CULTURE SANG & OR

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Jeunes | Ça marque chez les plus jeunes, ça coince en N3

Les U19 et les U17 se sont largement imposés pour la deuxième journée de championnat tandis que l’équipe réserve s’est une nouvelle fois inclinée. N3 – J2 | RC Lens 1-2 LOSC Jour de derby à Avion ce samedi sous le soleil et l’ambition. Un soleil qui, au fil de la rencontre, va laisser place à la pluie et au désarroi. Après des débats équilibrés lors du premier quart d’heure de jeu, Mamadou Camara touche un adversaire dans la surface et l’arbitre accorde un pénalty aux visiteurs. Il est transformé par le capitaine des Dogues (0-1, 23e). Quelques minutes plus tard, c’est au tour des hommes de Vincent Carlier de tenter de convertir aux onze mètres après une faute sur Oscar Lenne. Cette fois-ci, le capitaine lensois s’en charge. Il le transforme d’une frappe puissante pour remettre les équipes à égalité (1-1, 32e). Dans un match fermé, Kembo Diliwidi trouve le poteau. Quelques minutes plus tard, sur une passe mal assurée au portier lensois, l’attaquant adverse profite du pressing de son équipe pour intercepter le ballon et conclut parfaitement (1-2, 57e). Le Racing tentera de revenir au score mais en vain. Les Artésiens s’inclinent donc pour la deuxième fois de la saison en autant de matchs. Composition lensoise : Karolewicz, Ganiou, Bane, Sagnan, Pouilly (C), Camara, Majid, Lenne, Ait Mouhou, Diallo, Diliwidi. Banc : Herbin, Aouad, Boua Die, Malfoy, Lefranc. Prochain match : samedi 7 septembre à 18h à Croix , face à l’IC Croix. CLASSEMENT Du côté des plus jeunes Premier déplacement pour les hommes de Yohan Demont. Le rendez-vous était donné à Marcq-en-Baroeul ce dimanche. Il faut attendre la fin de la première période pour voir un but. C’est Samuél Dié qui ouvre le score pour le compte du Racing (0-1, 44e). Mohamed Seddik double la mise au retour des vestiaires (0-2, 48e). Le capitaine Ilan Ducourtioux inscrit à son tour un premier but (0-3,66e), puis un deuxième (0-4, 90e). Composition lensoise : Lefranc, Gogoua, Letellier, Azzi, Baude, Mendy, Ducourtioux, Malfoy, Seddik, Aouad, Dié. Banc : Desbois, Bah, Durand, Cappellari, Messaoudi. Prochain match : dimanche 8 septembre à 15h à La Gaillette, face au Montfermeil FC. CLASSEMENT Concernant les U17, après leur victoire à Cambrai la semaine dernière, c’est l’US Lesquin qui ouvre les matchs à domicile. Comme pour les U19, le tableau des scores s’agite juste avant la pause avec un but contre son camp du portier adverse (1-0, 42e), puis un but de Pitshou Etshele (2-0,44e). Avec deux longueurs d’avance à la pause, les Sang et Or gardent le score dans le deuxième acte. Seybou Konate viendra même alourdir le score pour confirmer la belle performance du jour (3-0, 57e). Avec deux victoires, le Racing est donc seul leader de sa poule après deux journées. Composition lensoise : Mogo Njimfo, Fernoc, Drame, Kemtchoum, Yalaoui, Senez, Rajil, Sahli, Ghazi, Obradovic, Etshele. Banc : Gane, Manoir, Konate, Errichiello, Sellah. Prochain match : dimanche 8 septembre à 15h à Amiens , face au Amiens SC. CLASSEMENT

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Monaco-Lens: une périlleuse quête de rachat

Trois jours après la désillusion athénienne et l’imbroglio autour de Kevin Danso, les Sang et Or replongent dans une nouvelle atmosphère volcanique, celle du stade Louis II. Humour. Mais sur la pelouse, un gros défi attend les Artésiens face à un prétendant au podium. Présentation de notre adversaire du jour avec Rémi Valet, fervent supporter de l’ASM. Comme le souligne Rémi, « l’AS Monaco est à la croisée des chemins de son histoire : tout d’abord, elle fête ses 100 ans d’existence cette année, ce qui n’est pas rien dans la vie d’un club de football. Et, après avoir racheté le club moribond à la 20e place de L2 en décembre 2011, le président et actionnaire majoritaire Dmitri Rybolovlev a annoncé sa volonté de vendre l’ASM, pour une transaction qui devrait sans doute intervenir au cours de la saison. »  Malgré ce contexte quelque peu incertain en coulisses, les Monégasques ont achevé la dernière saison en position de dauphin, s’assurant une place directe dans la nouvelle formule de la Ligue des Champions. Le début de saison est en tout point réussi, avec deux victoires lors des deux premières journées contre l’ASSE et l’OL. « Ce match contre le Racing est un premier vrai test contre une équipe qui a remporté ses deux premiers matchs et montré de belles choses, notamment contre Brest », souligne Rémi. Selon lui, cette opposition arrive d’ailleurs au bon moment. « Trois jours après une déconvenue en Grèce qui a dû mettre à l’épreuve les corps et les esprits et 48h après le vrai / faux départ de Kevin Danso à Rome. » Néanmoins la prudence reste de mise, surtout du fait du nouveau souffle apporté par le nouveau coach. « Will Still me donne l’impression d’avoir régénéré le groupe, et ouvert la porte à un nouveau cycle, même si il est sans doute un peu tôt pour le dire. Le recrutement semble avoir été pertinent, même si moins clinquant que la saison passée. Je ne pense pas le Racing capable de se mêler à la lutte pour la C1, mais je l’imagine être à la lutte pour les places européennes. À mes yeux, la stabilité défensive (Medina, Gradit, Samba) est une force du Racing, et je vois Zaroury et Saïd comme les principales menaces de l’autre côté du terrain. Je ne connais pas assez Satriano, mais il semble avoir l’ADN pour se faire vite adopter par Bollaert. » Côté effectif monégasque, Rémi juge que celui-ci semble meilleur sur le papier que celui de la saison dernière, même s’il craint un certain manque d’expérience : « Le point d’interrogation, c’est le départ de trois joueurs expérimentés et historiques du vestiaire : Maripan, Fofana et Ben Yedder. Au-delà de la perte sportive certaine, notamment pour les deux derniers cités, c’est un vrai déficit d’expérience dans le groupe car ils ont numériquement été remplacé par Christian Mawissa (19 ans), Lamine Camara (20 ans) et George Ilenikhena (18 ans). Cependant, les retours de blessures de Caio Henrique, Ben Seghir et Embolo, tous trois blessés une grande partie de l’année passée amènent une véritable plus-value à l’effectif. » Malgré tout, au jeu des pronostics, Rémi penche pour une victoire monégasque grâce à la force de frappe offensive de l’équipe : « Il y a du monde et ça va vite devant : Akliouche, Ben Seghir, Minamino, Embolo et Golovin de retour de blessure. Et puis, qui sait, peut-être que Balogun, un jour ? Je vois une victoire de l’ASM qui se dessine en seconde période : 2-0 ou 2-1, après une première période prudente de part et d’autre. » Pour finir sur une note d’humour : « On vous souhaite pleine réussite dans cette nouvelle ère avec Will Still, et on s’occupera de son prédécesseur pendant les deux derbies de la Côte d’Azur ! » Un grand merci à Remi pour sa disponibilité !  

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Au revoir Massadio

Massadio Haïdara est parti, vive Massadio Haïdara ! Arrivé au club pour se relancer après cinq saisons presque blanches à Newcastle, et alors que le Racing sort de la saison la plus périlleuse de son histoire moderne, Sadio met aujourd’hui les voiles avec le sentiment du devoir doublement accompli.  Son visage est doux et joyeux à la fois. Pourtant, sur le terrain de football, c’est bien d’un véritable guerrier que l’on parle. Massadio Haïdara a su revenir de loin, de très loin. Parti jeune à Newcastle après des débuts prometteurs sous les couleurs de l’AS Nancy Lorraine, le natif de Trappes vit une véritable traversée du désert sur les bords de la Tyne, victime de blessures à répétition. Au total, Massadio Haïdara ne participe qu’à une cinquantaine de matchs lors de ses cinq saisons passées dans le nord de l’Angleterre. Son arrivée à Lens est une réelle opportunité de relance, et c’est dans un vestiaire qui sort tout juste d’une des saisons les plus traumatisantes de l’histoire moderne du club Sang et Or qu’il débarque à l’été 2018. Après une saison à retrouver ses sensations, durant laquelle il contribue toutefois grandement à l’épopée qui verra le RC Lens échouer aux portes de la Ligue 1, il devient un des cadres incontestés d’un vestiaire qui se cherche alors des leaders. L’été suivant, il assistera aux arrivées de Yannick Cahuzac, Florian Sotoca ou encore Jonathan Gradit. Le socle la renaissance lensoise. L’effet est immédiat, puisque la saison 2019-20 sera celle de la remontée, acquise comme chacun le sait grâce à un penalty de Florian Sotoca face à Orléans, dernier match joué avant l’interruption de la saison pour cause de pandémie.  « Sadio » et le Racing retrouvent ensemble la Ligue 1. Deux destins qui se sont embrassés de toutes leurs forces à des moments délicats de leurs histoires respectives. De cette union a jailli une période faste, initiée sous Philippe Montanier et concrétisée avec maestria par Franck Haise. Six saisons au total, ponctuées par des prestations dont on se souviendra le temps d’une vie, comme ce match extraordinaire qui vit le RC Lens marcher sur le PSG avec Haïdara positionné en piston gauche, poste qu’il occupait quand il n’était pas aligné dans l’axe gauche ou droit. Le leader silencieux Au fil du temps, le Franco-Malien est devenu un exemple de professionnalisme dans le vestiaire et un guide pour les plus jeunes. Il déclarait d’ailleurs que la multitude des blessures et autres coups durs endurés lui avaient permis de connaître son corps à la perfection. Sans être un gueulard sur le terrain ou dans les vestiaires, il endosse à la perfection ce rôle invisible mais pourtant indispensable dans un groupe : le leader silencieux, qui répond par les actes.  Lors de son arrivée en Artois, peu auraient parié sur une telle longévité et surtout un tel parcours, que ce soit en Ligue 1 ou en Coupe d’Europe. Lors de certains matchs au sommet, la simple apparition de son visage dans un coin de l’écran nous rappelait le chemin parcouru. Massadio Haïdara, à l’instar d’autres joueurs qui composent le vestiaire, est l’un des acteurs principaux de cette fabuleuse histoire qu’est le football en Sang et Or.  Alors qu’il manifeste son désir de rejoindre le FC Nantes l’hiver dernier et que le transfert est en passe de se concrétiser, Franck Haise s’oppose fermement à la cession de son cadre. Le joueur, qui a perdu son statut de joueur titulaire depuis plusieurs saisons déjà, aurait pu se sentir lésé devant un tel blocage. Que nenni. Sadio ravale sa frustration et passe rapidement à autre chose, assurant son rôle de leader jusqu’au bout, sans jamais faire de vagues.  Il est rare que nous écrivions des lignes sur un joueur quittant le RC Lens. Mais dans ce cas précis, il y a un petit quelque chose de différent. Une forme de mélancolie, tant Massadio était entré dans nos vies de supporters lensois, vivant avec nous ces épopées qui nous ont apporté tant de joie. Ces dernières lignes te sont dédiées : Sadio, tu étais le joueur le plus ancien de l’effectif jusqu’à ton départ, et tu transmets désormais le flambeau à tes collègues Florian Sotoca et Jonathan Gradit. Il était certainement l’heure de se dire au revoir. Nous te souhaiterons toujours le meilleur. Ton chemin est encore long, et tu mérites amplement de regoûter aux effluves démoniaques de la Ligue des champions la saison prochaine. Ton passage à Lens aura été remarqué et remarquable. Au-delà du fait que tu as à la fois réussi à relancer ta carrière et le club que tu as rejoint il y a six ans, tu auras surtout accompli une des choses les plus difficiles dans ce sport incroyablement exigeant qu’est le football : faire l’unanimité.  Bon vent, vieux pirate !  Et allez Lens. 

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Le Panathinaïkos et Lens : une histoire vieille comme les calendes grecques

Arsenal et le Panathinaïkos partagent un point commun. Non, ce n’est ni la gastronomie ni le climat, mais bien le fait d’être des adversaires récurrents du Racing Club de Lens sur la scène européenne. Ainsi, comme pour Arsenal, c’est la troisième fois que les Athéniens se retrouvent sur la route des Sang et Or. Retour sur les deux précédentes confrontations. Ligue des champions 1998-99 : un goût d’inachevé Après avoir remporté le titre historique de champion de France à jamais gravé dans nos mémoires, les hommes de Daniel Leclercq découvrent pour la première fois la plus prestigieuse compétition européenne. Dans un groupe comptant l’ogre londonien d’Arsenal et le Dynamo Kiev mené par le fantastique duo Rebrov-Schevchenko, le Pana apparaît comme l’adversaire le plus à la portée des Sang et Or. Pourtant, les deux rencontres seront âpres. Le premier match à Bollaert est tendu. Le Racing n’arrive pas à déployer son jeu, comme tétanisé par l’enjeu. C’est sur un coup de dés que va se jouer le sort de la rencontre. Alors que le Racing vient de rendre sportivement le ballon aux Athéniens suite à la blessure d’un joueur, la défense grecque se loupe totalement. Wagneau Eloi ne laisse pas passer sa chance et ouvre la marque. La rencontre se solde par une victoire 1-0 sans éclat, mais qui permet tout de même au Racing de conserver ses chances de qualification. Le retour au stade olympique prend évidemment des allures de traquenard. Gervais Martel évoque des « comportements de voyous » après différents jets de projectiles sur les joueurs lensois. Les hommes de Daniel Leclercq, peut-être paralysés par cette atmosphère hostile, déjouent totalement. Et c’est assez logiquement que le Pana fait trembler les filets le premier. Malgré un sursaut en fin de rencontre, c’est avec une défaite au goût amer que le retour se fait dans l’Artois. L’espoir de qualification s’est sûrement joué lors de cette rencontre. Comme le souligne Daniel Leclercq : « On ne peut pas prétendre gagner un match en jouant seulement 20 minutes. » Coupe de l’UEFA 2006-07 : Un Racing à son apogée Le destin européen offre une occasion de faire la belle, neuf ans après la précédente double confrontation. Le Racing, alors mené par Francis Gillot, brille dans le championnat. Dauphin de l’intouchable Olympique Lyonnais, il propose un jeu chatoyant sous la baguette d’Eric Carrière. Pourtant, la première mi-temps offre l’image d’une équipe balbutiant son football par crainte d’encaisser ce fameux but à l’extérieur. La situation se décante au retour des vestiaires, par la mémorable frappe d’Issam Jemaa — suite à quoi certains supporters garderont encore la trace de la barrière de la Marek imprimée sur la peau. Malgré une égalisation de Salpigidis qui refroidit Bollaert, les Sang et Or dominent leur adversaire. Issam Jemaa et Aruna Dindane, sur pénalty, scellent un succès 3-1. Au retour, Francis Gillot et son équipe gèrent l’avantage du match aller et obtiennent leur qualification après un score nul et vierge. Avant un hypothétique duel aux calendes grecques, espérons que nos joueurs appliqueront le discours de Will Still en débutant cette rencontre comme s’il y avait 0-0, avec un seul objectif en tête : la victoire !

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Jeunes | C’est la rentrée !

Après avoir mené de deux buts, les hommes de Vincent Carlier s’inclinent pour l’ouverture du championnat de N3. Les U19 ne trouvent pas le chemin des filets, mais les U17 s’imposent à Cambrai. N3 – J1 | Olympique saint quentin 3-2 RC Lens Déplacement dans l’Aisne pour l’ouverture du championnat de l’équipe N3. Face à une équipe rétrogradée cette saison, les Artésiens débutent bien leur match. C’est Kembo Diliwidi qui lance les hostilités avec un magnifique enchaînement suite à une remise de la tête d’Oscar Lenne (0-1, 20e). Bien entrés dans leur match, les Sang et Or creusent l’écart juste avant la demi-heure de jeu : trouvé dans la profondeur, Nassim Ait Mouhou réussi parfaitement son face à face (0-2, 29e). La seconde période est complètement différente, puisque les Lensois multiplient les erreurs techniques et permettent aux locaux de réduire l’écart (1-2, 55e). Le match bascule. En deux minutes, Saint Quentin revient au score (2-2, 75e). Une passe dans l’axe mal assurée permet ensuite à l’adversaire de récupérer le ballon et de lancer son attaquant qui arme une frappe. Roman Karolewicz touche le ballon, mais pas assez pour dévier sa trajectoire hors du cadre (3-2, 77e). Pourtant bien lancés, les Lensois s’inclinent sur leur premier match de la saison. Composition lensoise : Karolewicz, Ganiou, Bane, Sagnan, Pouilly (C), Camara, Majid, Lenne, Ait Mouhou, Diallo, Diliwidi. Banc : Herbin, Aouad, Boua Die, Capuano, Delplace. Prochain match : samedi 31 août à 16h au stade François Blin , face au LOSC. CLASSEMENT Du côté des plus jeunes Début de saison également pour les U19 qui recevaient l’USL Dunkerque à La Gaillette ce dimanche. La rencontre s’est soldée sur un match nul et vierge (0-0). Composition lensoise : Delplace, Gogoua, Letellier, Azzi, Baude, Mendy, Ducourtioux, Malfoy, Capuano, Aouad, Dié. Banc : Seddik, Bah, Durand, Cappellari, Lefranc. Prochain match : dimanche 1er septembre à 15h à Marcq-En-Baroeul , face à l’Olympique Marcquois. CLASSEMENT Pour les U17, c’est un déplacement à Cambrai qui a ouvert la saison. Victoire 0-2 avec des buts de Adem Yalaoui (35e) et Ali Ghazi (45e). Ilies Bouramoula a, lui, été expulsé. Composition lensoise : Messaoudi, Daumont, Rajil, Kemtchoum, Yalaoui, Sahli, Bouramoula, Etshele, Ghazi, Obradovic, Errichiello. Banc : N’Zi, Manoir, Konate, Senez, Sellah. Prochain match : dimanche 1er septembre à 15h à La Gaillette , face à l’US Lesquin. CLASSEMENT

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Hissez haut, Satriano !

Peut-être qu’un jour l’air joyeux d’Hugues Aufray sera adapté à Martin Satriano, et résonnera fort dans un Bollaert-Delelis en fusion. D’ici là, contentons-nous de présenter celui qui incarnera la grinta lensoise. Ces dernières semaines, son nom était annoncé un peu partout. Sur le Vieux-Port, le long du Guadalquivir, de la costa valenciana ou encore sur la rade de Brest. C’est finalement sur les terres artésiennes que le Montevideano a posé ses valises, afin de renforcer un secteur offensif composé par ailleurs de Wesley Saïd, Florian Sotoca, Mbala Nzola et Remy Labeau-Lascary. L’ancien espoir du Bolso, nom donné au Club Nacional de Fútbol, mastodonte du football uruguayen avec le Peñarol, connaît parfaitement la Ligue 1, pour avoir évolué deux saisons au Stade brestois. Arrivé jeune en Europe après avoir été transféré à l’Internazionale à l’âge de 18 ans, il est alors précédé d’une très flatteuse réputation, à en croire les lignes qui lui sont alors consacrées dans AS. Le média espagnol louait en 2020 sa voracité pour marquer des buts. « Son unique objectif est de mettre le ballon dans les filets. Il a cette détermination toute uruguayenne qui se mélange parfaitement au calme avec lequel il joue dans les zones de vérité ». Techniquement pas en reste, il est décrit comme disposant d’une « grosse frappe, capable d’allumer à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de la surface ». Ses qualités de déplacement ainsi que son jeu de corps sont aussi mentionnées, le rendant redoutable dans les duels. Un profil à même de venir concurrencer Florian Sotoca dès cette saison ? « Un top 30 Ballon d’Or » Le quotidien sportif évoque certains échos qui proviennent de l’académie du Nacional, et là encore, tout le monde semble unanime sur son potentiel. Son éthique de travail est d’ailleurs mise en avant. « Il observe les meilleurs et essaie de s’améliorer à chaque entraînement. Ses similitudes avec Luis Suárez sont indéniables : tous deux sont issus du même centre de formation et partagent le même style de jeu. Ils ont tous les deux le but comme objectif et même un caractère similaire, incroyablement compétitif. » Seulement, quatre saisons plus tard, la carrière de Martin Satriano n’a semble-t-il pas encore véritablement décollé, ses six derniers mois tonitruants sous la tunique du Stade brestois n’ayant pas convaincu l’Inter de le conserver. Celui qui ne compte qu’une petite sélection avec la Celeste, honorée en septembre 2022 alors qu’il défend les couleurs du club italien d’Empoli, arrive au RC Lens pour définitivement prendre son envol. Afin d’évoquer ses années brestoises, qui mieux que Yann, de nos confrères de Brest On Air ? Notre ami introduit, dithyrambique : « C’est probablement le joueur qui a fait la meilleure première impression depuis le retour en L1. Il arrive pour un premier prêt de six mois en 2021/22 et surclasse tout l’effectif brestois aux entraînements. Je me souviens avoir pensé qu’avec les bons choix de carrière, ce mec pourrait accrocher un top 50 voire 30 au ballon d’or (oui oui, à ce point). Au-delà de ses qualités devant le but, c’est son sens du jeu et sa capacité à mettre de l’intensité qui sautait aux yeux ». L’intensité, le mot est lâché. En espagnol, on appelle cela la grinta. Et c’est exactement ce qui doit caractériser le RC Lens de Will Still. Yann nous rappelle cependant un intermède un peu difficile à Empoli, où il a été prêté au dans le cadre d’un arrangement entre les deux clubs italiens, et un retour chez les Ty Zefs où l’Uruguayen a mis du temps à concrétiser les attentes placées en lui. « Sa première partie de saison est compliquée par le manque de confiance et de préparation. Il est revenu chez nous parce qu’il le souhaitait réellement, alors que l’Inter voulait le prêter au Dinamo Zagreb. Eric Roy lui donne 90 minutes tous les deux matchs, en alternance avec Steve Mounié. Ce qui l’a un peu pénalisé, d’autant qu’il a rejoint le groupe assez tardivement dans la phase de préparation ».  Mais dans le deuxième acte, quel rôle a-t-il joué pour permettre aux Finistériens de terminer à la troisième place ? « À partir de janvier, il est exceptionnel, oui. Qu’il soit aligné dans l’axe ou à gauche, on a retrouvé le Satriano extrêmement intense, très bon techniquement, et à qui il est très difficile de prendre le ballon. Il a marqué peu mais uniquement des buts importantissimes, contre Lille et Rennes notamment. Sur nos huit derniers matchs, il est à l’origine de quasiment toutes nos actions de buts ». Qu’il échappe à Brest frustre énormément les Ty Zefs, alors que le club avait posé sur la table les six millions d’euros demandés par l’Inter, et promis un rôle de joueur majeur à son attaquant. Proposition rejetée. C’est au Racing Club de Lens que s’inscrit désormais le prometteur avenir de Martin Satriano.

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Anass Zaroury, le provocateur

Le sous-marin sang et or a encore frappé. 21 août 2024, début d’après-midi, la nouvelle tombe sur FootMercato. Le RC Lens est en train de conclure le transfert du jeune Anass Zaroury, grand espoir belgo-marocain de 23 ans. Présentation d’un centreur fou.  Malines, ville située à deux dizaines de kilomètres au nord de Bruxelles. Comme dans la majorité des bourgades flamandes, le centre-ville y est charmant. Une place du marché faisant face à la majestueuse cathédrale Saint-Rombaut, des immeubles dont les façades proposent les classiques pignons à gradin, la Dyle coupant harmonieusement la ville en deux. Dans cette même Malines (Mechelen pour les néerlandophones), Anass Zaroury a commencé sa carrière de footballeur. Au sein du Yellow Red KV Mechelen, qui porte fièrement les couleurs rouge et jaune, et vainqueur à la Meinau de la Coupe d’Europe des Vainqueurs de Coupe 1988, aux dépens de l’Ajax. Le collectif emmené par Michel Prud’homme a laissé de vifs souvenirs là-haut.  C’est dans ce club légendaire, que les jeunes de moins de quarante ans ne peuvent pas connaître, qu’est footballistiquement né Anass Zaroury. Rapidement, le jeune homme, grand fan de Ronaldinho et du Real Madrid, rejoint le Zulte-Waregem, puis le club de Lommel SK et enfin le RSC Charleroi, qui le cède dans la foulée à son ancien club afin qu’il termine sa post-formation en seconde division belge. Après quoi le club carolo lui ouvrira les portes de son équipe première, permettant au jeune milieu offensif de prendre son envol. Coaché par un certain Edward Still, Anass Zaroury crève l’écran. Pour la RTBF, il déclare d’ailleurs, plein d’aplomb : « Je n’ai pas peur de le dire, je suis assez sûr de moi et de mon potentiel. Ça ne fait pas de moi quelqu’un d’arrogant : je vais toujours rester calme et respectueux avec tout le monde. Mais mes parents m’ont éduqué avec beaucoup de confiance : ils m’ont souvent rappelé… que je n’étais pas un mauvais joueur ! Quoi qu’il arrive, je resterai toujours humble : attraper la grosse tête après un transfert ou un but, ce n’est pas mon genre ! » Ses prestations en Jupiler League lui valent d’être rapidement repéré et courtisé. Burnley, coaché par Vincent Kompany et qui évolue alors en Championship, jette son dévolu sur lui. Avec le club du Lancashire, le Malinois participe à la remontée en Premier League un an seulement après sa rétrogradation au deuxième échelon du football anglais. Il ne manque que six rencontres durant toute la saison (34 matchs, 6 buts, 6 passes décisives). La saison 2023-2024 n’est pas aussi prolifique, démarrant par un carton rouge reçu dans les arrêts de jeu de la première journée de championnat contre Manchester City. À son retour de suspension, le jeune Marocain peine à trouver sa place dans le onze des Clarets. Il sera finalement prêté en janvier 2024 au club de Hull City, en Championship, où il se relance plutôt efficacement (12 matchs, 2 buts). Un Centreur fou Convoité par la sélection belge, Anass Zaroury opte pour le Maroc, avec lequel il a l’opportunité de disputer la Coupe du Monde au Qatar. Il est le remplaçant à la dernière minute du Marseillais Amine Harit, blessé. Après avoir fréquenté les sélections U17, U19 et Espoirs belges, il intègre le groupe de Walid Regragui en novembre 2022, et dispute ses premières minutes avec les Lions de l’Atlas lors d’un match de préparation contre la Géorgie. Durant la Coupe du Monde, il est cantonné au banc, et ne joue qu’une petite demi-heure lors du match pour la troisième place, perdu contre la Croatie. Depuis, il est apparu deux fois sous les couleurs de la sélection marocaine, lors d’un amical contre le Pérou, et d’un match de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations contre l’Afrique du Sud en juin 2023, débuté pour la première fois dans la peau d’un titulaire.  Yassine, alias @WAYZ sur le réseau X, est un observateur assidu du football marocain. Il nous présente le profil de Zaroury plus en détail. « Anass est un ailier gauche pouvant également évoluer comme milieu offensif, et qui a un style de jeu impressionnant. Il allie contrôle du ballon, accélérations, dribbles et grosse qualité de centre ». Audacieux et habile avec le ballon, Zaroury sera-t-il le percuteur et dribbleur qui faisait tant défaut à l’attaque du RC Lens la saison dernière ? Peut-être, mais pas seulement : « Il est aussi solide dans les duels et généreux dans les replis défensifs ». Avec des défauts dus à sa jeunesse, évidemment. « Comme le sont malheureusement la plupart des ailiers marocains, c’est un joueur provocateur, qui sait se créer des occasions par lui-même, mais qui peut vendanger des situations dangereuses ou n’arrive pas à concrétiser par manque de finition ». Ses marges de progression : « Il est connu pour sa grande qualité de centre, mais il doit faire mieux dans son jeu de passes, et réduire son déchet technique et ses sautes de concentration ». Son arrivée au RC Lens peut-elle lui permettre de définitivement lancer sa carrière au plus haut niveau, à l’instar d’un Martin Satriano qui a beaucoup à prouver ? « Absolument », d’après Yassine. « Avec plus de régularité dans ses performances, il peut réellement devenir un joueur majeur du championnat de France ».

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Jeunes | Une préparation productive pour la N3

Après avoir raté la montée de peu lors de la dernière échéance, le Racing s’est donc préparé à entamer une troisième saison en N3 : une préparation avec la manière et 22 buts inscrits. Pour cette présaison, cinq matchs étaient au programme : deux clubs de N3 (l’Entente SSG et l’US Ivry), deux clubs de N2 (le FC 93 et Feignies Aulnoye) et les U23 de l’Union Saint-Gilloise. La saison a débuté à Hénin-Beaumont avec une confrontation face à l’Entente SSG. Dans le onze de départ, un visage inconnu pour les spectateurs, puisque pas encore annoncé au club au coup d’envoi : Nassim Ait Mouhou, en provenance du VAFC. Mais c’est un visage bien connu par les suiveurs de la Gaillette qui ouvre le compteur de but très rapidement dans ce premier match : Anthony Bermont (1-0). Les visiteurs reviendront à la hauteur du Racing au tableau d’affichage, et on en restera là pour cette première sortie (1-1). Fortement remanié avec les départs aux Pays-Bas de plusieurs joueurs pour rejoindre le groupe professionnel, les Sang et Or s’inclinent 2-0 dans le deuxième match face au FC 93. Direction Billy-Montigny pour la troisième confrontation amicale. C’est une nouvelle fois Anthony Bermont qui permet au Racing de prendre les devants en inscrivant un coup franc direct (1-0). Nassim Ait Mouhou inscrit un doublé (3-0). Et pour finir, Valentin Wojtkowiak signe un retour en beauté dans son club formateur en inscrivant le quatrième but artésien (4-0). De retour à Billy-Montigny pour l’avant dernier match, cette fois-ci face aux voisins belges U23 de l’Union Saint Gilloise, Kembo Diliwidi ouvre le score assez rapidement dans la partie (1-0). Sans tergiverser, Nassim Ait Mouhou signe une nouvelle fois un doublé (3-0). Dominateurs dans le premier acte, le Racing fusille son adversaire en deuxième période avec un pénalty transformé par Hervé Boua Die (4-0), et Kembo Diliwidi alourdit encore le score (5-0). Nouvelle recrue, Gabin Capuano transforme lui aussi son pénalty (6-0) puis enfonce le clou avec un nouveau but (7-0), imité ensuite par Ismael Aouad (8-0) et Valentin Wojtkowiak (9-0). C’est Gabin Capuano qui se chargera de conclure le spectacle (10-0). Ultime répétition au stade François Blin face à l’US Ivry avec un onze qui se dessine à une semaine de la reprise. Au coup d’envoi : Karolewicz, Sagnan, Bane, Herbin, Lenne, Majid, Camara, Pouilly, Sishuba, Ait Mouhou et Diliwidi sont titularisés par Vincent Carlier. Ayanda Sishuba lance les hostilités avec une frappe tendue aux 20m (1-0). Le show Ait Mouhou commence ensuite avec un premier coup franc qui termine sur Sidi Bane (2-0), puis un corner pour Valentin Wojtkowiak (3-0). S’en suit un nouveau doublé (5-0). Gabin Capuano puis Hervé Boua Die remportent leur duel face au portier adverse (7-0). Le dernier assaut lensois pour clôturer la présaison en beauté avant le début du championnat aura lieu ce samedi à Saint Quentin. L’effectif de l’équipe réserve Quatre joueurs viennent apporter du sang neuf au Racing cette saison : Gabin Capuano, Ahmed Majid, Valentin Wojtkowiak et Nassim Ait Mouhou. Concernant les départs : Keny M’Bala, Kaïs Benabdelouahed, Sean Tormin, Nolan Bonte, Wesley Zahibo, Adam Abeddou, Marceau Apperry et Simon Ramet ne sont plus lensois.   Prochain match : samedi 24 août à 18h à Saint Quentin , face à l’Olympique Saint Quentin.

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Rendez-vous sur la dalle angevine

Après une probante préparation estivale, le Racing Club de Lens en mode Will Still inaugure sa saison au stade Raymond-Kopa d’Angers. Malgré une légitime étiquette de favoris, les Sang et Or devront se méfier d’une équipe surfant sur la dynamique de la montée. 5 novembre 2022, une incompréhension a lieu entre le parcage lensois et Franck Haise. Alors que les fidèles supporters artésiens veulent entonner le traditionnel «Chicoté », le futur ex-coach artésien refuse ce moment de communion par respect pour les Angevins. Après une victoire 1-2, les Sang et Or recollent alors au leader parisien, tandis que le SCO sombre à la place de lanterne rouge. Il est alors difficile à croire à une résurrection des noir et blanc. Entre le marasme sportif et les déboires extrasportifs à la direction du club, la cassure semble alors totale entre les supporters et le club. Pourtant, le club fête sa remontée dans l’élite après simplement une année dans l’antichambre du football français. Pour l’opération retour en Ligue 1, le club présidé par Saïd Chabane n’est pas allé chercher un recrutement ronflant pour son staff mais a privilégié la solution interne. C’est ainsi Alexandre Dujeux qui a mené de main de maître son effectif. Après deux années en tant qu’adjoint de Gérald Baticle, il prend les rênes de l’équipe première avec un objectif : redorer le blason d’un club connu pour sa fameuse « dalle angevine ». Opération plus que réussie avec une probante place de dauphin qui assure la montée en fin de saison. La réussite s’explique avant tout par un parcours à domicile qui a fait du stade Raymond-Kopa en une forteresse quasi imprenable. À la clé, le meilleurs parcours à domicile avec 13 victoires, 3 nuls et 2 défaites (contre Amiens et Saint-Etienne) et un Loïs Diony revanchard auteur de 15 buts. Pour assurer l’opération maintien, le SCO a décidé de miser sur des valeurs sûres de la Ligue 1 habitués aux opérations maintien. Ainsi Jim Allevinah, le virevoltant ailier du stade Gabriel-Montpied qui vient rejoindre son ancien coéquiper clermontois Cédric Houtoundji. Au milieu, l’ex-Brestois Haris Belkebla et l’ex-Strasbourgeois Jean-Eudes Aholou sont venus apporter leur expérience. C’est donc par petites touches que l’effectif a été amélioré, le club cherchant avant tout à capitaliser sur ce qui a fait la réussite en Ligue 2, un bloc compact et des projections rapides vers l’avant. Néanmoins, les hommes d’Alexandre Dujeux, contrairement aux Sang et Or, ne peuvent pas s’appuyer sur une préparation réussie pour capitaliser de la confiance. Celle-ci s’est achevée sur quatre défaites consécutives, contre Le Mans, Rennes, Lorient et Bastia. Quel visage vont donc offrir les Angevins face au Racing ? Celle d’un promu crispé et à l’image des derniers résultats amicaux ? Ou un groupe soudé, le couteau entre les dents, ayant à coeur d’enflammer son public dans un stade Raymond-Kopa flambant neuf et à guichets fermés? Nul doute que Jimmy Cabot et Angelo Fulgini, ex-fleurons des dernières grandes heures du SCO auront briefé leurs partenaires sur la nécessité d’être à 100%. Réponse ce dimanche vers 19h, pour ne pas reproduire le scénario du Brest-Lens inaugural de la saison dernière.

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Hamzat Ojediran, recrue sous les radars

Le RC Lens reprend ses habitudes de recrutement discret, et vise de nouveau des profils prometteurs plutôt que des noms ronflants. Hamzat Ojediran, milieu box-to-box nigérian, a signé en Artois jusqu’en 2028. Présentation par la data d’un joueur dense, arrivé à La Gaillette en toute discrétion. Photo RC Lens Un intinéraire qui n’a plus rien de vraiment singulier. Hamzat Ojediran est un symbole de ce football mondialisé, dans lequel les frontières s’estompent et les parcours singuliers se démocratisent. Lens, fort de son expérience avec Abdukodir Khusanov, renouvelle les expériences en recrutant à l’Est. Pour ce qui concerne le milieu nigérian, international U17 qui participa à la Coupe du Monde de cette catégorie au Brésil en 2019, on parle même d’un illustre anonyme passé sous tous les radars. Et c’est peu dire quand il s’agit de retracer son parcours. Sorti de la Emmanuel Amunike Academy, Ojediran signe rapidement pour le club albanais du KF Egnatia, club de la ville de Rrogozhinë, située à une bonne heure de route de la capitale Tirana. Au KF Egnatia, le natif de Lagos côtoie de nombreux joueurs africains, dont deux compatriotes, ainsi que des joueurs congolais, ghanéens et ivoirien. Ses performances dans les Balkans ne passent pas inaperçues, et attirent rapidement l’attention de clubs d’Europe centrale. Parmi eux, le géant hongrois de Debreceni VSC, sept fois champion entre 2005 et 2014, où il débarque dès février 2023, six mois après son arrivée en Albanie. Après des débuts timides, souvent cantonné au banc de touche (notamment lors de deux tours de Conference League joués par Debrecen), le jeune Nigérian prend rapidement la mesure du football local, et s’impose comme une évidence dans l’entrejeu de Loki, surnom donné au club hongrois. Pour parler de sa saison dans la deuxième ville du pays, qui se situe à quelques encablures de la frontière ukrainienne, nous avons tendu le micro à Barna Forgács, analyste data qui suit tout particulièrement le football national via son entreprise xfbAnalytics. Infographie Barna Forgács « Défensivement, c’est un joueur qui couvre l’ensemble du terrain, en étant très présent dans les duels au sol. Il se démarque notamment lors des phases durant lesquelles l’adverse a le ballon. À Debrecen, il a été clef pour connecter le milieu de terrain avec l’attaque. Il peut contourner les lignes défensives adverses par la passe, la course et sait aussi armer des frappes en dehors de la surface de réparation ». Techniquement, ce joueur de taille plutôt petite ne semble pas en reste, puisqu’il est décrit comme « à l’aise balle au pied, capable de réaliser des dribbles efficaces dans les demi-espaces ». Barna a accepté de jouer au périlleux jeu des comparaisons. Et selon lui, Hamzat Basit Ojediran dispose de caractéristiques proches de celles de Waturu Endo (Liverpool), Casemiro (Manchester United) ou encore Boubakar Camara (Aston Villa). En Ligue 1, il pourrait être comparé à Jean Onana, Jonas Martin et Oussama Targhalline. Au RC Lens, on lui demandera surtout de rester Hamzat Ojediran, et de venir pousser la concurrence en amenant toute sa densité dans l’entrejeu. Et de poursuivre ce qui ressemble à une fulgurante progression.  Lien vers le rapport complet

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