CULTURE SANG & OR

Marco

Gerland, 26 juin 2003. Il y a 20 ans. Quand on parle de Marco, il y a toujours de l’émotion. La générosité d’un grand joueur de l’histoire du Racing, qui n’avait pas besoin de s’en aller trop tôt pour devenir légende.

Marco, éternelle légende Sang et Or (photo rclens.fr)

Les images se succèdent à l’évocation du géant camerounais. Cette frappe à peine dévissée qui fit chavirer Bollaert dans un bonheur incommensurable, un soir de mars 1998. Le RC Lens terrasse le Paris SG, et fonce vers son premier titre. On joue alors la 75e minute, Marc-Vivien Foé s’arrache, et du bout du pied, prend le dessus sur Alain Roche dans un duel d’engagement. Le natif de Yaoundé prend à défaut Vincent Fernandez, et accourt vers la tribune, les deux poings rageurs. Cette image est gravée dans toutes les mémoires. Il y a aussi cette tête smashée à Auxerre, quelques semaines plus tard. Alors que Lachor vient d’égaliser, les hommes de Leclerc sont virtuellement champions, mais Marco se retrouve quand même dans la surface de réparation, porté par ce qu’il est, un joueur immensément généreux.

Marc-Vivien Foé est arrivé à Lens à l’été 1994. Repéré au Canon Yaoundé, il aura fait toutes ses classes au RC Lens. Et fait partie de l’effectif qui ramène le RC Lens en Coupe d’Europe à l’issue de la saison 1994/1995. Pas forcément indiscutable dans le onze du Druide, il n’en reste pas moins un acteur majeur de l’exceptionnelle saison 1997/98. Une grave blessure l’empêchera de signer pour le Manchester United d’Alex Ferguson durant l’été 1998. Il rejoindra l’Angleterre quelques mois plus tard, s’engageant avec West Ham en janvier 1999. Chaque fin de saison, le meilleur joueur africain jouant en L1 est célébré par un prix qui porte son nom. À Lens, tu le seras toujours, Marco. Parce qu’on t’aime et qu’on ne t’oubliera jamais.

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