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Pierre Dréossi, tentative d’objectivité

Intronisé pour occuper un rôle clef dans la nouvelle organisation du RC Lens, en étant chargé du secteur sportif, l’ancien défenseur du LOSC concentre les critiques. Qu’en disent ceux qui ont suivi sa carrière de dirigeant ? Photo RC Lens Pierre Dréossi a une lourde responsabilité : succéder à des hommes qui ont porté très haut le RC Lens, tout en étant estampillé comme « Lillois » chez beaucoup de supporters, et en devant composer avec un besoin avoué de rigueur pour maintenir les grands équilibres financiers. Il sera secondé par Benjamin Parrot, et pilotera une équipe composée de Jean-Louis Leca au poste de coordinateur sportif et Diego Lopez Gomez comme responsable du recrutement. Alors que le club s’apprête à serrer la ceinture, les crispations se centrent sur deux individus : le président et propriétaire Joseph Oughourlian, qui a lancé la refonte en profondeur de l’organigramme et acté les départs d’Arnaud Pouille et Franck Haise, et Pierre Dréossi donc, qui arrive en tant que directeur général. Comme expliqué dans notre édito ainsi que dans nos émissions, nous assistons à une véritable crise de représentativité. Les deux hommes censés incarner le deuxième cycle du RC Lens depuis son retour en L1 sont les cibles directes de groupes de supporters, qui multiplient les banderoles hostiles à leur égard. Il est notamment reproché à Oughourlian un manque d’ambition, et à Dréossi un passé peu recommandable. Si le CV de ce dernier ne peut être travesti, les témoignages que nous avons recueillis à son sujet sont loin d’être conformes à la négativité ambiante. Tentons un portrait objectif. Le journaliste Arnaud Detout, en congés avant les Jeux olympiques qu’il couvrira pour Le Parisien, a pris quelques minutes ce vendredi pour répondre à nos questions concernant un dirigeant qu’il a bien connu, lui qui suit le Paris FC depuis de nombreuses années. « Le passage de Pierre Dréossi est à mes yeux plutôt positif », dit-il en introduction. « Il est arrivé à une époque où le Paris FC naviguait entre le monde pro et semi-professionnel. Et pour ainsi dire, il a permis au club de se structurer notamment par l’intermédiaire du projet centre de formation (ndlr : à Orly). Il a su « staffer » le club en recrutant des personnes compétentes à différents postes, pour en faire un vrai club solide de L2 qui vise désormais une montée en L1 ». En matière de recrutement, Pierre Dréossi a également réussi à faire des « coups », relève le journaliste. Alors qu’on lui prêtait une réputation de dirigeant de L1 qui irait chercher ses joueurs dans l’élite, il a su piocher dans les divisions inférieures en recrutant des joueurs comme l’attaquant congolais Silas Katompa Mvumpa, aujourd’hui à Stuttgart, Thomas Delaine, mais aussi Romain Perraud, Julien Lopez ou encore Redouane Kerrouche. Son départ du PFC en janvier 2020 marque la fin d’un cycle. « On était arrivé au bout de l’histoire et de ma mission. Même si on n’était plus en adéquation sur la manière de travailler, je pars en très bons termes avec Pierre Ferracci et avec le sentiment du devoir accompli. Je suis fier de mon bilan », déclare alors Dréossi dans les colonnes du Parisien. Un profil structurant, à la formation Cette réputation d’homme structurant trouve un écho similaire du côté de Rennes, où Pierre Dréossi est resté neuf ans, en tant qu’entraîneur puis directeur du football. Pierre, observateur assidu du Stade rennais, nous raconte : « Il est arrivé au club en 2002 et l’a pérennisé dans la première moitié du championnat. Cela faisait suite au retentissant échec Lucas (ndlr : recruté à prix d’or en 2000 pour remplacer Shabani Nonda, transféré à Monaco). Il a permis de structurer le club, et a notamment contribué à la construction de la Piverdière, a installé la formation rennaise tout en haut. Il n’a jamais eu de gros budgets à disposition, tout était plutôt encadré. Il avait même imposé un « salary cap » » (plafond de salaire). Pierre complète en parlant des nombreux « coups » de Dréossi, notamment Stéphane Mbia, recruté au Cameroun en post-formation, ou encore Gyan Asamoah et Ismaël Bangoura. « Je pense qu’il connaît le foot mais n’est pas forcément une figure qui incarne bien un club », estime-t-il. Ce qui fait réellement tache aux yeux des connaisseurs du milieu, c’est son passé récent. À Metz, club dans lequel il a débarqué en 2022 en tant que directeur du football et dans lequel il forme un binôme avec Hélène Schrub, en charge de l’administratif, Dréossi n’a pas réussi, mais pas forcément eu les mains libres non plus. On lui prête la nomination de Laszlo Bölöni, mais c’est l’homme de l’ombre et conseiller du président Bernard Serin, Lucien D’Onofrio, qui en est à l’origine. Un observateur des Grenats, qui a souhaité conserver l’anonymat, nous en dit plus : « Son arrivée s’est faite un peu rapidement, entre les premiers contacts et la signature. Tout s’est ficelé en moins d’une semaine, de mémoire. Après, c’était un contexte un peu particulier car il y a un conseiller du président (Luciano D’Onofrio) qui gère pas mal de choses. Pierre Dréossi a sans doute eu les mains liées sur pas mal de dossiers, ce qui explique en partie son bilan très médiocre. La cellule de recrutement était une vraie cacophonie entre lui, Bob Tahri (coordinateur du recrutement) et donc Lucien D’Onofrio, qui œuvre surtout sur le côté business bien qu’il soit interdit d’exercer en France. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il n’apparaît pas dans l’organigramme officiel du club ». Dans L’Équipe du lundi 3 juin, l’amertume de Dréossi au moment de quitter la Moselle est pour le moins évidente : « Je m’étais posé beaucoup de questions sur le fonctionnement du club l’année dernière, confie le dirigeant. Je m’en suis encore posé cette année. J’ai pris cette décision parce que c’était très difficile pour moi de travailler ici ». Cela suffit-il pour justifier les conditions de son départ, peu reluisantes ? Pierre Dréossi semble du moins vouloir laisser rapidement cet épisode derrière lui, pour se racheter une réputation à Lens.

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D2F | Un dernier point pour finir

Assuré de terminer cinquième de D2F, le RC Lens Féminin avait un dernier rendez-vous à honorer dimanche face à Thonon-Évian. Les Sang et Or en sont reparties avec un dernier point dans la besace. Compte rendu Pour le dernier match de la saison disputé face à Thonon-Évian, Sarah M’Barek alignait le même onze que le week-end précédent face à Orléans (3-1). Jennifer Meunier portait donc à nouveau le brassard de capitaine pour l’occasion. Dans un match sans enjeu, les occasions sont rares voire inexistantes. C’est au milieu de terrain que se joue la bataille. Léger avantage pour Thonon-Évian qui tient le ballon en première période. Seules Tatiana Solanet (22′) et Margot Esposito (44′) se montrent quelque peu dangereuses, sans toutefois réellement inquiéter Blandine Joly. Le jeu tend à s’équilibrer au retour des vestiaires à la faveur d’une réorganisation opérée par la coach du Racing. Les rares occasions restent cependant savoyardes. Déjà dans les bons coups en première mi-temps, Tatiana Solanet récidive et voit sa frappe frôler l’angle du but artésien (76′). La plus belle occasion est à mettre au crédit de Coumba Sylla Mbodji qui, dans un face à face la gardienne lensoise, croise trop sa frappe (79′). Dans un dernier effort, le RC Lens Féminin se montre plus incisif mais ne parvient pas à tromper la vigilance d’Éva Danjou. Service minimum donc pour le Racing qui termine sa saison sur un match nul. La reprise de la désormais « Seconde Ligue » est programmée au 15 septembre, mais les Artésiennes reprendront le chemin de La Gaillette dès le 22 juillet. Feuille de match Thonon Evian GG FC – RC Lens : 0-0Le onze : Joly – El Ghazouani, Lejeune, Smaali – Proniez, Pierre Louis, Nacer (Prette, 46′), J. Meunier (c) – Saidi (Hadj Safi, 67′), Gbedjissi, Jeudy. Classement Le RC Lens Féminin termine cinquième de cet exercice 2023-24 avec un total de 31 points, comme lors de la saison précédente.

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Football et mémoire de la mine: tour d’horizon européen

« Les Corons » à la reprise, la cloche marquant la descente de la cage au moment de l’entrée des joueurs, les maillots de Sainte-Barbe, des lampes de mineurs remises en fin de saison… Depuis plusieurs années, le Racing Club de Lens multiplie les clins d’œil à son passé minier. Et il n’est pas le seul à cultiver ce souvenir des liens entre extraction du charbon et football. Le Racing Club de Lens est loin d’être le seul club de football européen qui peut se targuer d’une culture houillère et ouvrière. Dans la région, le VAFC (A comme Anzin à l’origine, ville où siégeait ce qui fut longtemps la plus grande compagnie minière française) est aussi marqué par cet héritage. À l’étranger, le bassin belge, du Borinage jusqu’à la Campine, la Ruhr en Allemagne ou le Limbourg aux Pays-Bas ont conservé les traces d’industries charbonnières aujourd’hui fermées. Le football y joue toujours un rôle central dans l’affirmation de la fierté de son territoire. Culture Sang et Or s’est rendu dans différentes régions minières, en France mais aussi aux Pays-Bas et en Allemagne à la rencontre des liens encore existant entre la mine et le football. Des supporters et des salariés ont accepté de témoigner sur les traces de la mine qui imprègnent les travées des stades et sur la façon dont leurs clubs respectifs perpétuent cet héritage. Comme l’indique Sebastian Pantförder, responsable du pôle tradition et des relations avec les supporters, « Schalke 04 a été fondé en 1904 par des enfants de la classe ouvrière. Ceux-ci travaillaient à la mine Consol et l’usine de poêles de Küppersbusch » dans la ville de Gelsenkirchen, dont Schalke est un quartier industriel. Le président emblématique du club, Fritz « Papa » Unkel, est employé par la mine de Consol. Celle-ci met à disposition du club des terrains et offrent une aide à la construction du stade Kampfbahn Glückauf . Le « Glückauf », qui veut dire « Bonne chance » (sous-entendu : de trouver du minerai, ou de remonter sans encombres à la fin de son poste), est la devise des mineurs de fond allemands et lorrains. Comme le précise Sebastian, « tout au long de son histoire Schalke a entretenu des relations étroites avec les mineurs de fond ». En 1997, alors que l’exploitation du charbon est en déclin, le club organise un match de bienfaisance contre Bochum, autre ville houillère. Les fonds sont destinés aux familles de mineurs confrontées aux fermetures. En avril 2000, les 3.000 mineurs du Zeche Hugo à Gelsenkirchen sont invités par le club après la fin de leur charbonnage. Ce geste sera réédité en 2015 lors de la fermeture du puits Auguste Victoria à Marl. Le club occupe depuis 2001 l’utramoderne Veltins-Arena, bâtie à côté du vieux Parkstadion, mais « l’âme minière est toujours présente », soutient Sebastian. Les salons VIP portent les noms des différentes mines de Gelsenkirchen: Alma, Dahlbusch, Hibernia, Hugo, Nordstern, Westerholt. Le tunnel qui mène les joueurs sur le terrain représente une galerie de mine. De même que « Les Corons » résonnent à Bollaert, à Gelsenkirchen, c’est le « Steigerlied » (« Chant du porion » en français) qui est repris à pleins poumons avant chaque match. Il est donc logique de croiser de nombreux anciens mineurs dans les tribunes de la Veltins-Arena. Ainsi, depuis quatre générations les Herzmanatus sont mineurs de père en fils. Pendant 25 ans, Klaus était lui-même mineur de fond au Zeche Hugo avant d’intégrer le comité d’entreprise. Ce supporter de Schalke 04 depuis cinquante ans fait partie des nombreux mineurs abonnés. Passionné par son métier et par le football, il gère deux musées, l’un consacré à sa passion pour Schalke 04, qui affiche une importante collection de maillots portés par d’anciennes gloires du club et de la Manschaft, et l’autre sur le site du Zeche Hugo. « Grâce à ce musée, nous avons pu sauver le chevalement de la destruction. Nous accueillons régulièrement des joueurs de l’effectif professionnel. La mine et Schalke ne font qu’un ! » « Je suis ami avec d’anciens mineurs français, belges et hollandais. Je souhaite que cette solidarité entre les habitants de régions minières perdure et je suis très heureux de voir les nouvelles générations qui perpétuent cet héritage », affirme-t-il. D’ailleurs Klaus suit régulièrement les résultats du RC Lens. Il émet un souhait, « venir à Lens le temps d’un match et accueillir des Lensois à Gelsenkirchen ». Pour faire vivre cette solidarité déjà présente en 1906, lorsque douze sauveteurs allemands sont venus depuis la Ruhr porter secours à leurs camarades après la catastrophe des mines de Courrières. D’après Sebastian, le responsable du pole tradition au sein du club, « des relations et un accueil informel et individuel de supporters de territoires communs peuvent être envisagés sans s’engager formellement ». Actuellement en difficulté sportivement, en deuxième division de la Bundesliga, Schalke 04 avait l’habitude d’offrir aux délégations de ses adversaires européens une lampe de mineur. Une habitude qu’a adoptée le RC Lens pour son retour sur la scène continentale, et de quoi peut-être espérer des relations amicales entre les deux clubs et les deux publics. Klaus ajoute : « Je souhaite pouvoir afficher un maillot de Lens dans mon musée et je remercie le club et tous les supporters de faire vivre la mémoire minière au présent ». Dans des Pays-Bas où règnent sans partage trois grands clubs, l’Ajax, Feyenoord et le PSV, le territoire du Limbourg est méconnu. Appelée en néerlandais « Mijnstreek », la région des mines a été comme le Nord-Pas-de-Calais profondément marquée par l’exploitation charbonnière. Un demi-siècle après l’arrêt de l’activité, de nombreux vestiges subsistent notamment à Heerlen. Le club de Roda JC, dans la ville de Kerkrade, fut et reste le club des mineurs à l’instar du Racing Club de Lens. Dans les années 1950, on a même compté jusqu’à dix ouvriers des mines parmi les titulaires de l’équipe. Quand le Racing Club de Lens attire des supporters de toute la région, bien au-delà du bassin minier, le Roda JC affiche lui un supportérisme très local et donc fortement enraciné dans son passé industriel. Cette spécificité du public tient à la concentration géographique de l’activité du charbon dans un

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Mercato : quels profils pour animer l’attaque lensoise ?

Saison terminée, Fréderic Hébert débarqué, le Racing a officiellement entamé la restructuration de son effectif. Parmi les incertitudes et rumeurs, Culture Sang et Or se mue en direction sportive par intérim. Et ouvre le dossier des milieux offensifs. Nos premières décisions ont été de nommer @RCLStats au poste de data analyst et @Garyncha en responsable du recrutement. Le premier nous a permis de dresser un bilan statistique de la saison écoulée. Le second a activé son réseau sur le continent américain, où le RC Lens a déjà trouvé pas mal de recrues ces dernières saisons, afin de nous proposer des joueurs qui pourraient répondre aux manques observés. Un rendement inégal des milieux offensifs Dans le 3-4-2-1 mis en place par Franck Haise, le manque de qualité globale et de constance chez les animateurs de l’attaque est un sujet qui est revenu tout au long de la saison. Cette année, le Normand a principalement utilisé cinq joueurs* pour occuper les deux postes en soutien de l’avant-centre. Grâce à l’exploitation des données Opta par RCLStats, nous pouvons tirer un bilan statistique de la saison de nos milieux offensifs. Ce bilan comprend l’ensemble des 43 matchs disputés par le Racing Club de Lens (34 en L1, huit en coupe d’Europe et un en Coupe de France). En voici la structure : jOUEUR * Oscar Cortès et Ayanda Sishuba ont été exclus du comparatif au regard de leur faible temps de jeu. 7 Florian Sotoca 10 David Pereira da costa 11 angelo fulgini 28 Adrien Thomasson 27 Morgan Guilavogui Florian Sotoca et le désert lensois Le constat est clair : il y a un fossé entre Florian Sotoca et ses concurrents au poste de numéro dix excentré. Le Narbonnais est de loin le milieu le plus décisif, et a passé, en toute logique vu son rendement, presque deux fois plus de temps sur le terrain que son premier poursuivant. Celui-ci n’est autre que David Pereira Da Costa. Le Portugais a connu une fin d’année 2023 difficile. Si bien que très peu de monde croyait en lui à la mi-saison. Mais le joueur formé à la Gaillette est revenu en forme début 2024. Ainsi, l’ensemble de ses 5 buts et 2 passes décisives concernent la phase retour. Peut-on se contenter de six bons mois pour un titulaire au sein d’une équipe qui joue l’Europe ? Adrien Thomasson, Angelo Fulgini et Morgan Guilavogui ont de leur côté subi des critiques presque toute la saison. Certes, il ne faut pas oublier les débuts très satisfaisants du premier, les buts face à Séville du second et les bons passages du troisième. Néanmoins, leur bilan lissé sur l’ensemble de la saison est largement insuffisant. À eux trois, ils ont été impliqués sur 18 buts lensois. En comparaison, le seul Florian Sotoca l’a été à 26 reprises. uN manque de percussion… Le constat statistique rejoint ainsi l’impression visuelle laissée par la saison : malgré le nombre, la concurrence à ce poste manque de densité. Mais se pose la question du choix des profils retenus pour cette saison 2023-2024. Parmi les soutiens pour Elye Wahi ou Wesley Saïd, on retrouve une majorité de joueurs travailleurs, disciplinés, qui se mettent spontanément au service d’un collectif bien huilé. Cela correspond parfaitement au projet de jeu défini par Franck Haise. Pour autant, pour faire mal à ses adversaires, toute équipe doit aussi surprendre par un peu de folie individuelle, et varier ses attaques. Or, sur les cinq joueurs mentionnés, seul David Pereira Da Costa semble, par intermittence, capable de faire des différences balle au pied. À tel point que le nom du très jeune Ayanda Sishuba, qui a fêté ses 19 ans en février, et qui a fait valoir sa qualité de dribble dans toutes les catégories de jeunes, est venu s’immiscer dans les débats. On peut aussi citer Oscar Cortès, 20 ans. Présenté comme un « dynamiteur » à son arrivée, le Colombien n’aura disputé que 44 minutes sous le maillot lensois, avant d’être prêté aux Glasgow Rangers six mois plus tard. Ces deux joueurs présentent l’avantage d’offrir des profils différents. Pour autant, à l’entame de la saison, ce sont deux néo-professionnels sans aucune expérience de la Ligue 1. … Visible dans les datas Il semble manquer dans cet effectif un joueur technique capable de prétendre à une place de titulaire dans une équipe française du top 7. Mais ce constat est-il visible d’un point de vue statistique ? L’excellent compte DATA’Foot nous offrait un graphique éloquent à la fin du mois d’avril. Ce dernier recensait la propension à percuter des ailiers de Ligue 1. David Pereira Da Costa n’y figure pas en raison d’une position moyenne trop axiale. En revanche, Florian Sotoca, Adrien Thomasson et Angelo Fulgini se classent parmi les ailiers qui effectuent le moins de courses progressives et éliminent le plus petit nombre d’adversaires par dribble dans cette L1. Il y a donc bien un manque à ce niveau. Même s’il est important de nuancer le propos. En effet, grâce à sa capacité à avancer en bloc, et à faire participer de nombreux joueurs à l’animation offensive, le RC Lens est la troisième équipe de Ligue 1 en termes de création de grosses occasions. L’élimination par le dribble n’est pas une fin en soi, et le ballon avance toujours plus vite quand on le donne que quand on le porte. Florian Sotoca est d’ailleurs, toujours selon DATA’Foot, le quatrième meilleur joueur de Ligue 1 en termes de création par la passe. Si on se fie aux rumeurs du mois d’avril qui entouraient le mercato du RC Lens, les dirigeants ont pris conscience du besoin. Parmi les joueurs supposés être dans les petits papiers du Racing, on retrouvait deux joueurs reconnus pour leur qualité de dribble et leur capacité à éliminer : Rafik Guitane et Alex Daho. Quels critères pour notre nouvel animateur ? Avec Garyncha à la tête de notre celle de recrutement, nous avons exploré d’autres pistes. Passionné et doté d’une grande capacité d’analyse, il dispose d’une connaissance approfondie des continents nord et sud-américain. Malgré les rumeurs,

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D2F | Lens termine bien à domicile

Opposé à l’US Orléans dimanche, le RC Lens féminin l’a logiquement emporté pour son dernier match à domicile de la saison. Les Sang et Or assurent ainsi leur cinquième place avant un dernier déplacement à Thonon-Évian. Compte rendu Sous le soleil arrageois, le RC Lens Féminin recevait l’US Orléans pour son dernier match de la saison à domicile. Sarah M’Barek reconduisait quasiment le même onze qu’à Nantes la semaine précédente, à l’exception de Myriem Nacer, titularisée à la place de Carla Polito, blessée. Lina Thivillon, Tess David et la jeune Amina Boissou, blessées également, manquaient aussi à l’appel. Le début de match est à l’avantage du Racing qui met la pression d’entrée. Suite à un coup franc côté droit, le ballon revient sur Emma Smaali qui enroule bien son centre et donne quelques sueurs froides à la défense orléanaise (7′). L’adversaire tente bien de réagir mais voit sa première tentative arriver dans les gants de Blandine Joly (9′). Fany Proniez, très active sur son côté droit, est très bien trouvée et adresse un bon centre en direction d’Aude Gbedjissi qui bute sur la gardienne (16′). Le match est alors arrêté quelques minutes suite à un choc entre Blandine Joly et Sara Vranic (19′). L’attaquante orléanaise est évacuée sur civière et transportée aux urgences d’Arras. Les nouvelles reçues à l’issue du match étaient heureusement rassurantes. Après quelques minutes de flottement, les choses s’accélèrent à nouveau. Bien servie par Kahissa Saìdi, Aude Gbedjissi est taclée, mais le ballon revient sur Sherly Jeudy qui ajuste Audrey Dupupet d’une frappe enroulée de l’extérieur de la surface (1-0, 29′). Les Sang et Or poursuivent sur leur lancée et creusent l’écart avant la pause. Lancée dans le dos de la défense orléanaise par Sherly Jeudy, Aude Gbedjissi s’en va battre tranquillement la gardienne adverse (2-0, 43′). C’est sur ce score logique que les Lensoises regagnent les vestiaires. On repart sur les mêmes bases à la reprise. Le RC Lens Féminin triple immédiatement la mise avec Sherly Jeudy. L’attaquante haïtienne coupe parfaitement un nouveau centre de Fany Proniez (3-0, 51′) et s’offre un doublé. Mais comme trop souvent cette saison, Lens se met à déjouer. Pauline Cousin punit ses anciennes coéquipières en reprenant une frappe détournée par Blandine Joly (3-1, 55′). Malgré quelques frissons derrière et une fin partie plus hachée, le Racing parvient à garder son avantage. Il aurait même pu à nouveau aggraver le score sur une occasion de la jeune attaquante Emma Meunier qui, pourtant bien placée, frappe au dessus (79′). Le RC Lens Féminin termine sur une bonne note pour sa dernière à domicile. Bien que satisfaite du résultat, Sarah M’Barek regrette toutefois que son équipe n’ait pas inscrit d’autres buts en seconde période. Il reste un dernier match à disputer à Thonon-Évian dimanche pour parfaire certains détails. Feuille de match RC Lens – US Orléans : 3 – 1Buteuses lensoises : Jeudy (30′, 51′), Gbedjissi (43′).Le onze : Joly – El Ghazouani, Lejeune (Lorgeré, 56′), Smaali – Proniez (Hadj Safi, 70′), Nacer (E. Meunier, 70′), Pierre Louis, J. Meunier (c) – Saïdi, Gbedjissi, Jeudy. Prochain match : dimanche 26 mai à 15h00 face à Thonon-Évian GG FC au stade Saint Disdille de Thonon-les-Bains (22ème journée de D2F) Classement Suite à son succès face à Orléans, le RC Lens Féminin est assuré de terminer cinquième du championnat de D2F. Avec trois points supplémentaires, le Racing serait dans la moyenne des deux saisons précédentes avec 33 points.

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Jeunes | La crème n’aura pas prise : à l’année prochaine… en N3

Il fallait s’imposer ce samedi pour espérer une montée en National 2 en attendant de voir le score de Lille – Chantilly. N3 – J23 | RC Lens 0-1 Valenciennes FC C’est sous un grand soleil qu’un week-end festif pouvait commencer dans l’Artois. L’équation était simple : en cas de victoire face à Valenciennes et si Chantilly ne s’imposait pas sur la pelouse du LOSC, le Racing évoluerait en National 2 la saison prochaine. De retour après une longue blessure, Jimmy Cabot est titulaire dans les rangs lensois pour ce dernier match de la saison. Pendant que le Racing domine son début de rencontre en maîtrisant le ballon, Chantilly ouvre le score après dix minutes de jeu dans l’autre match important de la journée. Le mauvais début d’après-midi ne s’arrête pas là puisque Wesley Zahibo est contraint de laisser sa place après une blessure (25e). Quelques minutes plus tard, c’est Jimmy Cabot, auteur d’un très bon début de match, qui quitte le terrain sous les applaudissements du stade (36e). Dans un match qu’il domine, le Racing ne parvient pas à concrétiser ses occasions et rentre aux vestiaires sur un score nul et vierge. De retour sur la pelouse du stade François Blin, les hommes de Vincent Carlier s’installent dans le camp adverse mais ne parviennent toujours pas à trouver le chemin des filets. Pendant ce temps, on apprend que Chantilly mène 2-0. Les espoirs de montée s’amoindrissent davantage lorsque, sur une contre-attaque, Valenciennes ouvre le score (0-1, 69e). Il reste 20 minutes et il faut donc marquer à deux reprises pour espérer une issue positive. De l’autre côté, Lille doit également trouver deux fois le chemin des filets pour que Lens monte. Les Lensois tentent mais n’y arrivent pas tandis que Lille réduit la marque face à Chantilly (1-2, 80e) puis égalise (2-2, 89e). À l’instant T, si le Racing marque à deux reprises, il prend la tête du championnat et monte à l’étage supérieur. Malgré neuf minutes de temps additionnel et un match nul qui se confirme de l’autre côté, le Racing réalise la pire opération possible en étant défait : Chantilly confirme sa première place et le LOSC passe devant. Le Racing termine donc à la troisième place du championnat et voit la montée s’envoler. Composition lensoise : Delplace, Herbin, Apperry, Lenne, Cabot, Pouilly(C), Sylla, Zahibo, Bermont, Diliwidi, Abeddou. Banc : Ramet, Mbala, Aouad, Fofana, Boukemouche. CLASSEMENT FINAL

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Un RC Lens conférencier

Avec l’astérisque qui va bien, le RC Lens sera conférencier. Un détail qui n’en est pas un, comme le rappelait justement Franck Haise dans les colonnes de L’Equipe ce lundi. « La place de barragiste n’est pas véritablement une place européenne ». Photo Icon Sport Alors que le RC Lens a redécouvert les joies des compétitions européennes cette saison, passant des nuits magiques d’exploits en Ligue des Champions aux cruelles désillusions nocturnes que les clubs français ne connaissent que trop bien en Europa League, le club artésien a tout de même réalisé une vraie performance : confirmer la belle tendance qui se dégage depuis son retour en L1. Même si la soirée de dimanche a frustré les spectateurs de ce Lens-Montpellier, il est important de noter que le club artésien est, avec le Paris Saint-Germain et l’AS Monaco, le seul à avoir fini dans le Top 7 de la L1 lors des quatre dernières saisons. Un marqueur fort de performance et de continuité, lesquelles auront résisté aux turbulences d’officine que le club connaît depuis quelques mois. Prendre le rival en exemple ? Pour la deuxième saison consécutive donc, le RC Lens connaîtra la joie de se déplacer en dehors des frontières hexagonales. Il n’est pas question de débattre sur pour savoir si cette qualification en Ligue Europa Conférence est méritée ou non, si le RC Lens est ou non à sa place, simplement d’observer que les Lensois ont réussi à valider une nouvelle fois ce statut de club européen au terme d’une saison des plus éreintantes. Un championnat, c’est avant tout le reflet d’une régularité. Et à ce jeu, bien qu’aidé par la victoire en Coupe de France d’un club mieux classé que lui en championnat, le RC Lens a su poinçonner sur le gong ce ticket que d’autres clubs aux moyens substantiellement supérieurs n’ont pas réussi à décrocher. La Conference League, une compétition qui pourrait tomber à pic pour ce RC Lens qui affirme être en pleine croissance. Une compétition qui pourrait permettre aux Sang et Or de jouer des matchs européens relativement abordables, et d’autres contre de beaux noms du football continental. Avec toute la modestie que l’on se doit de garder lorsque l’on est issu d’un pays au palmarès de clubs inférieur à celui de la Suède, le parcours du rival de voisin doit servir de point de référence, et nous permettre de nous rapprocher de l’ingrédient essentiel dès lors que l’on parle de football : rêver d’un exploit. Prosaïquement, cette C4 pourrait aussi offrir beaucoup plus de latitude au coach dans la distribution du temps de jeu entre cadres, remplaçants et jeunes joueurs que n’aurait permis l’Europa League ou une nouvelle Ligue des Champions. Encore une fois, cette alléchante projection est conditionnée par le fait de sortir vainqueur des barrages. Le RC Lens les disputera, les 22 et 29 août. Et cette précision a toute son importance.

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D2F | Sans solution à Nantes

Le maintien en poche, le RC Lens Féminin se rendait dimanche à Nantes, équipe encore en course pour la montée. Peu inspirées, les joueuses de Sarah M’Barek rentrent bredouilles de leur déplacement en Loire-Atlantique. Compte rendu Pour cette avant-dernière journée de championnat, Sarah M’Barek disposait d’un groupe quasi au complet, à l’exception de Tess David dont la saison est malheureusement terminée. La coach du Racing choisissait de titulariser Fatima El Ghazouani en défense centrale à la place de Charlotte Lorgeré. C’est donc Jennifer Meunier qui héritait du brassard de capitaine pour l’occasion. Le plan de jeu lensois était clair d’entrée : contenir au mieux les offensives nantaises et profiter de la moindre possibilité en contre. Ces quelques contres, souvent mal négociés, ne donnent guère d’opportunités aux Artésiennes. Seule Dayana Pierre Louis se procure une opportunité mais sa frappe aux vingt-cinq mètres est dévissée (14′). Nantes fait le siège du camp lensois et oblige notamment Blandine Joly à la parade après une incursion dans sa surface (20′). Sur un long centre, Amina Ould Braham voit ensuite sa reprise passer au dessus (26′). C’est le poteau qui sauve le Racing sur un coup franc repris de la tête par Maureen Cosson (28′). Sur un corner, le premier obtenu par les Sang et Or, Carla Polito voit sa tête contrée et, à la retombée, Jennifer Meunier manque sa reprise (37′). Le RC Lens Féminin est tout heureux de rejoindre les vestiaires en n’ayant pas concédé de but. En deuxième période, le scénario évolue peu. Aude Gbedjissi, à la réception d’un centre de Jennifer Meunier, voit sa tentative passer au dessus (52′). Le FC Nantes finit par trouver la faille. Sur une incursion plein axe, Camille Robillard hérite du ballon à l’entrée de la surface et décoche une frappe puissante sur laquelle Blandine Joly ne peut rien cette fois (1-0, 58′). Les Canaries ont alors fait le plus dur. Moins pressantes, elles se contentent de gérer leur avantage jusqu’en fin de partie. En manque d’inspiration, le RC Lens Féminin repart de Nantes avec une défaite. Il reste deux matchs aux protégées de Sarah M’Barek pour montrer un autre visage, face à des équipes à leur portée. Cela commence dimanche avec la réception de l’US Orléans pour le dernier match de la saison à domicile. Feuille de match FC Nantes – RC Lens : 1-0Le onze : Joly – El Ghazouani, Lejeune, Smaali – Proniez, Polito, Pierre Louis, J. Meunier (c) Saidi (Prette, 82′), Gbedjissi, Jeudy (Thivillon, 66′). Prochain match : dimanche 19 mai à 15h00 face à Orléans au stade Degouve-Brabant d’Arras (21e journée de D2F) Classement Le RC Lens Féminin voit sa cinquième place menacée après cette défaite. Orléans, prochain adversaire du Racing, ne compte qu’un point de retard, tout comme Rodez.

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Jeunes | Dernière ligne droite

Le championnat est désormais terminé en U19 et U17 et les issues sont globalement positives. Mieux encore : la montée reste possible pour la N3, à qui il reste un match pour devenir leader. N3 – J25 | Olympique Marcquois 0-2 RC Lens C’est l’heure du sprint final en N3. Pour espérer monter, une seule solution : tout gagner. Sous un grand soleil, c’est dans le département voisin du Nord que le rendez-vous était donné ce samedi. Pour cette rencontre contre Marcq-en-Barœul, l’entraîneur lensois doit composer sans Ismaelo Ganiou, suspendu. Yannick Pandor et Ayanda Sishuba participent, eux, au déplacement à Rennes avec le groupe professionnel. C’est donc une équipe très jeune qui débute le match et ouvre le score assez rapidement sur corner, où Fodé Sylla parvient à placer une tête et s’aide du poteau pour concrétiser un beau début de match (0-1, 10e). Malgré une baisse d’intensité, les Artésiens parviennent à rentrer au vestiaire avec un but d’avance. Face à une adversaire en manque de créativité, les hommes de Vincent Carlier maîtrisent le ballon sans toutefois inquiéter véritablement le portier adverse. Adam Abeddou parviendra à doubler la mise pour le Racing sur un coup-franc direct dans le temps additionnel (0-2, 90e+2). Pendant ce temps, Chantilly, premier au classement, s’est aussi imposé, 4-2 sur son terrain, tandis que le LOSC (3e) est allé chercher une courte victoire, 1-0, en déplacement. L’issue de la saison ne sera connue qu’au dernier match, où l’US Chantilly se déplacera chez le LOSC. Rendez-vous est donc pris pour de jeunes Lensois qui ne maîtrisent pas leur sort, mais doivent impérativement l’emporter, ce samedi à Avion, lors de la réception d’un mal classé, Valenciennes. Composition lensoise : Delplace, Herbin, Apperry, Lenne, Pouilly (c), Bermont, Sylla, Zahibo, Aouad, Fofana, Abeddou. Banc : Ramet, Sagnan, Bonte, Diliwidi, Boukemouche. Prochain match : samedi 18 mai à 18h au stade François-Blin, face au VAFC. CLASSEMENT U19 – J26 | USM Saran 1-0 RC LENS Match sans véritable enjeu pour cette dernière sortie des U19. En effet, le Racing joue la troisième ou quatrième place tandis que Saran est déjà condamné. Avec un effectif amoindri pour ce déplacement dans le Loiret, le Racing se laisse surprendre et encaisse l’unique but de la rencontre en première période (1-0, 25e). Yohan Demont et les siens terminent donc cette saison avec une belle campagne européenne et une 4e place au classement avec 13 victoires, 6 matchs nuls et 7 défaites mais surtout la deuxième meilleure attaque avec 59 unités en 26 matchs. Composition lensoise : Boukemouche, Cal, Dewaele, Sagnan, Benabdelouahed, Letellier, Dziki, Malfoy, Dié, Boua Die, Diliwidi Banc : Tison, Baude, Fichelle. CLASSEMENT FINAL U17 – J26 | RC Lens 5-0 Red Star FC Victoire impérative pour ne pas devoir regarder l’issue des autres rencontres ce dimanche à la Gaillette. Face à des Audoniens inoffensifs, les Sang et Or appliquent parfaitement le message du coach, « jouer une finale », et déroulent. Pitshou Etshele lance les hostilités (1-0, 20e) puis le capitaine Ilan Ducourtioux rapproche Lens du maintien (2-0, 33e). Le défenseur central Elijah Mendy met les siens à l’abri juste avant la pause (3-0, 45e+1). Concentrés, les Lensois continuent sur leur lancée en seconde période et, tout juste entré en jeu, Ognjen Obradovic alourdi le score (4-0, 61e). Lucas Robbe clôt cette saison compliquée et à suspense avec un coup-franc venu d’ailleurs, pour la manita (5-0, 76e). Au terme de cette campagne marquée par la difficulté, le Racing termine à la 8e place du classement et assure donc son maintien avec 7 victoires, 9 matchs nuls et 10 défaites. Composition lensoise : Lefranc, Mendy, Durand, Nkolo, Robbe, Bah, Rajil, Ducourtioux, Kore, Etshele, Bouramoula. Banc : Sahli, Obradovic, Cappellari, Zeze Bolou, Messaoudi. CLASSEMENT FINAL

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D2F | Maintien assuré

Même si cela ne faisait guère de doute, le RC Lens Féminin a assuré son maintien en D2F dimanche en s’imposant logiquement face au Mans. Compte rendu Défait une semaine plus tôt à Marseille (2-1), le RC Lens Féminin avait pourtant quelques certitudes avant d’aborder ce match face au Mans, comme celle d’assurer son maintien en cas de succès. Sarah M’Barek restait fidèle à son habituel système en 3-4-3, tout en y apportant quelques changements. Toujours privée de Fany Proniez, la coach artésienne plaçait Emma Smaali sur le flanc gauche et titularisait la jeune Fatima El Ghazouani dans l’axe. Lina Thivillon était préférée à Kahissa Saïdi sur le front de l’attaque. Tess David manquait une nouvelle fois à l’appel. Le Mans démarre le match avec de bonnes intentions, tentant de surprendre l’arrière-garde des Sang et Or par du jeu direct et des centres en première intention, sans grand danger pour Blandine Joly. C’est bien Lens qui se crée une première situation par l’inévitable Aude Gbedjissi qui, bien servi dans la surface, envoie le ballon dans les gants de Manon Galichet (4′). Dayana Pierre Louis imite sa coéquipière quelques minutes plus tard mais une défenseure mancelle détourne sa frappe (15′). C’est autour de la demi-heure de jeu que le match s’emballe. Sherly Jeudy voit d’abord son centre-tir heurter la barre transversale (26′) puis, bien servie par Aude Gbedjissi, l’attaquante haïtienne croise trop sa frappe (30′). Finalement, un centre de la numéro neuf lensoise débloque la situation. À la réception, Aude Gbedjissi le reprend en taclant et voit le ballon entrer, légèrement dévié par une défenseure sarthoise (1-0, 35′). Libéré, le RC Lens Féminin enfonce rapidement le clou. Bien lancée côté gauche par Sherly Jeudy, Lina Thivillon s’infiltre dans la surface et offre un caviar à Aude Gbedjissi qui double la mise (2-0, 39′). En début de seconde période, Blandine Joly doit tout de même s’employer sur une des rares tentatives du Mans (48′). Pas le temps de trembler pour le Racing qui ajoute un troisième but deux minutes plus tard. Parties de derrière, les Lensoises se projettent rapidement vers l’avant. Après un déboulé sur la droite, Sherly Jeudy voit sa frappe repoussée par la gardienne mancelle directement dans les pieds d’Aude Gbedjissi qui ne rate pas l’offrande (3-0, 50′). La connexion Jeudy-Gbedjissi joue à plein et n’est pas loin d’aggraver un peu plus le score. L’attaquante béninoise, à la réception d’un nouveau service de sa coéquipière, manque de peu le cadre (63′). À son tour, l’Haïtienne est bien placée mais croise trop sa frappe (67′). La rythme baisse alors logiquement et les protégées de Sarah M’Barek gèrent tranquillement leur fin de match. Mission accomplie. En mauvaise posture il y a encore quelques semaines, le RC Lens Féminin a su se relever au bon moment et n’aura pas vraiment tremblé pour valider son maintien. Il reste trois journées de championnat aux Lensoises et un dernier défi, celui de prendre un maximum de points. Feuille de match RC Lens – Le Mans FC : 3-0Buteuse lensoise : csc (35′), Gbedjissi (39′, 50′).Le onze : Joly – Lejeune, Lorgeré (c), El Ghazouani, J. Meunier, Smaali – Polito, Pierre Louis (Saïdi, 71’) – Thivillon (Hadj Safi, 80’), Gbedjissi (Boissou, 90’), Jeudy (Prette, 90’). Prochain match : dimanche 12 mai à 15h00 face à Nantes au stade Marcel-Saupin de Nantes (20ème journée de D2F) Classement Fort de ce succès, le RC Lens Féminin valide son maintien en D2F. Il appartient désormais aux joueuses de Sarah M’Barek de rester concernées jusqu’au bout et de consolider leur cinquième place, voire d’aller chercher la quatrième. Seules les deux premières équipes montent.

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