la continuité sur le terrain mais surtout en dehors, pour permettre, avec les premiers cités, aux jeunes du centre de formation (Pereira da Costa, Boura, Varane, Camara au pluriel, Baldé, Louveau) de grandir. Ce n’est pas une formule mathématique, mais presque. Le RC Lens dispose du potentiel nécessaire pour revenir durablement dans le deuxième chapeau du football français, ce groupement de clubs dans lequel on retrouve, en fonction des conjonctures, Saint-Etienne, Nantes, Montpellier, Rennes, Lille ou Nice. Sans le déclarer publiquement, c’est cette concurrence que le club a en ligne de mire depuis de nombreux mois. Le RC Lens est redevenu attractif, et attire désormais de nombreux joueurs à fort potentiel, français ou étrangers. Si les capacités financières actuelles rendent certains dossiers complexes, voire quasi impossibles à réaliser, les dirigeants savent qu’ils peuvent compter

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Troyes, Brest, Angers et Clermont : 12 points pour affirmer nos prétentions avant Paris ?

A l’heure où j’écris ces lignes, nous sortons du Match Lyon – Lens avec une défaite, certes, mais une défaite les armes à la main pour paraphraser le tweet de notre CM préféré. Même si l’on s’accorde (et l’on rejoint même P. Bosz) pour dire que nous méritions mieux sur ce match, le résultat sur le plan comptable, que nous espérions tous, n’est pas arrivé. Je ne reviendrai pas sur notre superbe deuxième mi-temps, le jeu et l’envie montrée par notre équipe qui est, comme depuis le début de la saison, sans faille. Toujours est-il que les 3 points ne sont pas là est que nous sommes retombés à la 4eme place de cette Ligue 1 UBER EATS. La fin de la hype Lens ? Faut-il voir pour autant la fin de la hype du RC LENS ? Il faut savoir raison garder. Il ne s’agit que d’un match et qui plus est contre un adversaire d’un très beau calibre. La défaite est loin d’être honteuse et le contenu est, somme toute, très satisfaisant. Si l’on en croît notre magicien F. Haise : « il faut apprendre à être imparfait ». Nous apprenons et nous apprendrons encore. Le racing a aussi montré qu’il était capable par 2 fois de se relever d’une défaite soit frustrante (Contre Reims après Strasbourg) ou plutôt méritée (contre Metz après Montpellier). Depuis de long mois déjà, nous savons ce qu’il faut faire pour se relever : faire du LENS ! et ça nous savons le faire… Alors nul doute que nous saurons encore nous relever de nouveau. Un virage pour affirmer nos ambitions Troyes, Brest, Angers et Clermont : 4 équipes que l’on aurait qualifiées en début de saison de « notre championnat » entendez par là concernées par le maintien. Pour notre plus grand plaisir notre Racing a magnifiquement performé en ce début de saison, positionnant le club (et les médias nationaux ne s’y sont pas trompés) parmi les prétendants au TOP 10 voire TOP 5 de la ligue 1. Les 4 prochains adversaires sont donc naturellement tombés dans la catégorie « Match facile ». Le seront-ils pour autant ?Méfions-nous de cela à plusieurs titres. Déjà les équipes sont loin d’être en crise. Troyes sort de très bons résultats (victoire à Nice, Reims et nul contre Rennes), Brest se relève (nul contre Lille et Reims, victoire contre Monaco), Angers a fait un très bon début de championnat et une équipe toujours solide et Clermont capable du meilleur comme du pire (victoire contre Lille mais fessée contre Rennes ). Dans tous les cas (même si les dynamiques d’Angers et Clermont peuvent être différentes au moment de nos matchs) ces matchs ne seront pas des matchs faciles. D’autre part, le nouveau statut du RCL va inciter ces équipes à se surpasser. Nous serons les favoris. Et ce sera à NOUS d’aller gagner ces matchs.Et de ces résultats dépendra non pas une affirmation de nos ambitions, mais notre capacité à savoir gérer les matchs dits « plus abordables » et nous faire basculer définitivement dans le bon wagon (comptablement et psychologiquement) avant un mois de décembre de tous les dangers avec la réception de Paris et le déplacement périlleux chez une équipe nantaise retrouvée et chez un nouveau concurrent direct : Nice. Ecrit par Matthieu L.

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Trêve de défaite

8 matchs après le début de saison, le Racing pointe à l’avant dernière place du classement du groupe B de N2 avec 5 points. Classement, joueurs les plus utilisés… C’est l’heure du premier bilan.

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Tous fantastiques !

Frustrés A la fin de l’émission #9 dans laquelle nous avons pris beaucoup de plaisir à débriefer le match (à revoir ici), une forme de frustration nous habitait. Oui, de ce match Olympique de Marseille – RC Lens, nous aurions pu en parler pendant des heures. Avec quelques bouteilles d’eau en renfort, ce débrief aurait pu se transformer en véritable nocturne. Une ode au beau football. De ce match, on en parlera certainement encore pendant de nombreuses années, tant la performance des nôtres a été à ce point proche de la perfection. Frustrés par une défaite très amère contre le RC Strasbourg, les hommes de Franck Haise ont donc réussi à enchaîner très rapidement et préparer ce déplacement de toutes les craintes sportives : la cité phocéenne et la dynamique assez folle qui habite l’Olympique de Marseille de Jorge Sampaoli depuis le début de saison. Les médias ont pour habitude de parler des grands de ce monde. L’audimat est la règle. Mais il faut reconnaître que l’OM de Sampaoli n’a pas usurpé toutes les attentions qu’elle a reçues depuis le début de la saison. Le jeu proposé par les Phocéens peut ne pas plaire à tout le monde, mais il a au moins le mérite d’être « hors-normes » par rapport à ce que l’on voit en France. Attention, je ne dis pas que c’est forcément mieux, mais absolument différent. Jorge Sampaoli est un argentin dans sa plus belle définition, la personnification de Martin Fierro, une dégaine débonnaire qui semble sur le point d’entrer en éruption à chaque instant. Ses tatouages lui donnent un air de jeune en pleine rébellion contre un ordre établi, et ses mouvements incessants sur le banc de touche un air de capo de barra brava porteño. Le jeu de l’OM de Sampaoli ? C’est à peu près pareil : un tourbillon d’énergie organisé dans sa désorganisation. Une opposition passive a toutes les chances de couler face à cet océan déchaîné. L’OM 2021/2022, un tsunami tactique au bord de la Méditerranée. Suite à la défaite de mercredi contre Strasbourg, nous avions légitimement toutes les raisons de craindre ce périlleux déplacement. Mais Franck Haise l’a précisé : « les séances de yoga ont fait du bien ». Réducteur ? Peut-être pas. La méthodologie du coach normand ne laisse absolument rien au hasard. Tant sur les plans tactique, technique, physique ou psychologique, le RC Lens se prépare pour être acteur protagoniste chaque semaine, qu’importe l’adversaire qui se dresse face à lui. L’opposition entre deux génies tactiques n’a pas échappé au diffuseur Amazon Prime, qui a fait de cette rencontre son match du dimanche soir. Bien lui en a pris. Get Franck Haised A la furie Sampaoliste, Haise répond par une précision tactique se rapprochant plus de l’horlogerie suisse que de la ligne Maginot. Une « partizado » comme on dit dans les pays hispanophones. Une opposition en tout point exceptionnelle que tout supporter du RC Lens se doit de revoir, et d’ancrer au plus profond de sa mémoire. Toute la communauté lensoise s’est plus ou moins posé la même question au sortir de ce fantastique show du dimanche soir : « depuis quand le RC Lens n’avait-il pas proposé pareille prestation ? ». Ce match peut regarder le RC Lens – Paris SG du 15 mars 1998, de par l’intensité exceptionnelle dégagée par les deux acteurs, les occasions qui auraient pu faire basculer le match d’un côté comme de l’autre. Ce soir-là, le RC Lens s’était imposé 3 à 0, mais le score aurait pu être tout autre ; 4 à 2, 3 à 3, 5 à 0. Comme dimanche soir en fait. Le football total. La Ligue 1 n’est pas si mal finalement. Franck Haise et son staff ont brillamment contré un OM différemment génial. Le pressing tout terrain a une nouvelle fois fait des ravages. Depuis la saison dernière, le RC Lens s’évertue à récupérer des ballons très hauts, et à les transformer en occasions franches, voire en buts. Le pénalty transformé par l’insubmersible Florian Sotoca est la conclusion d’une énième production collective de la fameuse « défense qui avance ». A la 10ème minute, Pau Lopez s’est senti bien seul dans son face à face avec Kalimuendo. Mais réduire le RC Lens a son pressing serait insultant. Le deuxième but est quant à lui la conclusion d’une action extrêmement bien préparée. Et le gros plan sur Frankowski et Sotoca dans les secondes précédant l’action le démontre bien. La conclusion est géniale, et semble être une habitude pour le Polonais, qui a déjà démontré qu’il savait être décisif en utilisant son pied opposé en rentrant vers l’intérieur, que ce soit à Lens ou au Jagiellonia Białystok. Kiedyś w Gliwicach, wczoraj w Marsylii, ten sam Przemysław Frankowski 🚀 CC: @rclens pic.twitter.com/Z8tyAmN3Yf — PKO BP Ekstraklasa (@_Ekstraklasa_) September 27, 2021 Fidèles Bien évidemment que le RC Lens ne pouvait dominer les 90 minutes comme il l’a fait durant la première et la dernière demi-heure. Et bien évidemment qu’un Dimitri Payet inspiré peut être plus qu’un grain de sable dans une formidable mécanique. Le changement tactique effectué à la mi-temps par Sampaoli a failli être décisif. Franck Haise a répondu à l’équation de manière brillante. Au cœur de la tempête, dans un Vélodrome des grands soirs, les Sang et Or ont réussi à maintenir la barre. Le repli défensif s’est adapté, mais l’animation est restée la même, la sérénité n’ayant jamais quitté les joueurs sur le terrain, titulaires comme remplaçants. Et même quand Ünder touchait la barre et que Lirola tutoyait le poteau droit de Jean-Louis Leca. Fidèle à ses principes, le RC Lens a repris petit à petit la main pour éteindre définitivement son rival du soir, fruit d’une formidable attaque placée partie de Gradit, passée par Clauss et Sotoca, pour finir sur la tête du revenant Saïd. La fin de la rencontre fut maîtrisée, et les hommes de Seko donnaient même l’impression d’avoir envie d’en mettre un quatrième. Après la victoire dans le derby il y a huit jours, le RC Lens vient d’offrir une nouvelle soirée d’allégresse à son public. Il est difficile

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Nous ne marcherons jamais seuls.

En cette semaine si particulière, le moment semble opportun de complètement stopper ce temps qui s’écoule pourtant déjà si lentement vers samedi. Parce que oui, ce derby obstrue nos pensées, les accapare et prendre du recul sur ce que notre club est en train de vivre dans ces conditions n’est pas chose aisée, portés que nous sommes par l’adrénaline qui est déjà là… en attendant l’électricité qui parcourra immanquablement nos échines lorsque Seko Fofana jaillira en premier du tunnel de la Lepagnot, vers 16h58, sous les « le jour de gloire est arrivé.» Mais c’est aussi pour ça qu’il n’y a finalement pas de meilleur moment pour nous retourner. Parce que notre Racing revient peu à peu à la lumière, parce qu’il parait redevenir compétitif, parce qu’il incarne à nouveau ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être : un club historiquement imparfait, au palmarès pas tout à fait en adéquation avec l’immense passion qui l’entoure depuis 1906, mais dont l’espoir de jours meilleurs guidaient inlassablement son peuple. Oui, depuis 2008, il est certainement arrivé à certains d’entre nous d’être touchés par le dépit, le découragement ou la colère. Oui, il nous est peut-être parfois arrivé de nous demander si la pente vers les sommets n’était finalement pas devenue bien trop forte pour le RCL. Mais jamais, ô grand jamais, il ne nous est arrivé de ne plus être fier d’être Lensois. « Si nous avons la foi, le Racing Club de Lens gagnera. » Elle ne nous a jamais quittés, même les soirs de matchs nuls arrachés à Arles-Avignon comme de piètres miettes de bonheur, même les soirs de défaites à Bollaert face à Bourg-en-Bresse, comme un gros festin de malheur. Aujourd’hui, et même s’il nous faut évidemment remercier les dirigeants, membres du staff, et joueurs de nous avoir remis dans le droit chemin, permettez-nous de simplement et égoïstement penser à nous tous. Loin de nous l’idée de ressasser cette vieille rengaine du « meilleur public de France », sortie comme un élément marketing depuis bien trop d’années sur fond d’autosatisfaction et sous forme d’autoproclamation. Les meilleurs supporters n’existent pas. Les vrais, en revanche, Bollaert peut en témoigner : il en porte beaucoup dans ses travées. Samedi, on se regardera tous droit dans les yeux. De l’abonné de la Xerces qui scrutera son vis-à-vis en Lepagnot, de la mamie en Delacourt 2 qui lorgnera de loin ceux qui étoufferont, c’est sûr, les chants adverses en Trannin. Parce qu’on sait tous ce qu’on a vécu et que ces moments de véritables galères nous lient tous à jamais.  Peu importe que notre club n’ait que peu gagné en 115 ans, on sait tous qu’on ne l’a jamais perdu, notre Racing. S’il s’est égaré, on l’a accompagné dans chacune de ses péripéties, d’Orléans à Béziers, du Gazelec à Vannes. On a redécouvert la France des routes nationales, loin, très loin même, du périphérique parisien ou de la Cannebière. Mais s’il y a bien un enseignement à conserver comme un trésor, puisque d’aucun aiment à nous rappeler notre armoire à trophées poussiéreuse et famélique, c’est celui-ci : jamais nous n’avons été abandonnés dans la tempête. Jamais il ne nous est arrivé, même en plein hiver alors que notre club végétait dans le ventre mou de L2, de se sentir isolés dans notre peine. Mieux : en grimpant dans un J9 pour Istres ou en tentant de trouver une position pour dormir dans un bus en partance pour Châteauroux, on a toujours su qu’il y aurait plein de copine set de copains à l’arrivée pour continuer à y croire, que nos parcages seraient toujours copieusement garnis, que ces couleurs sang et or, si importantes à nos yeux, on ne serait jamais les seuls à les porter.  Là où les autres clubs populaires français (Marseille, Paris, Nantes, Saint-Etienne,…) ont bâti leurs gloires sur des titres, des périodes glorieuses, des Unes des journaux, la nôtre s’est toujours écrite dans la douleur, à l’encre de parcours accidentés et surtout pas linéaires. C’est parce que nous avons souffert (oui, oui, c’est arrivé), qu’il nous faut profiter de ces moments si fragiles que nous embrassons actuellement. C’est parce que ce ne sont pas seulement onze joueurs qui pénètreront sur la pelouse samedi, ni même les 40 000 présents, mais bien tout un peuple qui aura le cœur plein d’espérance, qu’il nous faut sourire très fort. Notre palmarès est celui-ci : nous n’aurons jamais besoin d’être au summum pour exister. Car même dans l’abîme sportive, dans le chaos d’une décennie sans lueur, nous n’avons JAMAIS cessé de t’aimer, RC Lens. Parce que nous savons tous qu’au-delà de la gloire des beaux jours, il y a ce souvenir d’une banderole un soir de derby à Villeneuve-d’Ascq alors que nous allions à nouveau couler en L2 : « Un club comme Lens ne meurt jamais. » Et que, chacun d’entre nous est une preuve vivante que la prophétie disait vrai.  Parce que nous serons à Marseille un dimanche soir, comme nous étions à Clermont-Ferrand un lundi. Quel que soit ton résultat face au LOSC, même si nous ne te cachons pas notre envie de vivre un truc dément samedi. Parce que nous serons toujours là, entourés de nos copains et copines qui ont la chance d’être nés sang et or. Parce que notre plus belle victoire est cette certitude : nous ne marcherons jamais seuls.   Un fidèle auditeur de Culture Sang et Or.

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La chaleur

Le public de Bollaert est-il un atout ? Cette question revient depuis des années. En marge du derby, encore plus. Le public lensois est-il encore traumatisé par la décennie noire sportive dont il semble enfin s’extirper ? Les fantômes de la saison précédente hantent encore toutes les têtes. Les déroutes resteront des tâches indélébiles sur ce si soyeux tissu qu’a été notre saison passée. Beaucoup auraient sûrement troqué quelques places au classement pour au moins une victoire dans la double confrontation contre Lille. RC Lens – LOSC, une rivalité quasi centenaire que nous aurions quelque peu oubliée ? Une rivalité que nul ne peut minorer. Et qu’il faut encore moins chercher à contrôler. La saison dernière, la pandémie nous a tenu loin des nôtres. Loin des travées de Bollaert. Les matchs se vivaient dans les canapés, dans un état de solitude difficilement compatible avec la ferveur habituelle qui réside dans les tribunes de Bollaert. D’accoutumée si colorées et bruyantes, ce ne sont que quelques banderoles silencieuses, même si éloquentes, qui peuplaient les tribunes faisant face aux joueurs. Celles qui d’habitude envoient les watts pour électrifier son onze de cœur. Ou l’électrocuter. La saison passée, lors des deux confrontations contre l’ennemi juré, les foules se sont déplacées et ont manifesté avec force leur soutien aux joueurs et au staff. Nous avons tous en tête les images incroyables de l’escorte du bus des joueurs jusqu’aux confins du 59. Un brasier auréolé de feux d’artifices improvisés sur les ponts de la D917. Quelle fête ! Pour une sévère défaite. On se rappelle de la mobilisation populaire qui a précédé le match retour. Celui de la revanche. Le RC Lens semblait mieux armé pour vaincre celui qui se dirigeait vers son quatrième titre de champion. Nouvelle déroute. La ferveur parfois incontrôlée de Bollaert peut-elle se retourner contre le RC Lens ? Cet atout maître qui est présenté à chaque joueur convoité peut-il s’avérer être un ponctuel handicap ? Des voix se sont élevées en ce sens. « Arrêtons de mettre la pression aux joueurs », a t-on pu lire et entendre çà et là. Ces vagues successives de soutien, plutôt rares dans la France du football, ont semblé être une des causes des deux déroutes lensoises. Selon nos informations, elles ont effectivement tenu un rôle non-négligeable chez certains joueurs, qui auraient joué le match avant le coup d’envoi de la rencontre. Dans une certaine mesure, cette théorie se tient donc. A Lens, la passion se vit au quotidien. Que ce soit dans les tribunes, dans les galeries commerciales, à la boulangerie du quartier, sur les réseaux sociaux, et même dans ce papier. Ne pas avoir de passion exacerbée avant, pendant et après un derby, cela ne saurait être compatible avec ce que nous sommes. Le public lensois n’a jamais su rester sobre, pour le meilleur et pour le pire. Le Nord-Pas-de-Calais est une terre de football, le RC Lens et le LOSC en sont les deux locomotives. Les joueurs, le staff, le club dans son entièreté, sont dans l’obligation de s’accommoder, et même de s’approprier cette pression indissociable de ce club si populaire qu’est le RC Lens. De cette pression indissociable de ce match qu’est le Derby du Nord, depuis trop longtemps disparu du paysage footballistique français. Les joueurs doivent être en mesure de vivre pleinement l’événement, et d’utiliser les forces électrisantes qui émanent de son Temple pour renverser cette montagne devenue colline. Nier le fait que notre ferveur ait pu impressionner nos joueurs ne pourrait avoir raison. Mais renier ce qui fait battre notre cœur devant l’éternel n’en serait que trahison. Mettons le feu. Ecrit par Antoine

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N2 | Des débuts compliqués…

Cela faisait 301 jours que l’on n’avait pas vu un match de championnat à François Blin. Ce samedi 7 août marquait la reprise du championnat de N2 après plus de 9 mois d’arrêt et une saison blanche suite à la crise sanitaire. Après deux journées de championnat, voici un premier débrief. RC Lens 1-3 FC Fleury 91 Une nouvelle saison qui nous plonge immédiatement dans le cœur du championnat de N2 avec comme adversaire le FC Fleury 91. Pour contrer le club francilien, 2 gardiens professionnels, Yannick Pandor et Valentino Lesieur, sont présents. En défense, Yann Kembo et Cory Sene sont également descendus. Le coup d’envoi était donné à 18h avec des conditions de jeu qui semblaient optimales mais les lensois ont rapidement pris l’eau au sens propre comme au sens figuré… Avec des joueurs ayant beaucoup plus d’expérience et des joueurs solides physiquement, Fleury ne tarde pas pour ouvrir la marque. Premier bilan à la mi-temps, les automatismes ne sont pas encore en place mais rien d’alarmant pour une équipe jeune. Seul bémol : 0 tir de la part des lensois. Durant la pause, on a pu observer un joueur à l’échauffement : Anis Hadj Moussa. Le joueur, qui devait être titulaire, s’est vu sanctionné par le coach intérimaire Eric Assadourian quelques minutes avant le match (Yohan Demont et Walid Mesloub étaient absents car positifs au covid). Le néo-lensois Mamadou Thiam lui cède donc sa place après une première période d’assez bonne qualité. La pluie continue de s’abattre sur Avion et Fleury arrose une nouvelle fois la défense lensoise avec Anthony Petrilli pour le doublé : 49ème minute, ça fait 2-0 pour les visiteurs. Quelques minutes plus tard, Fleury déroule et creuse l’écart. 3-0. Il faudra attendre l’heure de jeu pour voir le premier but lensois de la saison et il est signé Anis Hadj Moussa. Voici le but en question ⚡️ https://t.co/aUrRCk1f3g pic.twitter.com/2ogxs2kzGJ — Racing Club De Lens N2 (@National2Rc) August 12, 2021 Outre l’exclusion de Yacouba Barry, rien ne changera côté lensois. Néanmoins, du positif ressort de ce match. Yannick Pandor a retardé l’échéance à plusieurs reprises. On a également observé une équipe, qui, même à 10, n’a rien lâché, à l’image du capitaine Tom Pouilly. En difficulté dû à la différence de gabarit avec son adversaire, le joueur s’est montré concerné du début à la fin. Anis Hadj Moussa par sa palette technique a réussi à animer le jeu lensois et à impressionner le public. Anis Hadj Moussa se joint à moi pour vous souhaiter une bonne soirée 😬 (🎥: @FuchsSportsfr) pic.twitter.com/tG3CZxrj7j — Racing Club De Lens N2 (@National2Rc) August 12, 2021 US Lusitanos 2-0 Lens Pour cette seconde journée de championnat, un déplacement compliqué à Saint-Maur avec une nouvelle fois un habitué du championnat. Coup-d’envoi à 18h, les joueurs ont pris la route en début d’après-midi avec le retour de Nolan Gillot et les renforts Charles Boli, Adam Oudjani, Jonathan Varane et Mohamed Cissé. De quoi animer davantage le jeu lensois… On observe un bon début de match des lensois mais une nouvelle fois c’est la finition qui pose problème avec un gardien adversaire trop peu inquiété. En difficulté physiquement, les lensois se montrent moins et laissent Franck Betra ouvrir le score pour les locaux après un ballon repoussé par Yannick Pandor. De retour des vestiaires, les lensois reviennent sur-motivés et pressent l’adversaire. Anis Hadj Moussa obtient un coup-franc ; il est frappé par Charles Boli mais repoussé par le portier adverse. Les lensois poursuivent la rencontre mais aucune frappe ne terminera au fond des filets. Ce sont même les locaux qui, sur un contre, feront le break à la 76ème minute. Après un début de saison fébrile, les lensois savent à quoi s’attendre avec cette nouvelle saison. Ce n’est pas l’envie qui manque mais ce début n’est pas celui espéré. Les joueurs sont attendus ce samedi à 18h face à la réserve du FC Metz, l’occasion d’avoir des adversaires plus jeunes notamment. La rencontre se déroulera au stade François Blin d’Avion et sera gratuite pour les abonnés et les moins de 16 ans (5€ pour les autres). Attention, le pass sanitaire sera demandé à l’entrée du stade. Venez nombreux ! Ecrit par Clément

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