CULTURE SANG & OR

Interviews

Nantes-Lens: «Trop friable défensivement»

Le stade de la Beaujoire s’apprête à vibrer alors que le FC Nantes accueille le RC Lens dans un affrontement qui promet d’être indécis. Les enjeux ne sont pas les mêmes pour les deux équipes, et côté nantais, on se pose des questions sur la capacité du groupe à retrouver la solidité défensive indispensable pour rejoindre le milieu de tableau. Photo: Gallo Images Un FC Nantes aux deux visages C’est un FC Nantes nouveau qui recevra le RC Lens, plutôt une équipe de Nantes en reconquête version Gourvennec, l’entraîneur qui a débarqué en fin d’année à La Jonelière. Axis, fidèle suiveuse des Canaris depuis de nombreuses années, a vu des changements par rapport à son équipe version Aristouy : « Même si tout n’était pas parfait, notamment sur le plan défensif, on voyait une équipe capable de construire. Offensivement, on était beaucoup plus tranchant ». Changement d’ambiance à l’arrivée de Gourvenec : « Le jeu que l’on commençait à voir n’est plus. Gourvennec veut que l’on soit plus solide. Mais finalement, ça ne fonctionne pas vraiment. » Une victoire, quatre défaites, un match nul et une élimination en coupe de France plus tard, les effets ne se font pas encore sentir : « On est trop friable défensivement, et ce alors que nous sommes désormais beaucoup moins portés vers l’avant. » D’autant plus que selon Axis, l’attaque ne compense plus la fragilité défensive : « Quant à l’attaque, depuis le début de la CAN et les absences conjuguées de Mohamed et Simon, c’est vraiment très très compliqué. » Côté lensois, Franck Haise se méfie quand même de cette équipe nantaise : « Elle a fait une prestation solide lors de son dernier match contre le Stade de Reims, en laissant peu de possibilités à son adversaire, et aurait pu obtenir un meilleur résultat. » Photo Jérôme Fouquet/Ouest-France Le Racing aura-t-il les réponses ? Chez les Nantais, de nombreuses questions subsistent. Axis se montre très décontenancée : « Que va donner sur la gauche de la défense avec le départ de Merlin ? Est-ce qu’on tiendra la route au centre avec Castelletto qui rentre tout juste de la CAN et Comert blessé ? Est-ce que le retour de Mohamed permettra de retrouver un peu d’efficacité offensive malgré votre solidité derrière ? » Autant de questions auxquelles devront répondre tous les joueurs lensois s’ils veulent bonifier la victoire acquise la semaine précédente à Toulouse. Concernant le pronostic, Axis ne se montre guère optimiste : « Si on compare les états de forme, vous avez assez largement l’avantage. Il faudrait qu’on arrive à ne pas prendre de buts pour espérer un résultat positif parce que je ne nous vois pas en mettre beaucoup. »

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Toulouse-Lens – Mon Ptit tef : « L’intensité dès le début »

Le RC Lens se rend en Occitanie pour affronter le Toulouse FC, avec l’ambition de renouer vite avec la victoire, et de se rapprocher des positions européennes. Après deux défaites consécutives en Ligue 1 et une élimination en Coupe de France à domicile, les Sang et Or entament une série de trois matchs contre des mal classés. Nous nous sommes entretenus avec Mon Ptit Tef (@monptitef) sur les données du premier pour les Violets. Photo Icon sport Culture Sang et Or : Toulouse a abordé cette année 2024 en position délicate. Quel bilan tires-tu de la première partie de saison qui vous a amenés là ? Mon Ptit Tef : Le bilan est mitigé, mais c’était prévisible. Nous avons traversé un mercato d’été très mouvementé au cours duquel nous avons perdu plus de 50% de nos titulaires, des joueurs tels que Dupé, Van den Boomen, Dejaegere, Chaibi, Ratao, Aboukhlal (sur blessure), etc. Partant de cette base, nous savions que le début de la saison serait compliqué. Il est tout simplement impossible de reconstruire une équipe performante en quelques semaines avec l’adaptation des nouvelles recrues et les automatismes. Surtout qu’on sait très bien que la deuxième saison qui suit une montée est généralement la plus difficile. Évidemment je suis très content de ce qu’on a fait en Europa League, mais l’essentiel reste quand même le championnat. On a perdu énormément de points dans le temps additionnel et on a beaucoup de mal à animer notre secteur offensif. Dans notre malheur et malgré le pauvre jeu qu’on produit en Ligue 1, je retiens tout de même que nous ne sommes pas largués au niveau comptable. Et c’est un point très important. Culture Sang et Or : Quels seraient les éléments à améliorer pour déstabiliser une équipe comme Lens ? MPT : J’ai parlé de l’animation offensive, mais j’ai envie de croire que nos recrues Yann Gboho et Shavy Babicka vont combler ce manque. Je parlais de créativité et de verticalité dans le jeu notamment. Et, malheureusement, je constate que nous avons un effectif très léger. Il suffit d’un ou deux blessés et d’un titulaire suspendu pour le remarquer… Heureusement que l’on peut compter sur nos Pitchouns. Culture Sang et Or : Mais je suppose qu’il y a quand même des éléments de satisfaction… MPT : Je sens que sur certains matchs, on arrive à produire des phases de jeu assez intéressantes qui sont, malheureusement, trop peu nombreuses. Offensivement, on a quand même des joueurs de talent capables de faire de belles choses. Mais la mayonnaise ne prend pas encore, on pèche dans notre animation. J’espère que Gboho, dans la créativité, et Babicka, dans la profondeur, sauront apporter ce qui nous manque. Sinon parmi mes motifs de satisfaction, je suis obligé de parler de Guillaume Restes, qui apporte une sérénité bluffante à son âge. Quand on joue le maintien, on attend de notre gardien qu’il fasse gagner des points et c’est clairement le cas avec Guillaume. Culture Sang et Or : Les Toulousains viennent de subir une élimination en Coupe de France face à Rouen. En Ligue 1, ce n’est pas beaucoup mieux avec seulement trois victoires. Même si l’hémorragie a été stoppée face à Metz, quels enseignements tirer des dernières prestations ? MPT : Honnêtement, la Coupe de France et l’élimination contre Rouen, je m’en moque un peu. Puis à Toulouse, se faire éliminer contre des équipes de N1, N2 ou N3, on a l’habitude. Certains ont été dérangés par la manière, par ce qu’à un ou deux éléments près, nous avions l’équipe type. Mais franchement on a d’autres chats à fouetter cette saison. Sinon, en Ligue 1, on a trois victoires en 18 journées, on n’est pas largué au classement, et je trouve ça fou, c’est une chance ! Ce que je retiens du match contre Metz, c’est qu’on a renoué avec les trois points, donc très content, même si c’était laborieux. Je retiens aussi qu’on souffrira jusqu’à la dernière minute du temps additionnel à chaque match ! Il ne faut pas être cardiaque cette saison. CSO : Toulouse est relativement peu concerné par la CAN mais doit faire face à quelques blessures tout de même. À quelle composition t’attends-tu dimanche pour affronter Lens ? MPT : Mikkel Desler, notre latéral droit titulaire, sera de retour. C’est une bonne chose car Warren Kamanzi, sa doublure, n’est pas au niveau. Dans l’entrejeu, en l’absence de Stijn Spierings, je pense que notre entraîneur alignera, parmi nos trois milieux, un élément créateur (Schmidt, Gelabert, Skytta ou Gboho). Ce qui n’était pas le cas lors des derniers matchs, dans lesquels on alignait nos trois milieux à vocation défensive ensemble (Casseres, Sierro et Spierings). Ce ne sera pas plus mal car on manque de créativité. Je me mouille, petit pronostic sur la compo qu’alignera Carles Martinez Novell : Restes – Desler, Mawissa, Nicolaisen, Suazo – Casseres, Sierro, Schmidt – Donnum, Dallinga, Gboho. Même si j’aimerais bien voir Babicka d’entrée en attaque et un milieu Sierro-Schmidt-Gboho, je ne suis pas coach ! Photo: toulousefc.com CSO : Lens n’est pas aussi flamboyant que la saison dernière. Que t’inspire cet aversaire cette année ? MPT : Même si le RC Lens semble moins compétitif que la saison passée, il n’en demeure pas moins que c’est une équipe désormais classée comme un « gros » du championnat. Donc dans tous les cas se sera compliqué. Ça fait longtemps qu’on n’a pas joué au Stadium donc le public toulousain aura un rôle à jouer. La vraie clé du match : comment le TFC abordera ce match, quelle sera son approche ? Devant notre public, un dimanche après-midi contre un gros du championnat, il faudra montrer beaucoup plus d’envie que face à Metz ou Rouen en début d’année. C’est très cliché ce que je vais dire, mais si on veut faire quelque chose, il faudra mettre beaucoup d’intensité dès le début du match et surtout, être efficaces devant le but. CSO : Un pronostic ? MPT : Je m’attends à un match avec beaucoup de buts. Forcément en tant que supporter du Téfécé, j’ai envie d’y croire. J’ai cru comprendre qu’il y avait pas mal d’absents côté lensois. Sur un

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Interview de Simon Parzybut, président d’Handifan Club RC Lens

Le RC Lens est connu, et reconnu, en grande partie grâce à ses supporters, tous unis derrière un même blason, et pourtant d’horizons très différents. Parmi eux, de nombreux supporters en situation de handicap. Certains d’entre eux se sont organisés en formant une association. Simon Parzybut, président d’Handifan Club RC Lens, nous présente son association et ses missions. Culture Sang & Or : Bonjour Simon, peux-tu te présenter à nos lecteurs ? Simon Parzybut : Tout d’abord, un grand merci pour ton contact et ta volonté d’en savoir plus sur notre association ! Je suis Simon Parzybut, j’ai 36 ans et je suis professeur de chant et chef de chœur, mais surtout supporter du RC Lens depuis ma plus tendre enfance. En fauteuil roulant (tétraplégique) depuis onze ans suite à un mauvais plongeon en piscine et une longue rééducation à Berck-sur-Mer, j’ai repris le cours de ma vie avec, forcément, un bon nombre d’aménagements. J’habite Reims et suis abonné à Lens, je fais donc tous les déplacements pour venir assister aux matchs à domicile mais aussi à l’extérieur dans la mesure du possible. Je suis à l’origine de la création de l’association Handifan Club RC Lens dont je suis le président. CSO : Tu as créé donc l’association Handifan Club RC Lens en 2016. D’où t’es venue l’idée ? SP : J’ai créé l’association en 2016 après une expérience en tant qu’observateur pour l’UEFA durant l’Euro de football à Lens. J’avais été frappé à l’époque par la différence entre l’organisation des matchs durant la compétition et notre retour à Bollaert ensuite pour les matchs du Racing, en Ligue 2 à l’époque. Évidemment, les moyens n’étaient pas les mêmes, mais nous étions vraiment en galère sur beaucoup d’aspects, et de simples aménagements me semblaient importants à mettre en place. Mais la question était : comment se faire entendre ? À l’époque, j’ai été aidé par la Fédération Française des Supporters de Football Handicapés (FFSFH), et notamment les membres de l’Handifan Club OM, pour me lancer dans cette aventure. Dans un premier temps, nous avons dû faire face au silence du club et à quelques réticences de personnes en situation de handicap qui ne comprenaient pas l’intérêt de notre existence. Au rachat du club par Joseph Oughourlian, les choses ont changé. Nous avons enfin pu être écoutés et mettre des choses en place progressivement. C’est depuis la remontée du club en Ligue 1 il y a trois ans que les projets sont devenus beaucoup plus concrets. Le club a même embauché un jeune en alternance ces dernières semaines dont la mission est de nous aider, ce qui montre leur volonté de faire bouger les choses. L’objectif est simple : aider toute personne en situation de handicap à vivre pleinement sa passion du RC Lens, et contribuer à l’amélioration des conditions d’accès et d’accueil au stade et en dehors. Aujourd’hui, nous sommes une centaine d’inscrits, mais évidemment beaucoup moins à être vraiment actifs. L’objectif est aussi de se structurer pour mieux se développer. « Montrer que venir voir un match n’est pas un parcours du combattant. » CSO : Vous êtes donc en lien étroit avec le club. Quelles ont été les dernières avancées ? SP : Nous avons en effet des relations privilégiées avec le club, qui a vu en nous le relai naturel pour toutes les problématiques liées aux personnes en situation de handicap. En effet, pour ceux qui ne sont pas concerné directement par le handicap, il est forcément compliqué d’en comprendre les subtilités et les réels besoins. Au niveau des avancées récentes, on pourra citer par exemple la création d’un parking spécialement dédié à notre accueil au plus près des différentes tribunes qui sont desservies par une rampe d’accès spécifique les soirs de matchs, ou encore une barrière de sécurité qui a été installée sur les plateformes accueillant les personnes en fauteuil roulant. Mais il y a aussi des avancées au niveau billetterie, avec désormais la possibilité de réserver nos places en ligne sans passer de coup de téléphone comme c’était le cas auparavant. Tout est fait pour simplifier le parcours du supporter en situation de handicap et montrer que venir voir un match n’est pas un parcours du combattant. CSO : Quelles améliorations restent à réaliser ? SP : Nous avons beaucoup d’axes d’améliorations possibles, avec encore des ajustements au niveau billetterie notamment. Nous voudrions par exemple réaliser une vidéo avec le club qui serait mise en ligne pour montrer le parcours type pas à pas d’un supporter handicapé depuis le parking jusqu’à sa place dans le stade. Pour quelqu’un qui vient pour la première fois, la foule peut empêcher de bien voir les accès aux diverses tribunes, on doit donc travailler sur la signalétique en dehors et à l’intérieur du stade. Avec le retour du club en coupe d’Europe cette année, nous devons aussi prendre en compte un nouveau facteur, à savoir l’accueil des supporters adverses en situation de handicap. L’espace visiteurs n’étant pas accessible, nous travaillons avec le club pour proposer des idées d’aménagement, car notre stade a tout de même quatre-vingt-dix ans, et la rénovation de 2016 n’a pas apporté toutes les solutions possibles. On souhaite aussi créer une équipe de bénévoles pour aider les gens qui viennent pour la première fois à profiter au mieux de leur match, mais aussi veiller à la sécurité et au bon déroulement des choses pendant les matchs car nous sommes malheureusement assez fréquemment victimes d’incivilités de la part d’autres supporters. Les sujets ne manquent pas, et je pense que nous avons du boulot pour un bon nombre d’années encore. « Faire de Lens un club pilote au niveau national dans l’accueil des supporters en situation de handicap .» CSO : Vous organisez aussi des déplacements à l’extérieur. Les parcages permettent-ils généralement d’accueillir des personnes en situation de handicap, et plus précisément des personnes en fauteuil ? À quelles difficultés êtes-vous confrontés lors des déplacements ? SP : C’est assez nouveau pour nous car évidemment, en Ligue 2, l’idée d’aller voir un match à l’extérieur était nettement moins intéressante. Et surtout, les conditions d’accès et d’accueil dans nos stades de Ligue

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« La dynamique est côté lensois »

Eh oui, c’est la reprise. Et quelle rentrée. La Coupe de France se dresse devant le RC Lens, et une fois n’est pas coutume, le tirage clément n’était pas sous le sapin de Noël artésien. La réception de Monaco est peut-être le pire tirage de ces 32ème de finale, si on excepte celui du club de la Principauté. Photo Eurosport La réception de l’AS Monaco trouve un écho assez récent. C’est la seconde fois en deux ans que les joueurs de la Principauté se mettent en travers de la route des hommes de Franck Haise. Il y a tout juste deux ans, pour les huitièmes de finale, Wissam Ben Yedder et les siens, dont un certain Ruben Aguilar, étaient venus punir des Lensois encore trop tendres (4-2). Depuis le non-match du 2 septembre, le RC Lens a disputé six matchs de Ligue des Champions. Il est l’heure pour les Sang et Or de remettre les points sur les i, et de démarrer une épopée qui doit mener ce groupe jusqu’à la finale, le 25 mai prochain. Rémi Valet, ancien rédacteur en chef du site Planète ASM, nous parle d’un « début de saison enchanteur, avec des matchs maîtrisés avec style et verticalité. Une attaque inspirée qui a fait oublier les profondes carences en défense. » Minamino, irrésistible lors des premières journées de championnat, renaît alors au contact de son ancien coach (ndlr : ils se sont connus à Salzburg). Wissam Ben Yedder score, Balogun s’intègre parfaitement et «Golovine plane », ajoute Rémi. Ajoutant, « les rares points abandonnés en route sont le fruit de faits de jeu contraire. Je pense notamment à des égalisations dans les arrêts de jeu ou le double échec de Balogun sur penalty face à Nice ». Mais le squad d’Adi Hütter domine ses adversaires. Le RC Lens en fait d’ailleurs les frais. Des monégasques impactés par la CAN Mais comme souvent, les saisons ne sont pas un long fleuve tranquille. Et les performances de l’AS Monaco ont quelque peu perdu en panache ces dernières semaines. Rémi Valet parle de « brouillard inexplicable, bien qu’on puisse éventuellement faire un lien avec la blessure aux croisés de Caio Henrique. » Il poursuit : « La fébrilité défensive finit par nous rattraper, et à la mi-octobre, tout devient difficile. Depuis lors, la maîtrise est plus aléatoire, elle est surtout souvent stérile et désespérément horizontale, l’attaque n’est plus inspirée, Ben Yedder grimace sur le banc, quand Balogun court beaucoup dans le vide. Seul Golovin brille et débloque des situations trop souvent mal engagées. Le point d’orgue de ce recul, c’est la défaite à domicile contre l’OL. Les rares attaques adverses en transition font mal, là où nos joueurs font tourner la balle à 30 mètres des buts adverses sans solution. » À l’instar du RC Lens, les monégasques débarquent en Artois amputés de nombreux éléments sélectionnés pour jouer la CAN 2024. Le secteur défensif est principalement impacté, avec Singo (Côte d’Ivoire), pilier de la défense depuis le début de saison, Salisu (Ghana), qui revient de blessure, Jakobs (Sénégal) qui a notamment suppléé Caio Henrique pendant sa longue absence, Diatta (Sénégal) qui est dans la rotation avec Vanderson et Mohammed Camara (Mali), souvent associé à Youssouf Fofana au milieu. Minamino, buteur lors du match de championnat, participera lui à la Coupe d’Asie, et Alexander Golovin sera suspendu. Les blessés de longue durée que sont Caio Henrique, Breel Embolo et Elliott Matazo ne devraient pas être du voyage. « La défense alignée sera sans doute expérimentale et inexpérimentée, tandis que le milieu orphelin de Golovin et Minamino manquera sans doute de créativité, même si c’est une doute l’occasion pour le prometteur Akliouche de se montrer. Devant, une association Balogun – Ben Yedder est envisageable  », complète Rémi. Quand on lui demande de pronostiquer la rencontre, Rémi nous réserve une belle réponse de Normand, peut-être en hommage à Franck Haise. Haussant les épaules et se touchant les lunettes, il avance : « même si la dynamique se trouve côté lensois et que l’ASM déplore beaucoup d’absences, j’anticipe un vrai match de Coupe, ouvert, avec beaucoup de buts. Lens est favori à Bollaert de mon point de vue, on verra de quel côté la pièce tombera ! »

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Le RC Lens, c’est vous !

Un peu hors-série. Un peu hors terrain. Mais en aucun cas hors sujet. Aujourd’hui, Culture Sang et Or met à l’honneur les supporters du Racing Club de Lens au travers d’un photo-reportage réalisé par Edouard Solvet (@lephotographehdf sur Instagram) en marge de RC Lens – FC Séville. Partons à la découverte de ces nombreux visages qui rendent les tribunes de Bollaert si belles. Mattéo, 19 ans. « Mon lien avec le Racing ? C’est la famille, c’est le tonton qui m’a baptisé, et c’est que du plaisir ! » Florian, 31 ans. « Le Racing, c’est un lien familial depuis au moins trois générations. Mon grand-père était abonné, mon père aussi, et moi je suis abonné. Depuis que j’ai cinq ans, mon père m’emmène à Bollaert. Content d’être là, soir de Ligue des Champions, ça fait longtemps qu’on attendait ça, j’étais déjà là lors de la victoire contre le Milan AC mais j’étais gamin. Le match contre Arsenal, c’était déjà incroyable. On espère revoir la même chose ce soir et se qualifier en Europa League. Ce serait déjà une belle récompense. » Florent, 30 ans. « Je suis supporter depuis tout petit. Je suis du Pas-de-Calais, du coup pour moi c’était logique de supporter Lens. Quand on me demande pourquoi je supporte Lens et pas Lille, je n’ai pas de réponse, c’est naturel. Ma famille ne suit pas le foot. Je pense que c’est avec les copains, j’en avais pour Paris et Marseille, d’autres pour Lens. Et ça s’est fait naturellement. » Pascal, 31 ans. « Mon père est fan de Lens depuis qu’il est petit. Il regarde le Racing depuis les années 1970. Il a transmis la passion. J’ai été voir mon premier match avec lui juste après le titre, lors de la saison 1998-99. » Syméon, 25 ans. « Passionné du Racing depuis la naissance grâce à mon père et mon grand-père. J’ai commencé à aller en Marek à partir de mes 8 ans, et je n’ai jamais quitté la tribune. J’y suis abonné depuis cinq saisons. Actuellement, je suis abonné dans une superbe section qui s’appelle Lens Capitale. » Raphaël, 22 ans. « Le Racing ? C’est ma famille et c’est toute ma vie ! » Kelim, 28 ans. « Je suis né à Lens, mes parents sont nés à Lens. Mon père vient au stade depuis qu’il est ado. Donc forcément, j’ai grandi avec. Je perpétue la tradition de venir supporter Lens. Quand on vient d’ici, on a forcément ce club dans les veines et dans l’ADN. La première fois à Bollaert ? C’était avec des amis du collège, on avait reçu des places en invitation. » Fabien, 36 ans. « Mon lien avec le Racing ? Des heures à découper des articles de la Voix du Nord avec mon grand-père. Les matchs avec mon parrain. Moi, dans mon salon, à faire des bonds sur mon canapé le soir du titre. La passion relancée depuis la rencontre avec ma compagne Charlotte. » Charlotte, 35 ans. « Mon lien avec le Racing ? C’est mon père et ma famille. On est d’origine polonaise, mineurs, le RC Lens ça a toujours été le point d’ancrage de toute la famille. On organisait notre vie par rapport aux matchs de Lens. Mon premier match ? En 1999 contre le Monaco de Fabien Barthez, et depuis une passion pour ce club qui ne s’est jamais éteinte. » Lorenzo, 21 ans. « Je suis le Racing depuis tout petit grâce à mon père qui est lui aussi fan du Racing ! » Franck, 46 ans. « Je viens ici depuis que je suis tout jeune. Et aujourd’hui j’emmène mon fils qui a des origines brésiliennes pour son premier match à Bollaert. » Eric, 60 ans. « Mon lien avec le Racing ? Des souvenirs d’enfance, avec un ch’ti, tout simplement. » Etienne, 27 ans. « Mon père m’a fait découvrir le Racing il y a une quinzaine d’années, et on vient dès qu’on peut depuis la Picardie, près de Chantilly. » Théophile, 20 ans. « Mon lien avec le Racing ? C’est vraiment la famille, les deux côtés supportaient le RC Lens. Mes parents n’aimaient pas le foot, plutôt avec mes grands-parents, mes oncles et mon grand-frère. » Fabien, 29 ans. « Mon lien avec le Racing ? Être né à 500 mètres du stade Bollaert, tu ne peux pas aimer un autre club ! » Théo, 18 ans. « Mon lien avec le Racing ? La remontée avec Franck Haise, qui est le seul entraîneur que j’ai connu. »

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Lens – Reims : « On sait que le match face à Lens va être difficile »

Face à des Rémois accrocheurs, ce samedi les Sangs et Or devront se montrer extrêmement sérieux et efficaces offensivement pour répondre à l’intensité champenoise. Mais le Stade de Reims s’attend aussi à une grosse pression. Photo stade-de-reims.com L’euphorie de la qualification européenne Ce RC Lens, « c’est une équipe qui joue en Ligue des Champions, qui a gagné des matchs en Ligue des Champions et c’est une très très bonne équipe surtout à domicile », déclarait Will Still en conférence de presse. Bien qu’éliminés de la plus prestigieuse compétition européenne, les Lensois ne sortent pas par la petite porte. Loin de là ! Au terme d’un match qui pourrait entrer dans la légende du club, à condition de le prolonger par un beau parcours européen, Lens s’est imposé contre le tenant du titre de l’ancienne Coupe de l’UEFA. Mardi au moment d’affronter le FC Séville, la lourde défaite face à Arsenal semblait digérée. Qu’en sera-t-il ce samedi face au Stade de Reims ? L’euphorie de la qualification sera-t-elle toujours dans les têtes ? L’équipe champenoise, indéniablement en forme, viendra quant à elle se tester, à la recherche d’une qualification pour une coupe d’Europe à la fin de la saison. Photo: RcLens.fr Reims en difficulté face aux « gros » Actuellement 8e, Reims réalise un très bon début de saison. Mais quand les Rouge et Blanc se sont inclinés, à six reprises en 15 journées, c’était pratiquement à chaque fois contre les grosses cylindrées (PSG, Monaco, Marseille, Nice, Rennes…). Samedi, les hommes de Will Still chercheront à casser cette série au stade Bollaert-Delelis. Une victoire leur permettrait même de prendre trois points d’avance sur un rival. Une défense sang et or remaniée Franck Haise devra se passer de nombreux titulaires. C’est la défense qui est décimée, elle à qui Lens doit beaucoup dans ses dix dernières rencontres sans défaite en L1. Deiver Machado s’est fait opérer ce jeudi et sera absent deux mois. La rencontre sera également marquée par les suspensions de Facundo Medina et de Florian Sotoca, deux éléments cruciaux dans le dispositif de Franck Haise. D’abord annoncé incertain, Jonathan Gradit est finalement forfait. Et Nampalys Mendy, sorti sur blessure contre Séville, sera absent jusqu’à la trêve. Avec deux défenseurs centraux en moins, le coach lensois pourrait être tenté de basculer à une défense à quatre. Mais Franck Haise n’avait pas changé de système lors de la longue indisponibilité de Gradit à l’automne 2022, en le remplaçant par le gaucher Massadio Haïdara. De nouveau cette fois-ci il pourrait être tenté de conserver le même système, avec un Abdukodir Khusanov normalement taillé pour ce poste d’axial droit. Mercredi à Nice, il faudra de nouveau composer sans deux défenseurs centraux (Danso, suspendu, et Gradit, blessé), et toujours sans Machado. Lens-Reims n’est donc pas la seule inconnue dans l’équation de la défense sang et or. Photo: stade-de-reims.com Un grand respect entre entraîneurs Ce samedi sera aussi l’occasion d’une belle rencontre entre deux entraîneurs qui se respectent énormément, issus d’une génération qui vient d’éclore au plus haut niveau. Haise est admiratif du travail de Still. « Depuis qu’il a été nommé à la tête de l’équipe, cette formation dégage beaucoup de personnalité dans le jeu. C’est un coach authentique. Ce qu’il fait avec son staff amène une vraie prise de risques et du mouvement sur le terrain », déclarait en conférence de presse l’entraineur artésien. De son coté, Still ne tarit pas d’éloge sur son homologue lensois : « J’admire sincèrement Franck Haise depuis un bon petit temps, pour tout le travail qu’il fait, ses méthodes d’entraînement et la manière dont joue Lens ». Ces dernières saisons, les principes promus par les deux techniciens, s’appuyant sur une connaissance approfondie du jeu rapide et intense qui s’est imposé en Europe, et une recherche du déséquilibre chez l’adversaire, ont été perçus comme des bouffées d’air frais dans le microcosme des entraîneurs français. Ces deux équipes ont tout pour nous offrir un beau spectacle, avec au bout, on l’espère, une nouvelle victoire lensoise, dans son antre encore une fois en ébullition.

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MHSC – RC Lens : « Maintenir notre vigilance »

Ce vendredi 8 décembre, tous les yeux seront rivés sur le Stade de la Mosson. Le Montpellier Hérault Sport Club accueillera le Racing Club de Lens dans un important duel pour sécuriser une place dans la bonne moitié du classement et passer les fêtes « au chaud ». Photo Getty Images Un adversaire qui nous réussit… Montpellier a perdu 56% de ses confrontations avec Lens en Ligue 1 au 21e siècle : son 2e plus haut pourcentage de revers contre un même adversaire dans l’élite sur la période. Ainsi, Montpellier n’a plus enchaîné deux résultats similaires à domicile contre Lens en Ligue 1 depuis 2004-2009 (deux victoires). … et qui peine en championnat Montpellier n’a remporté aucun de ses cinq derniers matchs de Ligue 1 (deux nuls, trois défaites), sa plus longue série depuis le retour de Michel Der Zakarian sur le banc en février 2023. Lens reste sur quatre clean sheets en déplacement en Ligue 1 (pour deux victoires et deux nuls) et pourrait enregistrer sa seule plus longue série sans encaisser de but à l’extérieur dans l’élite (quatre également, en février-avril 2003). Cette saison, Montpellier flirte désormais avec la zone de relégation. Les Héraultais sont descendus dans le classement et n’ont pas réussi à se rassurer contre Clermont lors de leur match en retard. De son côté, le RC Lens s’est rassuré en championnat après son succès contre Lyon, malgré sa désillusion en Ligue des Champion. Photo Icon Sport La méfiance reste de mise « Cette équipe a inscrit plus de la moitié de ses buts sur des phases de transition [9/17, ndlr]. Cela prouve qu’ils ont les joueurs pour se projeter vite en profondeur. C’est un élément fort qui doit nous mettre en garde et maintenir notre vigilance » a déclaré Franck Haise en conférence de presse.  Du côté des absents lensois, Florian Sotoca, qui a été exclu lors du match contre Lyon, est logiquement suspendu pour ce match contre son ancienne équipe. De leur côté, les Montpelliérains ne comptent pas subir : « Les Lensois ont des armes partout. Mais nous aussi on a des armes. Il faut qu’on aie de l’orgueil aussi, qu’on fasse un bon match, qu’on ne les regarde pas jouer », a notamment exhorté le coach de Montpellier. Pour cette rencontre, le MHSC sera privé de Kiki Kouyaté, suspendu après son expulsion en Principauté, ainsi que de Wahbi Khazri et Arnaud Nordin.

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