Le soleil se lève sur la nouvelle saison et, après une saison plus que réussie où les espoirs des supporters ont été dépassés, il est désormais temps de se projeter vers de nouveaux horizons.
Dans un précédent article (« Lens se donne des ailes »), Antoine nous faisait part des différents paramètres sur lesquels le club agissait afin de le faire grandir. Le travail de fond est énorme mais la vitrine n’en reste pas moins importante.
L’un des symboles du début de chaque saison, c’est la découverte du nouveau maillot. Ou plutôt “des” nouveaux maillots puisque depuis quelques années, les clubs en possèdent 3 par saison, au minimum. Aux traditionnels maillots “domicile” et “extérieur” se sont ajoutés un maillot “third” porté lors de quelques matchs et un maillot spécial porté pour un évènement (le maillot “Sainte-Barbe” cette saison à Lens).
Le rituel de juillet
Certains clubs ont malheureusement pris l’habitude de le dévoiler en fin de saison précédente, jouant même les derniers matchs de championnat avec celui-ci, et gâchant ainsi ce moment estival apprécié des supporters. Ce n’est pas le cas du RC Lens. Ce n’était de toute façon pas possible car le racing a décidé de changer d’équipementier, faisant de Puma le successeur de Macron, le partenaire du racing durant 3 ans. L’équipementier italien a effectué un passage plutôt apprécié en Artois, s’évertuant à mettre en avant l’identité et l’histoire du club. Le noir et le vert ont, par exemple, été mis en avant sur le maillot extérieur.
A chaque découverte d’avant-saison son lot de joies, d’étonnements, et parfois de déceptions…
Mais quels sont les paramètres qui font qu’un maillot devient (subjectivement) beau auprès des supporters ? Comment la première vision d’un maillot (non porté) dont le visuel aurait fuité et déchaîné les passions peut-elle évoluer et faire changer les a priori ?
Cette année, Puma a donc choisi d’effectuer un clin d’oeil au passé et de mettre en avant une bande rouge oblique ainsi que des liserés rouges sur un maillot domicile au jaune dominant. Le maillot extérieur est fidèle aux saisons précédentes : les couleurs originelles du club ne sont pas oubliées.
Un « beau » maillot…
La beauté est subjective évidemment et la couleur d’un maillot third, souvent dépourvue de son origine historique ou populaire, plaira à certains et pas à d’autres.
Horizontalité des bandes, verticalité, damiers, clin d’œil au passé… Autant de façons différentes de créer la nouvelle édition d’un maillot…
Notre club s’est tourné, ces dernières années, vers les bandes verticales alors que les bandes horizontales ornaient le maillot Umbro, devenu mythique, porté par Jean-Guy Wallemme ou Yohan Lachor en 1997/1998.
Car ce qui rend un maillot mythique, c’est en premier lieu ce que les joueurs en feront. Le maillot d’une épopée européenne ou d’un titre restera le plus beau car il rappellera des souvenirs.
Le maillot du titre de 1998 en est le parfait exemple mais nous pouvons également retenir le maillot de 1995/1996 avec le retour du club en Europe ou encore le maillot que portait Mickaël Debève lorsque le Racing s’imposa à Wembley.
Demandez à un supporter de quel maillot il se souvient et il y a de fortes chances qu’il mette davantage en avant celui porté par Olivier Dacourt lors de l’épopée européenne de 2000 plutôt que celui de la période Mammadov et son célèbre sponsor « Azerbaïdjan, Land of fire ». De la même façon, ils vous diront que le maillot de 2001/2002 porté lors de la dernière journée (défaite à Lyon) n’est pas le plus beau tandis qu’ils garderont un souvenir plus rayonnant du maillot Macron porté lors de la remontée en 2020.
Faites-le briller…
Les plus sentimentaux n’oublieront pas non plus les maillots que portaient des joueurs devenus des figures du Racing lors de leur passage au RC Lens. En effet, ces joueurs ont rendu “beaux” leur maillot et ont permis à ceux-ci d’entrer dans les mémoires. Marc-Vivien Foé et Daniel Leclercq en sont les meilleurs exemples.
Alors, peu importe les couleurs et le design choisi, souhaitons que nos joueurs fassent briller les nouveaux maillots dans toute la France et qu’ils leur permettent de s’inscrire dans l’histoire du club.
Ecrit par Mathieu Fardel