CULTURE SANG & OR

Interviews

« La dynamique est côté lensois »

Eh oui, c’est la reprise. Et quelle rentrée. La Coupe de France se dresse devant le RC Lens, et une fois n’est pas coutume, le tirage clément n’était pas sous le sapin de Noël artésien. La réception de Monaco est peut-être le pire tirage de ces 32ème de finale, si on excepte celui du club de la Principauté. Photo Eurosport La réception de l’AS Monaco trouve un écho assez récent. C’est la seconde fois en deux ans que les joueurs de la Principauté se mettent en travers de la route des hommes de Franck Haise. Il y a tout juste deux ans, pour les huitièmes de finale, Wissam Ben Yedder et les siens, dont un certain Ruben Aguilar, étaient venus punir des Lensois encore trop tendres (4-2). Depuis le non-match du 2 septembre, le RC Lens a disputé six matchs de Ligue des Champions. Il est l’heure pour les Sang et Or de remettre les points sur les i, et de démarrer une épopée qui doit mener ce groupe jusqu’à la finale, le 25 mai prochain. Rémi Valet, ancien rédacteur en chef du site Planète ASM, nous parle d’un « début de saison enchanteur, avec des matchs maîtrisés avec style et verticalité. Une attaque inspirée qui a fait oublier les profondes carences en défense. » Minamino, irrésistible lors des premières journées de championnat, renaît alors au contact de son ancien coach (ndlr : ils se sont connus à Salzburg). Wissam Ben Yedder score, Balogun s’intègre parfaitement et «Golovine plane », ajoute Rémi. Ajoutant, « les rares points abandonnés en route sont le fruit de faits de jeu contraire. Je pense notamment à des égalisations dans les arrêts de jeu ou le double échec de Balogun sur penalty face à Nice ». Mais le squad d’Adi Hütter domine ses adversaires. Le RC Lens en fait d’ailleurs les frais. Des monégasques impactés par la CAN Mais comme souvent, les saisons ne sont pas un long fleuve tranquille. Et les performances de l’AS Monaco ont quelque peu perdu en panache ces dernières semaines. Rémi Valet parle de « brouillard inexplicable, bien qu’on puisse éventuellement faire un lien avec la blessure aux croisés de Caio Henrique. » Il poursuit : « La fébrilité défensive finit par nous rattraper, et à la mi-octobre, tout devient difficile. Depuis lors, la maîtrise est plus aléatoire, elle est surtout souvent stérile et désespérément horizontale, l’attaque n’est plus inspirée, Ben Yedder grimace sur le banc, quand Balogun court beaucoup dans le vide. Seul Golovin brille et débloque des situations trop souvent mal engagées. Le point d’orgue de ce recul, c’est la défaite à domicile contre l’OL. Les rares attaques adverses en transition font mal, là où nos joueurs font tourner la balle à 30 mètres des buts adverses sans solution. » À l’instar du RC Lens, les monégasques débarquent en Artois amputés de nombreux éléments sélectionnés pour jouer la CAN 2024. Le secteur défensif est principalement impacté, avec Singo (Côte d’Ivoire), pilier de la défense depuis le début de saison, Salisu (Ghana), qui revient de blessure, Jakobs (Sénégal) qui a notamment suppléé Caio Henrique pendant sa longue absence, Diatta (Sénégal) qui est dans la rotation avec Vanderson et Mohammed Camara (Mali), souvent associé à Youssouf Fofana au milieu. Minamino, buteur lors du match de championnat, participera lui à la Coupe d’Asie, et Alexander Golovin sera suspendu. Les blessés de longue durée que sont Caio Henrique, Breel Embolo et Elliott Matazo ne devraient pas être du voyage. « La défense alignée sera sans doute expérimentale et inexpérimentée, tandis que le milieu orphelin de Golovin et Minamino manquera sans doute de créativité, même si c’est une doute l’occasion pour le prometteur Akliouche de se montrer. Devant, une association Balogun – Ben Yedder est envisageable  », complète Rémi. Quand on lui demande de pronostiquer la rencontre, Rémi nous réserve une belle réponse de Normand, peut-être en hommage à Franck Haise. Haussant les épaules et se touchant les lunettes, il avance : « même si la dynamique se trouve côté lensois et que l’ASM déplore beaucoup d’absences, j’anticipe un vrai match de Coupe, ouvert, avec beaucoup de buts. Lens est favori à Bollaert de mon point de vue, on verra de quel côté la pièce tombera ! »

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Le RC Lens, c’est vous !

Un peu hors-série. Un peu hors terrain. Mais en aucun cas hors sujet. Aujourd’hui, Culture Sang et Or met à l’honneur les supporters du Racing Club de Lens au travers d’un photo-reportage réalisé par Edouard Solvet (@lephotographehdf sur Instagram) en marge de RC Lens – FC Séville. Partons à la découverte de ces nombreux visages qui rendent les tribunes de Bollaert si belles. Mattéo, 19 ans. « Mon lien avec le Racing ? C’est la famille, c’est le tonton qui m’a baptisé, et c’est que du plaisir ! » Florian, 31 ans. « Le Racing, c’est un lien familial depuis au moins trois générations. Mon grand-père était abonné, mon père aussi, et moi je suis abonné. Depuis que j’ai cinq ans, mon père m’emmène à Bollaert. Content d’être là, soir de Ligue des Champions, ça fait longtemps qu’on attendait ça, j’étais déjà là lors de la victoire contre le Milan AC mais j’étais gamin. Le match contre Arsenal, c’était déjà incroyable. On espère revoir la même chose ce soir et se qualifier en Europa League. Ce serait déjà une belle récompense. » Florent, 30 ans. « Je suis supporter depuis tout petit. Je suis du Pas-de-Calais, du coup pour moi c’était logique de supporter Lens. Quand on me demande pourquoi je supporte Lens et pas Lille, je n’ai pas de réponse, c’est naturel. Ma famille ne suit pas le foot. Je pense que c’est avec les copains, j’en avais pour Paris et Marseille, d’autres pour Lens. Et ça s’est fait naturellement. » Pascal, 31 ans. « Mon père est fan de Lens depuis qu’il est petit. Il regarde le Racing depuis les années 1970. Il a transmis la passion. J’ai été voir mon premier match avec lui juste après le titre, lors de la saison 1998-99. » Syméon, 25 ans. « Passionné du Racing depuis la naissance grâce à mon père et mon grand-père. J’ai commencé à aller en Marek à partir de mes 8 ans, et je n’ai jamais quitté la tribune. J’y suis abonné depuis cinq saisons. Actuellement, je suis abonné dans une superbe section qui s’appelle Lens Capitale. » Raphaël, 22 ans. « Le Racing ? C’est ma famille et c’est toute ma vie ! » Kelim, 28 ans. « Je suis né à Lens, mes parents sont nés à Lens. Mon père vient au stade depuis qu’il est ado. Donc forcément, j’ai grandi avec. Je perpétue la tradition de venir supporter Lens. Quand on vient d’ici, on a forcément ce club dans les veines et dans l’ADN. La première fois à Bollaert ? C’était avec des amis du collège, on avait reçu des places en invitation. » Fabien, 36 ans. « Mon lien avec le Racing ? Des heures à découper des articles de la Voix du Nord avec mon grand-père. Les matchs avec mon parrain. Moi, dans mon salon, à faire des bonds sur mon canapé le soir du titre. La passion relancée depuis la rencontre avec ma compagne Charlotte. » Charlotte, 35 ans. « Mon lien avec le Racing ? C’est mon père et ma famille. On est d’origine polonaise, mineurs, le RC Lens ça a toujours été le point d’ancrage de toute la famille. On organisait notre vie par rapport aux matchs de Lens. Mon premier match ? En 1999 contre le Monaco de Fabien Barthez, et depuis une passion pour ce club qui ne s’est jamais éteinte. » Lorenzo, 21 ans. « Je suis le Racing depuis tout petit grâce à mon père qui est lui aussi fan du Racing ! » Franck, 46 ans. « Je viens ici depuis que je suis tout jeune. Et aujourd’hui j’emmène mon fils qui a des origines brésiliennes pour son premier match à Bollaert. » Eric, 60 ans. « Mon lien avec le Racing ? Des souvenirs d’enfance, avec un ch’ti, tout simplement. » Etienne, 27 ans. « Mon père m’a fait découvrir le Racing il y a une quinzaine d’années, et on vient dès qu’on peut depuis la Picardie, près de Chantilly. » Théophile, 20 ans. « Mon lien avec le Racing ? C’est vraiment la famille, les deux côtés supportaient le RC Lens. Mes parents n’aimaient pas le foot, plutôt avec mes grands-parents, mes oncles et mon grand-frère. » Fabien, 29 ans. « Mon lien avec le Racing ? Être né à 500 mètres du stade Bollaert, tu ne peux pas aimer un autre club ! » Théo, 18 ans. « Mon lien avec le Racing ? La remontée avec Franck Haise, qui est le seul entraîneur que j’ai connu. »

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Lens – Reims : « On sait que le match face à Lens va être difficile »

Face à des Rémois accrocheurs, ce samedi les Sangs et Or devront se montrer extrêmement sérieux et efficaces offensivement pour répondre à l’intensité champenoise. Mais le Stade de Reims s’attend aussi à une grosse pression. Photo stade-de-reims.com L’euphorie de la qualification européenne Ce RC Lens, « c’est une équipe qui joue en Ligue des Champions, qui a gagné des matchs en Ligue des Champions et c’est une très très bonne équipe surtout à domicile », déclarait Will Still en conférence de presse. Bien qu’éliminés de la plus prestigieuse compétition européenne, les Lensois ne sortent pas par la petite porte. Loin de là ! Au terme d’un match qui pourrait entrer dans la légende du club, à condition de le prolonger par un beau parcours européen, Lens s’est imposé contre le tenant du titre de l’ancienne Coupe de l’UEFA. Mardi au moment d’affronter le FC Séville, la lourde défaite face à Arsenal semblait digérée. Qu’en sera-t-il ce samedi face au Stade de Reims ? L’euphorie de la qualification sera-t-elle toujours dans les têtes ? L’équipe champenoise, indéniablement en forme, viendra quant à elle se tester, à la recherche d’une qualification pour une coupe d’Europe à la fin de la saison. Photo: RcLens.fr Reims en difficulté face aux « gros » Actuellement 8e, Reims réalise un très bon début de saison. Mais quand les Rouge et Blanc se sont inclinés, à six reprises en 15 journées, c’était pratiquement à chaque fois contre les grosses cylindrées (PSG, Monaco, Marseille, Nice, Rennes…). Samedi, les hommes de Will Still chercheront à casser cette série au stade Bollaert-Delelis. Une victoire leur permettrait même de prendre trois points d’avance sur un rival. Une défense sang et or remaniée Franck Haise devra se passer de nombreux titulaires. C’est la défense qui est décimée, elle à qui Lens doit beaucoup dans ses dix dernières rencontres sans défaite en L1. Deiver Machado s’est fait opérer ce jeudi et sera absent deux mois. La rencontre sera également marquée par les suspensions de Facundo Medina et de Florian Sotoca, deux éléments cruciaux dans le dispositif de Franck Haise. D’abord annoncé incertain, Jonathan Gradit est finalement forfait. Et Nampalys Mendy, sorti sur blessure contre Séville, sera absent jusqu’à la trêve. Avec deux défenseurs centraux en moins, le coach lensois pourrait être tenté de basculer à une défense à quatre. Mais Franck Haise n’avait pas changé de système lors de la longue indisponibilité de Gradit à l’automne 2022, en le remplaçant par le gaucher Massadio Haïdara. De nouveau cette fois-ci il pourrait être tenté de conserver le même système, avec un Abdukodir Khusanov normalement taillé pour ce poste d’axial droit. Mercredi à Nice, il faudra de nouveau composer sans deux défenseurs centraux (Danso, suspendu, et Gradit, blessé), et toujours sans Machado. Lens-Reims n’est donc pas la seule inconnue dans l’équation de la défense sang et or. Photo: stade-de-reims.com Un grand respect entre entraîneurs Ce samedi sera aussi l’occasion d’une belle rencontre entre deux entraîneurs qui se respectent énormément, issus d’une génération qui vient d’éclore au plus haut niveau. Haise est admiratif du travail de Still. « Depuis qu’il a été nommé à la tête de l’équipe, cette formation dégage beaucoup de personnalité dans le jeu. C’est un coach authentique. Ce qu’il fait avec son staff amène une vraie prise de risques et du mouvement sur le terrain », déclarait en conférence de presse l’entraineur artésien. De son coté, Still ne tarit pas d’éloge sur son homologue lensois : « J’admire sincèrement Franck Haise depuis un bon petit temps, pour tout le travail qu’il fait, ses méthodes d’entraînement et la manière dont joue Lens ». Ces dernières saisons, les principes promus par les deux techniciens, s’appuyant sur une connaissance approfondie du jeu rapide et intense qui s’est imposé en Europe, et une recherche du déséquilibre chez l’adversaire, ont été perçus comme des bouffées d’air frais dans le microcosme des entraîneurs français. Ces deux équipes ont tout pour nous offrir un beau spectacle, avec au bout, on l’espère, une nouvelle victoire lensoise, dans son antre encore une fois en ébullition.

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MHSC – RC Lens : « Maintenir notre vigilance »

Ce vendredi 8 décembre, tous les yeux seront rivés sur le Stade de la Mosson. Le Montpellier Hérault Sport Club accueillera le Racing Club de Lens dans un important duel pour sécuriser une place dans la bonne moitié du classement et passer les fêtes « au chaud ». Photo Getty Images Un adversaire qui nous réussit… Montpellier a perdu 56% de ses confrontations avec Lens en Ligue 1 au 21e siècle : son 2e plus haut pourcentage de revers contre un même adversaire dans l’élite sur la période. Ainsi, Montpellier n’a plus enchaîné deux résultats similaires à domicile contre Lens en Ligue 1 depuis 2004-2009 (deux victoires). … et qui peine en championnat Montpellier n’a remporté aucun de ses cinq derniers matchs de Ligue 1 (deux nuls, trois défaites), sa plus longue série depuis le retour de Michel Der Zakarian sur le banc en février 2023. Lens reste sur quatre clean sheets en déplacement en Ligue 1 (pour deux victoires et deux nuls) et pourrait enregistrer sa seule plus longue série sans encaisser de but à l’extérieur dans l’élite (quatre également, en février-avril 2003). Cette saison, Montpellier flirte désormais avec la zone de relégation. Les Héraultais sont descendus dans le classement et n’ont pas réussi à se rassurer contre Clermont lors de leur match en retard. De son côté, le RC Lens s’est rassuré en championnat après son succès contre Lyon, malgré sa désillusion en Ligue des Champion. Photo Icon Sport La méfiance reste de mise « Cette équipe a inscrit plus de la moitié de ses buts sur des phases de transition [9/17, ndlr]. Cela prouve qu’ils ont les joueurs pour se projeter vite en profondeur. C’est un élément fort qui doit nous mettre en garde et maintenir notre vigilance » a déclaré Franck Haise en conférence de presse.  Du côté des absents lensois, Florian Sotoca, qui a été exclu lors du match contre Lyon, est logiquement suspendu pour ce match contre son ancienne équipe. De leur côté, les Montpelliérains ne comptent pas subir : « Les Lensois ont des armes partout. Mais nous aussi on a des armes. Il faut qu’on aie de l’orgueil aussi, qu’on fasse un bon match, qu’on ne les regarde pas jouer », a notamment exhorté le coach de Montpellier. Pour cette rencontre, le MHSC sera privé de Kiki Kouyaté, suspendu après son expulsion en Principauté, ainsi que de Wahbi Khazri et Arnaud Nordin.

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Lens – Lyon : « garder notre identité de jeu », comme dit Franck Haise

Le stade Bollaert-Delelis sera le théâtre d’un affrontement électrisant ce samedi 2 décembre, contre l’Olympique Lyonnais dans le cadre de la 14eme journée de Ligue 1. Une rencontre qui s’annonce intense et prometteuse, mettant en lumière deux équipes cherchant dans la victoire deux ambitions différentes. Photo Eurasia Sport Images/GettyImages Le Racing en quête de rédemption Lens aura à cœur de reprendre sa marche en avant devant son public afin de mettre le plus loin possible la lourde défaite d’un club français en Ligue des champions, mercredi du côté de l’Emirates. Actuellement dans une dynamique très positive, et remontant peu à peu au classement, le Racing se positionne comme un adversaire redoutable en Ligue 1. Quel impact la claque de mercredi aura-t-elle sur les joueurs de Franck Haise ? Là est toute la question et du coté artésien. L’Olympique lyonnais cherche la direction De son côté, l’Olympique lyonnais a encore vécu une semaine que l’on pourrait qualifier de cataclysmique. Miné depuis le début de la saison par des guerres intestines, notamment entre ses ancien et nouveau propriétaires, le club rhodanien a connu de nouveaux rebondissements dans une saison déjà bien chargée en problèmes. Exit Grosso, remplacé en intérim par Pierre Sage pour ce match au stade Bollaert. La veille de ce Lens-Lyon, l’OL a annoncé l’arrivée de David Friio au poste de directeur sportif. Il devra notamment désigner le prochain entraîneur à l’issue de l’intérim de Sage. « David Friio sera étroitement impliqué auprès de l’équipe professionnelle, jouant un rôle essentiel dans la coordination de toutes les activités football en collaboration avec le président John Textor et Matthieu Louis-Jean, responsable du recrutement », indique l’OL dans un communiqué, ajoutant que le nouveau directeur sportif sera à Lens ce samedi. Des enjeux importants pour les deux équipes Les deux adversaires ont beaucoup à perdre lors de cette rencontre. Le RC Lens doit maintenir son rythme en Ligue 1 et rester au contact des places européennes, mais surtout prouver que la déroute à Arsenal n’était qu’un accident. Privé d’Elye Wahi, expulsé à Clermont (un match ferme de suspension), Franck Haise pourrait faire apporter un peu de sang neuf dans son onze de départ. En ce week-end de la Sainte-Barbe, Florian Sotoca sait que « c’est un moment important, pour tout un club et pour toute une région. On aura un maillot spécial, et on va essayer d’honorer ses couleurs avec fierté », glissait l’attaquant artésien en conférence de presse. Pour Lyon, l’équation est simple. Après neuf défaites en douze rencontres, il est urgent de marquer des points, pour espérer s’extirper d’une dernière place infamante. Et chaque match perdu ne fait que rapprocher de la Ligue 2 une équipe traversée par les doutes et les dissensions. Photo: RCLens.fr L’OL, vraie bête noire Comme le rappelle le site internet officiel des Gones, « Lyon est l’équipe contre laquelle Lens a le plus perdu en Ligue 1 au XXIe siècle : 16 défaites, 4 victoires et 7 nuls ». Si l’on rajoute à cela l’électrochoc du changement d’entraineur, Lens ferait bien de voir un match piège face à une équipe difficilement prévisible. Lyon va-t-il enfin se révolter, remobilisé par son nouveau coach ? Les Gones voudront en tout cas perpétuer cette tradition, et lancer une bonne fois pour toutes leur saison. Franck Haise a chargé ses hommes de revenir à ce qu’ils savent bien faire. « Garder notre identité de jeu », a-t-il dit, car depuis le début de la saison, dès que son équipe a appliqué les principes que l’on connaît, elle a enregistré des résultats. Le stade Bollaert-Delelis, malgré le froid, devra aussi jouer son rôle. Après la claque reçue à Londres, aux supporters de créer une ambiance des grands soirs, pour pousser une équipe plus ou moins affectée, on le verra sur le terrain, par la lourde défaite de mercredi.

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ADN Clermont : « En convalescence ou non, Lens ça reste costaud »

Nouveau retour de trêve internationale et nouveau retour du championnat. Cette fois-ci, Lens se déplace à Clermont avant d’attaquer un mois de décembre plutôt relevé. Les internationaux revenu tardivement de sélection ont-ils eu le temps de se réacclimater ? De son côté, Clermont a bien relevé la tête après un début de saison compliqué. Nous avons donc tenté de décrypter le match avec nos amis de ADN Clermont (@AdnClermont). Photo Rémi DUGNE Culture Sang et Or : Bonjour ADN Clermont, après avoir impressionné tous les observateurs la saison dernière, Clermont a fait un démarrage catastrophique en Ligue 1 2023-24. Comment expliquer ce début de saison compliqué ? ADN Clermont : Tout d’abord, il faut savoir que le Clermont Foot est une équipe programmée pour jouer le maintien chaque année. En 2022-23, l’équipe a changé de dispositif en cours de saison en passant à trois défenseurs centraux, chose qui s’est avéré très bénéfique pour le reste de la saison et nous a permis de terminer à une historique huitième place. Ce début de saison est plus compliqué au niveau des résultats. Les équipes adverses nous sous-estiment peut-être moins, et sont plus méfiantes et conscientes de nos qualités. Nous allons donc jouer le maintien cette saison, ce qui est somme toute normal pour nous. CSO : Clermont a pourtant relevé la tête lors des cinq derniers matchs avec seulement une défaite contre Nice, la saison est-elle enfin lancée ? ADNC : Il est vrai que les résultats sont meilleurs qu’au début de saison. Pourtant, le jeu prôné est le même. L’équipe essaye de jouer au football, en ayant une assise défensive solide et une forte solidarité. Le match nul face au PSG peut en témoigner. Il y a parfois des choses que l’on n’explique pas qui ne tournaient pas dans notre sens. Les matchs que nous gagnons 1-0 l’année dernière, nous les perdons 1-0 cette saison. Depuis quelques rencontres, la chance semble tourner, et nous commençons à grappiller des points largement mérités. La saison est bel est bien lancée ! Photo Rémi DUGNE CSO : Tout le monde louait le jeu de Clermont la saison dernière sous les ordres de Pascal Gastien. Qu’est ce qui a changé à l’intersaison ? ADNC : À l’intersaison, le club a fait de gros efforts pour garder la majorité des cadres de la saison dernière – Diaw, Seidu, Caufriez etc. L’équipe a très peu changé mais la réussite nous fuyait malgré quelques bons voir très bons matchs. Néanmoins, quelques sautes de concentration et des erreurs individuelles récurrentes nous ont souvent coûté des points. Cela a l’air de s’être rectifié récemment. À voir lors des prochaines journées. CSO : Lens a aussi mal démarré la saison mais s’est bien repris sur les derniers matchs, considères-tu le RC Lens comme une équipe encore en convalescence ? Photo BOILEAU FRANCK Comment appréhendez vous ce match ? Pensez-vous qu’un bon résultat et possible ? ADNC : Lens a mal démarré oui, mais Lens est quand même sixième de Ligue 1. Nous aussi avons mal démarré et sommes avant-derniers ! Lens reste une belle équipe, avec un effectif de qualité, une véritable équipe de Coupe d’Europe. Alors en convalescence ou non, Lens ça reste costaud ! ADNC : Nous abordons ce match sereinement, avec le sentiment de ne rien avoir à perdre. On espère ne pas revivre le match de l’année dernière (défaite 0-4). Bien sûr qu’un bon résultat est possible, surtout avec notre nouvel attaquant Nicholson, qui a claqué trois buts en deux matchs avec la Jamaïque lors de la trêve internationale, donc on compte beaucoup sur lui pour secouer la défense lensoise. Un pronostic ? ADNC : 1-1 ce serait déjà pas mal pour nous ! Le mot de la fin ? ADNC : Hâte de recevoir nos Lensois qui mettent toujours une belle ambiance en parcage et notamment nos amis des Ch’tis Boys, qui nous avaient si bien accueilli il y a deux ans à Bollaert. On vous souhaite un bon match au stade Montpied ! Merci à ADN Clermont (@AdnClermont) pour leur disponibilité et leur réactivité.

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Le Peuple olympien : « Jonathan Clauss est le meilleur Olympien de la saison »

Vite se relever de la défaite frustrante sur la pelouse du PSV. Et pour cela, quoi de mieux qu’un adversaire qui nous a habitués ces dernières saisons aux confrontations spectaculaires, Marseille ? Sur cet OM à égalité de points avec le RC Lens, nous avons tenté d’en savoir plus avec Tom, du Peuple olympien (@peupleolympien). Culture Sang et Or : Marseille a connu un début de saison chaotique, avec le départ précipité de l’entraîneur Marcelino. Maintenant que les choses semblent un peu s’être apaisées, comment analyses-tu ce qui s’est passé ? Le Peuple Olympien : Ce qui s’est passé est à l’image de Marseille, mais c’est beaucoup trop grave pour ne le résumer qu’à ça. C’est inadmissible, autant la réunion houleuse après OM-TFC que le caillassage du bus lyonnais. Cela rend notre club petit, alors qu’il a depuis très longtemps un potentiel extraordinaire. SCO : En Ligue Europa, Marseille sort d’un bon résultat en Grèce. Avez-vous trouvé enfin la bonne carburation ? LPO : Après le tirage au sort, tout le monde voyait l’OM finir dernier de groupe. Tout le monde a eu faux. L’OM est capable dans les gros matchs d’être solide, mais est aussi capable de perdre tout ce qu’il avait bien fait auparavant, comme ce fut le cas contre Brighton, où on menait 2-0. Sur ce point-là, la saison de l’OM est similaire à celle de Lens. Plutôt bon en Europe, moins concentré en Ligue 1. Photo AFP CSO : En championnat en effet, c’est un peu différent, et Marseille se retrouve en milieu de classement en compagnie de Lens. Comment expliquer ce démarrage difficile de nos deux équipes ? LPO : L’OM est comme d’habitude très attendu en Ligue 1, et ses adversaires voient les matchs contre l’OM comme le match de l’année. Je n’ai pas d’explications exactes pour expliquer la différence entre la Ligue 1 et Coupes d’Europes. Si je l’avais, j’aurais déjà envoyé un mail à Gattuso pour qu’il fasse différemment. CSO : Peux-tu nous donner quelques nouvelles du début de saison de notre ancien chouchou Jo Clauss ? LPO : La réponse est très simple. Jonathan Clauss est le meilleur Olympien de la saison pour le moment. Sur l’aspect défensif il est là, et offensivement il est à son meilleur niveau. Cependant, il n’a pas de véritable doublure. Il commence à se fatiguer, en plus de ses matches en EDF. Prions pour qu’il n’ait pas de blessure. Vous pouvez être fiers de lui. Photo: Made in foot CSO : Un pronostic ? LPO : Pronostic : 2-3 pour l’OM avec un but de Clauss. CSO : Le mot de la fin ? LPO : Sachez que nous les supporters de l’OM, nous avons énormément de respect pour le RC Lens. Vos supporters sont irréprochables et présents dans les bons comme les mauvais moments. Marseille n’a de bonnes relations qu’avec très peu de clubs. Avec Lens, ce sera un respect éternel, et réciproque j’ose penser. Merci à Tom du Peuple olympien (@peupleolympien) pour sa disponibilité et sa sympathie

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La Maison Jaune  «  Il n’y a plus de bons moments pour affronter Lens  »

En Ligue des Champions, le RC Lens reste sur de très bons temps de passage. Le bilan n’est pas le même en championnat. Après 2 nuls frustrants, il est temps de remettre la machine en route. Le RC Lens reçoit un FC Nantes qui a effectué un début de saison de belle facture. Décryptage avec « La Maison jaune » (@La_MaisonJaune) Culture Sang et Or : Bonjour La Maison Jaune, le FC Nantes réalise un bon début de saison. Surpris ? La Maison Jaune : Surpris oui ! Tout le monde s’attendait à une saison compliquée à jouer, avec le maintien pour objectif. Nous ne sommes qu’à 9 matchs joués mais nous avons rendu de très bonnes copies. CSO : Ce bon début de championnat arrive même alors que le mercato a été long à se concrétisé, avec des départs importants (Blas, Girotto). Avec du recul, quel bilan faites-vous ? LMJ : Aujourd’hui on se dit que ça aurait pu être pire. Des joueurs comme Simon ou Lafont aurait pu aussi partir et finalement on a un effectif moins catastrophique qu’on aurait pu l’imaginer. La plupart des recrues travaillent bien et s’incorporent au collectif. Malgré tout je pense qu’on a « trop » recruté. Il y a notamment moins de places pour les jeunes. CSO : Il semble y avoir un tout autre état d’esprit dans l’équipe avec ce nouvel entraineur, Pierre Aristouy. LMJ : C’est surtout dans le jeu que ça change. Le jeu de Kombouaré se reposait sur des individualités et sur le fait de profiter des situations de contre. Avec Pierre Aristouy, on joue, on ne subit pas systématiquement, on devient protagoniste. Photo: Nicolas Créach CSO : Pensez-vous que cela puisse durer ? LMJ : On espère en tout cas. La CAN pourrait nous prendre jusqu’à 4 joueurs et pas des moindres : Castelletto, Moutoussamy, Simon et Ganago. Il faudra traverser cette période sans perdre trop de points. Mais avec du recul, on a une bonne profondeur de banc et les mecs qui entrent en jeu performent. CSO : Le RC Lens sort de 3 résultats nul consécutifs, Ligue des Champions et Ligue 1 confondues. Est-ce pour vous le meilleur moment pour les affronter ? LMJ : Je pense qu’il n’y a plus de bons moments pour affronter Lens. Le point positif, c’est que vous sortez d’un match en milieu de semaine. Si quelques uns de vos cadres ne jouent pas, vous gardez tout de même une belle profondeur d’effectif. Le stade donnera sûrement des ailes aux joueurs dans les temps faibles. D’un autre côté, ce sera un bon test pour nous, après avoir affronté deux équipes de calibre moindre lors des deux dernières journées. CSO : Comment va Ignatus Ganago ? LMJ : C’est un début de saison compliqué pour lui. Blessé en début de saison, il était revenu et a rechuté lors de sa première titularisation. Il est de retour demain mais ne devrait pas démarrer. Cependant, le coach compte beaucoup sur lui pour sa capacité à prendre la profondeur. Photo: Icon Sport CSO : On a pu lire çà et là que Pierre Aristouy préparerait une surprise tactique pour nous affronter. Pensez-vous a un plan spécifique pour ce déplacement ? LMJ : Le coach s’adapte à l’adversaire et ça fonctionne plutôt bien. A l’entrainement, il a travaillé en 5-3-2 avec notamment Jean Kévin Duverne dans les trois de derrière. CSO : Un pronostic ? LMJ : Je dirai 2-1 pour Nantes, qui profite de la fatigue du match du milieu de semaine. CSO : Le mot de la fin ? LMJ : On vous souhaite beaucoup de courages pour la Ligue des Champions ! On espère vraiment que vous allez vous qualifier a minima en Europa League. Un grand merci à nos amis de la Maison Jaune (@La_MaisonJaune) pour leurs réponses

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D2F | Philippe Serve : « Lens est une place forte du foot français »

C’est un déplacement inédit qu’effectue le RC Lens Féminin dimanche à Nice (13h). À cette occasion, nous avons interrogé Philippe Serve (@PhilippeServe06), suiveur assidu de la section féminine de l’OGC Nice et passionné de football féminin en général. Il nous présente cette équipe niçoise et évoque avec nous les évolutions du football féminin français. Culture Sang et Or : Bonjour Philippe, peux-tu te présenter à nos lecteurs ? Philippe Serve : Bonjour Charles. Je m’appelle Philippe Serve et je suis le foot féminin au plus près, de façon quotidienne, aux niveaux local, national et international depuis 2011, même si mon premier match avec des filles remonte à 1971 ou 1972. Il s’agissait d’une rencontre à l’ancien stade du Ray à Nice, en lever de rideau d’une rencontre de D1 (masculine) de l’OGC Nice. Le souvenir reste amer et pénible, en raison des flots de moqueries et d’insultes que les joueuses des équipes du Vieux-Nice et de Saint-Laurent-du-Var avaient dû subir. Puis le temps a passé. J’ai redécouvert le foot au féminin en 2007 et 2008 avec les demi-finales et finales de la Coupe du Monde et des Jeux Olympiques de Pékin, où je fus bluffé par une certaine Marta [attaquante brésilienne, ndlr], plus un ou deux matchs des Bleues menées par la capitaine Corinne Diacre. La Coupe du Monde 2011 en Allemagne, dont j’avais regardé tous les matchs, fut bien sûr décisive. Bien que Niçois, j’ai suivi avec un blog dédié pendant près de cinq ans la section féminine de l’OM au plus près entre 2012 et 2017, avec de très nombreuses interviews de joueuses et du coach Christophe Parra, à une dizaine de reprise en ce qui le concerne. J’ai aussi écrit quelques temps pour le site Foot d’Elles. Comme dit précédemment, le foot au féminin international me passionne et je regarde chaque week-end des matchs en FAWSL, Frauen Bundesliga, Liga, les tournois internationaux U17, U19, U20. J’ai suivi sur place le Tournoi de l’Algarve en 2015, et me suis déplacé trois fois en Allemagne. Je suis un grand fan du foot allemand, ainsi que des Nadeshiko japonaises. Et depuis 2017, je suis sans faille au stade pour soutenir les filles de l’OGC Nice. CSO : Peux-tu m’en dire plus sur cette équipe niçoise ? Son recrutement ? Ses joueuses clés ? PS : La section féminine de l’OGCN entame sa cinquième saison en D2. Après deux années tronquées par le Covid, l’équipe a terminé deuxième du groupe B, puis cinquième la saison dernière. Je ne cache pas ma déception devant le manque d’ambition affichée par les responsables de la section qui ne parlent de montée en D1 que pour « dans quelques années », l’objectif en début de saison étant un maintien rapide, puis de terminer dans les 6 premiers. L’OGC Nice est un club pro bien établi en L1 depuis longtemps, mais affiche un profil pour ses féminines en retrait par rapport à des formations comme Strasbourg, Metz, Nantes, Lens et bien sûr l’OM. J’ai vu les deux derniers matchs de l’équipe cette saison face à Orléans (4-2) et à Thonon-Evian (3-2). Sur ce que j’ai vu, l’équipe joue en 3-5-2 en option offensive et 5-4-1 en défensive. L’accent est mis sur la rapidité des transitions en attaque et le regroupement tout aussi rapide du bloc en défense. Côté arrivées estivales, des joueuses ont débarqué dans chaque ligne. Une nouvelle gardienne de 21 ans, Emma Templier, arrivée de Monaco et qui a disputé cet été la finale de la Coupe du Monde militaire avec la France, en compagnie d’autres niçoises, Godard, Boudaud et De Ceixas. En défense, la Malienne Yakaré Diakhaté m’a fait très forte impression et se comporte déjà en patronne. Au milieu, deux nouvelles : Nadège Cissé qui arrive de l’ASSE, grande (1,77 m) et longiligne, et Jade Prault (20 ans), qui évoluait avec les U19 de l’OL. Enfin, en attaque, qui a perdu le feu follet Sarah Magnier et où Sarah Palacin est en semi-retraite, trois recrues internationales : l’Algérienne Nouhed Naïli (22 ans) auteure de trois buts sur les quatre premiers matchs, la jeune Ukrainienne Inna Hlushenko (19 ans) qui arrive de Reims , et l’Andorrane Maria Ruzafa Lozano (25 ans) qui évoluait en Italie. Les joueuses clés… Si on fait une différence avec « joueuses incontournables », c’est-à-dire dont l’équipe ne peut se passer (ce qui n’est pas le cas, et c’est sans doute une force de l’équipe, à savoir son homogénéité), je citerais – outre Diakhaté – Rachel Robert et Morgane de Ceixas au milieu, deux joueuses aux profils très différents. La première est la leader technique et offensive, la deuxième la marathonienne récupératrice. En attaque, Fatoumata Baldé est une joueuse élégante, rapide, aux dribbles souvent dévastateurs. Meilleure buteuse de l’équipe l’an passé (14 buts) et première passeuse de D2 en ce moment avec trois cadeaux décisifs. J’ajoute une jeune joueuse qui a été mon coup de cœur l’an passé : Clara Galli. Défenseure centrale de 19 ans, elle me rappelle beaucoup Maëlle Lakrar que je connais bien pour la suivre de près depuis son arrivée à l’OM à quinze ans. Clara, venue de Mouans-Sartoux, a un excellent sens du placement qui lui permet de contrer un bon nombre d’offensives ou de tirs adverses, et une très bonne relance. Beaucoup de maturité dans son jeu. Je lui vois un brillant avenir. Comme je le voyais pour Maëlle il y a sept ans en arrière. « C’est une excellente entraîneure » CSO : Quel regard portes-tu sur le RC Lens Féminin ? Un mot sur Sarah M’Barek ? PS : Je n’ai malheureusement jamais vu jouer encore la section féminine lensoise puisque l’équipe évoluait auparavant dans le groupe A de l’ancienne D2. Je suis très heureux de son existence et de son développement. Lens est une place traditionnelle et forte du foot en France, avec un merveilleux public, et j’espère que cette équipe rejoindra à un moment ou autre la D1. En ce qui concerne Sarah M’Barek, j’ai suivi de près sa carrière de coach ; d’abord au MHSC, formation pour qui j’ai une grande sympathie, puis à Guingamp. C’est une excellente entraîneure

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Le Havre-Lens | Floqe :  « j’ai aimé cette période où on vous mettait fessée sur fessée »

Retour du championnat avec un déplacement au Havre qui lancera une nouvelle semaine à trois matchs. Avant de défier le PSV mardi, les Lensois se déplacent au stade Océane contre une équipe qui les attend de pied ferme, prête faire respecter son statut de « bête noire » du Racing. L’excellent Floqe, supporter des Ciel et Marine, nous donne son point de vue sur cette rencontre. Crédit: Boris Maslard Culture Sang et Or : Bonjour, peux-tu te présenter un peu à notre communauté ? Floqe : Bien sûr. Je m’appelle Florian. Je suis un ado qui va bientôt attendre la quarantaine. Je suis supporter du HAC depuis toujours. Depuis 10 ans, je me suis fait connaître du public havrais sous le pseudo de Floqe en rédigeant d’abord un blog subjectif sur mon équipe préférée, puis en multipliant des actions individuelles plus ou moins réussies. Certaines l’étaient en tout cas suffisamment pour que des membres de la Fédération des Supporters du HAC (HAC Fans 1872) me repèrent, et m’invitent à les rejoindre dans le bureau. C’était il y a six ans. CSO : Justement, Le Havre, promu, fait un début de saison honorable et étonne. Comment avez-vous vécu, en tant que supporters, ce retour en L1 (mercato et début de saison) ? Floqe : C’était tellement mérité, beau et inattendu… ! On s’est chi(al)é dessus, dans les bras l’un de l’autre avec Pierre Pissavy, actuel membre HAC Away (un groupe rattaché aux HAC Fans) et ancien speaker du stade Océane. Un mec qui a un peu le même parcours que votre chouette speaker ancien RT, là. Mais à l’envers. Et en mieux. CSO : Es-tu confiant pour cette saison ? Quel est l´objectif ? Floqe : Aucun objectif affiché publiquement par le staff Bodmer, c’est la tradition. Et je ne te dirai pas ce qu’il nous a dit, parce que je l’aime d’amour, mais c’est un gros menteur. L’an dernier, à son arrivée en début de saison, il nous a réunis avec les groupes pour nous dire qu’il visait le maintien. Il m’a avoué ensuite en tête à tête que la montée avait été programmée depuis le début. Oui, je suis confiant pour le maintien. CSO : Peux-tu nous donner quelques bons joueurs à suivre au Havre cette saison ? Floqe : On en a la dose. Allez, en vrac : Lloris (le vrai), Le Tsar Kuzyaev, Yassine « made in Cavée » Kechta, Abdou Touré. Et Momo Bayo parce que je sais que vous aimez les dogues. Photo Lou Benoist AFP CSO : Ce match arrive quatre jours avant un match de Ligue des champions pour le RC Lens. Penses-tu que cela soit le bon moment pour vous ? Floqe : Non, ça arrive au mauvais moment. Mais pas à cause de la situation de Lens. Ça arrive au mauvais moment parce qu’après un début de saison canon, dans la continuité de notre saison dernière à 32 matchs sans défaite, on vient d’en enchaîner deux. Et on n’avait plus l’habitude de perdre. Et si on perd encore contre vous (ce qui serait logique sur le papier), on va douter avant d’aller à Metz. Et c’est un match à six points pour le maintien, celui-là… CSO : Le Havre est historiquement l´une des bêtes noires du Racing, surtout en L2 dans les années 2010. Va-t-il avoir un nouveau plan tactique pour perpétuer la tradition ? Floqe : Je vous adore (si si) mais qu’est-ce que j’ai aimé cette période où on vous mettait fessée sur fessée – à la maison comme chez vous – alors qu’on était complètement merdiques. Qu’est-ce que j’aimais pouvoir vous chambrer depuis le parcage ! Bon, vous n’entendiez rien, même quand on était nombreux… Mais il faut se faire une raison. Cette période devrait prendre fin vendredi. Crédit: Panoramic CSO : Un pronostic ? Floqe : Je ne pronostique jamais. Je suis plus superstitieux qu’une personne du troisième âge. CSO : Le mot de la fin ? Floqe : Bienvenue chez nous, les Lensois. On vous fait l’honneur d’avoir le parcage debout avant notre propre tribune, bande de veinards ! Merci à Florian pour sa bonne humeur et ces réponses d’excellente qualité !

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