CULTURE SANG & OR

Charles

Féminines : Lens ne peut plus se cacher

Après une nouvelle coupure de deux semaines en raison de la trêve internationale, le RC Lens Féminin retrouve les terrains ce dimanche pour son entrée en lice en Coupe de France féminine. Avant cela, place au bilan du mois de compétition qui vient de s’écouler pour les lensoises. Un nouveau statut à confirmer US Orléans – RC Lens : 1-1Buteuse lensoise : Cousin (79′)Le onze lensois : Rousseeu – Simon, Smaali, Legrand (Anquez, 83’), Proniez – Schepers (Nacer, 67’), David (E. Meunier, 83’), Cousin (c) – Traoré, Thivillon (Marega, 55’), Tchaptchet Après un premier mois de compétition maîtrisé, le RC Lens Féminin voyait un premier test apparaître sur sa route. Face à Orléans, équipe réputée solide, les lensoises maitrisaient le début de match et Chanel Tchaptchet manquait de peu sa reprise à la suite d’un bon coup-franc de Smaali. Les orléanaises se montraient également dangereuses mais la jeune gardienne artésienne Justine Rousseeu restait attentive et solide sur sa ligne. En fin de première période, c’est Tess David qui s’essayait, à la suite d’un centre de Traoré, mais voyait sa reprise passer au-dessus. Alors que la mi-temps approchait, il fallait une double parade de la portière Sang et Or pour éviter à son équipe d’être menée à la pause. Poussées par une trentaine de supporters de la section Lens Centre venus en voisins, les lensoises mettaient le pied sur l’accélérateur au retour des vestiaires mais ni la tentative de Chanel Tchaptchet, ni celle de Pauline Cousin ne finissaient au fond des filets, bien arrêtées par la gardienne locale. Lina Thivillon tentait à son tour sa chance mais sa reprise de volée était aussi repoussée. C’est finalement Orléans qui ouvrait le score peu après l’heure de jeu (1-0, 66′), le premier but encaissé par le RC Lens Féminin cette saison en championnat. Lens ne baissait pas les bras et, après une nouvelle tentative de Chanel Tchaptchet, c’est Pauline Cousin qui égalisait d’une tête rageuse après un centre précis de Proniez (1-1, 79′). Même si elles pouvaient nourrir quelques regrets après avoir dominé le second acte, les filles de Sarah M’Barek prenaient un bon point chez un outsider et conservaient leur place de leader. RC Lens- FC Nantes : 1-0Buteuse lensoise : Tchaptchet (75’)Le onze lensois : Rousseeu – Marega (Thivillon, 51’), Anquez, Smaali, Legrand – Schepers, David (Nacer, 27’), Cousin (c) (Baradji, 76’) – Traoré, Proniez (J. Meunier, 76’), Tchaptchet Opposé à Nantes, passé d’épouvantail de la D2 Féminine à la dernière place en seulement quelques mois, le RC Lens Féminin se devait d’être méfiant avec cette équipe qui n’a malgré tout pas tout perdu de son football. Les nantaises étaient venues à Degouve avec l’intention d’empêcher les lensoises de développer leur jeu et cela semblait fonctionner en début de match. Ce sont même les canaries qui allaient se procurer les meilleures occasions en contre et Justine Rousseeu, qui semble désormais installée dans les cages, devait s’employer à plusieurs reprises. Côté Sang et Or, seule Pauline Cousin se montrait réellement dangereuse en début de match sur une tête un peu trop croisée. Nantes menait « aux poings » à la pause et le Racing ne s’était jamais fait autant bousculer depuis le début du championnat. Toujours bien en place, l’équipe nantaise continuait de gêner la construction lensoise mais le bloc nantais allait montrer des signes de faiblesse à mesure que la seconde période avançait. C’est sur coup de pieds arrêté que les lensoises cherchaient la faille et sur l’un d’eux, frappé par Smaali, Chanel Tchaptchet coupait la trajectoire mais écrasait trop sa reprise. A force de fatiguer la défense nantaise, c’est par le jeu que les filles de Sarah M’Barek finissaient par faire la différence : bien trouvée dans la surface par Traoré, Chanet Tchaptchet remisait sur Thivillon qui voyait sa tentative contrée mais l’attaquante camerounaise avait suivi pour délivrer le public venu en nombre (1-0, 75’). C’est dans la difficulté que l’on reconnaît les grandes équipes et Lens ne déroge pas à la règle. Fortes de ce succès, c’est en leader que le RC Lens Féminin allait se déplacer chez son dauphin, le FC Metz, le week-end suivant. FC Metz – RC Lens : 1-1Buteuse lensoise : Thivillon (48’)Le onze lensois : Rousseeu – Proniez (Baradji, 85’), Anquez, Smaali, Marega (J. Meunier, 75’) – Nacer, Schepers (Legrand, 61’), Cousin (c) – Traoré, Thivillon (Hadj Safi, 61’), Tchaptchet À Metz, pour son premier choc de la saison, le RC Lens Féminin va vivre un match assez rude. Après avoir jaugé son adversaire en début de match, se créant quelques opportunités, l’équipe lensoise allait reculer et même subir, pouvant une nouvelle fois compter sur une Justine Rousseeu attentive. Pourtant, sur une attaque rapide, on croyait à l’ouverture du score de Namnata Traoré mais celle-ci était signalée hors-jeu. L’attaquante artésienne allait encore faire parler d’elle quelques minutes plus tard en écopant d’un second avertissement, synonyme d’exclusion. C’est donc à dix que les filles de Sarah M’Barek rejoignaient les vestiaires. Pourtant, c’est bien le Racing qui allait ouvrir le score dès la reprise grâce à Lina Thivillon après avoir bien combinée avec Cousin (0-1, 48′). Metz, profitant de sa supériorité numérique, égalisait à l’heure de jeu (1-1, 61′) avant d’être à son tour réduite à dix avec l’exclusion de Clara Petitjean. Lens n’était pas loin d’arracher la victoire en fin de match avec des occasions de Pauline Cousin et de Chanel Tchaptchet. Vu le scénario, ce point pris à l’extérieur était un bon résultat et permettait au RC Lens Féminin de conserver sa place de leader. RC Lens – US Saint-Malo : 1-1Buteuse lensoise : Schepers (66’)Le onze lensois : Rousseeu – Simon (Baradji, 45’), Smaali, Anquez, Proniez – Schepers, Nacer (Hadj Safi, 89’), Cousin (c) – J. Meunier, Thivillon (Thulliez, 82’), Tchaptchet Sous une pluie battante, le RC Lens Féminin recevait l’US Saint-Malo, un adversaire à sa portée. Pourtant, l’équipe artésienne peinait à prendre le jeu à son compte avec une grosse bagarre au milieu de terrain. La première tentative de Chanel Tchaptchet, à la suite d’un coup-franc de Smaali, ne donnait rien et c’est bien Saint-Malo qui

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Interview de Vincent Deby, réalisateur de « De cœur et d’or »

Le réalisateur Vincent Deby a accepté de répondre aux questions de Culture Sang & Or avant la diffusion ce soir de son documentaire « De cœur et d’or » consacré au RC Lens Féminin. ENTRETIEN. Culture Sang et Or : Bonjour Vincent, peux-tu te présenter à nos lecteurs ? Vincent Deby : J’ai 45 ans. J’ai commencé le journalisme début 2000 en radio locale, puis nationale. Ensuite, j’ai été journaliste reporter d’images dans une chaîne info. Je suis réalisateur de documentaire depuis 5 ans. Et j’ai notamment réalisé la série documentaire sur les pros hommes en 2020 pour la chaîne l’Equipe. CSO : Peux-tu nous expliquer comment tu en es arrivé à faire ce documentaire ? VD : C’est la société de production Quad et Luc Dayan et François Pesenti qui m’ont rappelé pour réaliser ce film. Naturellement, je connaissais Lens et le club et tout a commencé comme ça … CSO : Que voulais-tu montrer dans ce documentaire ? VD : Je ne voulais surtout pas les comparer aux hommes mais montrer par des portraits croisés leur amour pour le foot, leurs difficultés et leur détermination. C’est par cette description naturelle qu’on peut se rendre compte du gouffre entre pratique féminine et masculine. Nous avons eu une grosse coupure en novembre 2020 avec le deuxième confinement. Elles ont été encore plus touchées que les pros. Elles n’avaient pas le droit de jouer. Ça a été très dur pour elles. Et puis je voulais montrer ce groupe, la joie de se retrouver. Et à la tête de laquelle il y a une personne hors du commun : Sarah M’Barek. CSO : Comment s’est passé le tournage ? VD : Il fallait tourner les matchs et les séquences hors foot pour comprendre leur parcours. Il fallait s’intéresser à quelques joueuses aussi. Car on ne peut pas faire un film chorale sur chacune des joueuses. Et puis, il fallait faire des choix sur les matchs. Quels matchs suivre ou ne pas suivre. Ce fut un arbitrage assez complexe. Donc on y est allé au fur et à mesure dès qu’une actu s’y prêtait. Dans un club de foot, il se passe des choses tous les jours. Il fallait accepter de ne pas pouvoir tout suivre. C’est une frustration qu’il fallait gérer. CSO : Comment on s’immisce dans un vestiaire, qui plus est féminin ? VD : Tout d’abord on explique d’où l’on vient et ce qu’on veut faire. Et la confiance vient petit à petit. Sarah et son staff étaient déjà très disponibles et ouvertes à l’idée d’un film. Je les remercie pour leur accueil. CSO : Tu as appris pendant le tournage la maladie de la coach. C’est évoqué dans le documentaire ? De quelle manière ? VD : Nous l’évoquons oui mais de manière pudique. C’est Sarah qui en parle avec ses mots. La santé, c’est vraiment un des éléments les plus intimes d’une vie. Je tenais à respecter Sarah et son intimité. Respecter ce temps. CSO : Qu’est-ce qui t’a le plus marqué pendant le tournage ? VD : Ce qui m’a le plus marqué c’est cette simplicité chez elles, cet esprit joyeux, ce groupe sain qui m’a accueilli toujours avec le sourire. Je crois pour connaître un peu la région que c’est votre ADN. Je l’aime votre ADN ! CSO : Tu continues de suivre l’équipe depuis la fin du tournage ? VD : Je regarde tous les résultats des filles et des garçons. Et je suis très heureux pour elles et eux. Car ça se passe très bien. J’avais déjà beaucoup d’intérêt pour Lens. Et je peux dire que je suis devenu désormais un vrai supporter du RCL ! Merci à Vincent Deby d’avoir pris le temps de nous répondre. Le documentaire « De cœur et d’or » est diffusé ce vendredi peu avant 21h00 sur Canal+ Foot.

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Féminines : Interview d’Olivier, fondateur de Ladies de Nantes

Culture Sang et Or a l’habitude de proposer des interviews de supporters adverses avant les matchs des pros. Une fois n’est pas coutume, c’est une interview d’un supporter adverse d’une équipe féminine que nous vous proposons : celle d’Olivier, supporter nantais et fondateur du média Ladies de Nantes, dédié à la section féminine du FC Nantes. Rencontre avec un passionné avant le Lens – Nantes de ce dimanche après-midi. Bonjour Olivier, peux-tu te présenter à nos lecteurs ? Je m’appelle Olivier, je suis né à Nantes il y a quarante ans. J’y suis développeur d’applications informatiques, même si j’ai élu domicile en Vendée. Cela fait 25 ans que je supporte le FC Nantes. J’ai loupé de peu l’équipe extraordinaire de 95 mais, dans ma famille, le foot n’était pas aussi présent qu’aujourd’hui. En ce qui concerne les féminines, j’ai commencé à m’intéresser au football féminin il y a plus de 10 ans. D’abord par l’équipe de France parce qu’elle commençait à être diffusée sur la TNT et son bon parcours en Coupe du Monde 2011 me changeait de l’équipe masculine pitoyable à Knysna. Ensuite, j’ai entendu parler de la création d’une section féminine au FC Nantes. J’ai d’abord suivi cela d’assez loin via le forum du club. Puisque la section partait du plus bas niveau, les matchs étaient totalement à l’avantage des Canaries. Quand elles sont arrivées en division Régionale 1 (troisième division), c’était plus simple d’avoir des informations sur l’effectif et les matchs. C’est là que j’ai vraiment commencé à m’y passionner. Je ne les ai plus quittées depuis : d’abord, par “La Maison Jaune”, un site sur toutes les sections du club, que deux twittos locaux ont créé en juillet 2019. Puisque les féminines entamaient leur première saison en D2, c’était une belle opportunité de partager ma passion et de donner envie aux supporters d’apprendre à les connaître et d’aller les voir. Cet été, tu as lancé Ladies de Nantes, média consacré exclusivement à la section féminine du FC Nantes, peux-tu nous en dire plus ? La question de créer un site consacré aux féminines se posait depuis quelque temps pour moi. Au mois d’avril dernier, j’ai compris qu’il était temps de franchir le pas. Gérald (photographe) et Fabrice (rédacteur) m’ont suivi (ils étaient déjà de la précédente aventure). Clément, un ami journaliste chez Radio France, nous a rejoints car l’idée lui plaisait. Il s’occupe du podcast et m’aide beaucoup de par ses connaissances métier. L’équipe va être amenée à grandir dans plusieurs domaines. J’ai créé le site WordPress, l’identité graphique et la vidéo de lancement, mais je ne suis expert en rien de tout cela. Ça finira par manquer pour passer de nouveaux caps. LDN parle de la réserve et des U19 parce qu’à Nantes, on attache une grande importance à la formation. On aime savoir quelles seront les pépites de demain. Des joueuses comme Leïla Peneau et Laureen Oillic, il y a toujours une fierté supplémentaire de les voir évoluer. Après avoir manqué la montée de peu la saison dernière, on s’attendait à voir Nantes jouer à nouveau les premiers rôles cette saison et on assiste finalement à un début de saison cauchemardesque. Comment l’expliques-tu ? Cette montée ratée, elle a fait beaucoup de mal. Mentalement, c’était très difficile à encaisser. Une de nos joueuses a décidé d’arrêter le foot, une autre préfère le rythme de matchs de la réserve. D’autres ont été remerciées par le club puis certaines ne pouvaient pas attendre une saison de plus avant de jouer en D1. Finalement, on a recruté une équipe entière. Dans tel cas, soit la mayonnaise prend tout de suite de par les qualités intrinsèques des joueuses, soit ça met du temps. Malheureusement, on est dans le second cas : les recrues n’ont pas encore le rendu espéré et les quelques titulaires de la saison passée me semblent désemparées par la situation. Ce n’est pas un hasard si on retrouve les deux équipes qui ont été les plus actives au mercato estival en bas de classement. Un collectif, ça se construit dans le temps, pas dans l’urgence. Et pour ne rien arranger, il y a six descentes cette saison : l’urgence est déjà là. Dans ce contexte, le FC Nantes Féminin a-t-il revu ses objectifs à la baisse ? Le FC Nantes a récemment communiqué sur le nouvel objectif : éviter la descente en D3. On est à 13 points du RC Lens et du FC Metz, actuels leaders, donc pour la montée, c’est définitivement enterré. Et depuis le match décisif perdu contre Issy, le maintien a déjà du plomb dans l’aile : neuf points de retard sur le premier non-relégable Strasbourg. Je veux bien croire qu’on a une belle équipe sur le papier et que les concurrents feront des erreurs, mais ça me semble désormais présomptueux d’espérer un maintien fin mai. J’espère au moins que l’équipe va tout faire pour montrer un meilleur visage, qu’il y ait maintien ou pas. Quelques mots sur le RC Lens Féminin ? Le RC Lens féminin me surprend très agréablement : pour un club créé par fusion avec Arras il y a trois ans, la progression est fulgurante. Déjà la saison dernière, sans un mauvais démarrage et une fin de saison difficile, elles jouaient pleinement la course à la montée. Avec les dernières révélations sur la santé de Sarah M’Barek, on comprend très bien pourquoi Lens n’a pas su maintenir le rythme. À l’inverse, son retour sur le banc amène un supplément d’âme. Pour avoir vu quelques buts par vidéo, j’ai l’impression de revoir l’animation offensive du FC Nantes de la saison dernière. J’ai beaucoup de considération et de respect pour votre coach. Je l’ai croisée à la Jonelière il y a trois ans. Sur les réseaux sociaux, elle est accessible. Et son combat contre la maladie, c’est une leçon de courage et d’abnégation. Je lui souhaite d’être nommée à la tête de l’Équipe de France. Quelle joueuse lensoise t’inquiète le plus pour ce match ? Je ne vais pas être très original : Namnata Traoré. Notre défense peine à trouver ses marques

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Féminines : Un départ canon !

C’est l’heure de la première coupure internationale chez les féminines, l’occasion de faire un premier bilan du parcours du RC Lens Féminin en D2F après un mois de compétition. Après une préparation rude, marquée par de lourdes défaites face à des équipes de D1 Arkema, il restait beaucoup d’interrogations sur la valeur réelle d’un groupe qui avait perdu quelques cadres et qui n’avait été que peu renforcé. Un Racing puissance 4 RC Lens – CA Paris 14 : 4-0Le onze : Rousseeu – Proniez, Smaali, Anquez, Simon (Butor, 65′) – Thivillon (Marega, 85′), David (Nacer, 85′), Shepers (73′), Cousin (c) – Traoré, TchaptchetButs : Tchaptchet (44′), Traoré (79′, 90′), Proniez (88′) C’est face à une équipe promue, le CA Paris 14, que le RC Lens Féminin débutait le championnat. Bien qu’inférieure sur le papier, Sarah M’Barek se méfiait de l’équipe parisienne, s’appuyant sur la réputation du football féminin en région parisienne, plus développé qu’ailleurs. La coach artésienne alignait une équipe sans surprise, à l’exception de la jeune défenseure Noémie Simon, arrivée pendant l’été pour préparer l’avenir, et la titularisation de Justine Rousseeu dans les buts pour pallier l’absence de Marion Mancion. Les artésiennes se procuraient plusieurs occasions dès le début du match, notamment par Namnata Traoré qui butait une première fois sur la gardienne adverse avant de voir le ballon s’écraser sur le poteau après une tête consécutive à un très bon service de Fany Proniez. Les parisiennes savaient aussi se montrer dangereuses et sur un ballon dans le dos de la défense, il fallait une sortie pleine d’autorité de Justine Rousseeu pour éviter l’ouverture du score. Le Racing continuait malgré tout à aller de l’avant mais, ni Shepers, qui voyait sa frappe contrée in-extremis par une défenseure, ni David, voyant son incursion dans la surface stoppée par la gardienne, ne parvenaient à trouver la faille. Il fallait attendre la fin de la première période pour voir la lumière : bien lancée par sa capitaine Pauline Cousin, Chanel Tchaptchet dribblait la gardienne adverse et s’offrait son premier but en championnat sous ses nouvelles couleurs (1-0, 41′). Au retour des vestiaires, les filles de Sarah M’Barek éprouvaient quelques difficultés face à l’impact physique parisien et se faisaient à nouveau prendre dans le dos mais la jeune gardienne lensoise avait décidé de ne rien laisser passer. Les espaces laissés par des parisiennes courant après le score finissaient par profiter aux Sang et Or : après une récupération de Tess David plein axe, Tchaptchet servait Traoré qui, après avoir évité la sortie de gardienne, n’avait plus qu’à pousser le cuir au fond (2-0, 79′). Assommé, le CA Paris 14 laissaient filer le match et le RC Lens Féminin allait ajouter deux buts par Proniez, à la finition d’un très bon mouvement collectif (3-0, 88′), et par Traoré, signant ainsi un doublé (4-0, 90′). Bien qu’acquise sur un score flatteur, la victoire Sang et Or ne soufflait d’aucune contestation et, à la faveur des autres résultats de la première journée, le RC Lens Féminin était alors leader de son groupe. GPSO 92 Issy – RC Lens : 1-2Le onze : Rousseeu – Proniez, Smaali, Anquez, Simon – Schepers (Nacer, 71’), David, Cousin (c) – Traoré (Legrand, 61’), Thivillon (Marega, 77’), Tchaptchet.Buts : Cousin (9′, 45′) Après un promu, c’était au tour d’un relégué de se dresser sur la route du RC Lens Féminin : le GPSO 92 Issy. Les isséennes sortaient d’une déroute à domicile lors de leur premier match (0-4) et se devaient de réagir, à nouveau chez elles. Côté lensois, c’est le même onze que la semaine précédente qui était aligné. Les artésiennes, dans leur dynamique de la semaine précédente, dominaient rapidement les débats et ouvraient logiquement le score grâce à leur capitaine Pauline Cousin qui, bien servie par Tchaptchet, lobait astucieusement la gardienne adverse (0-1, 9′), gardant l’habitude d’inscrire de très jolis buts sous le maillot lensois. Les quelques timides réactions adverses étaient bien gérées par l’arrière garde Sang et Or et une Justine Rousseeu attentive. Rien ne semblait pouvoir arriver à cette équipe et ce n’est pas l’exclusion de la jeune Noémie Simon, consécutive à un deuxième carton jaune après la demi-heure, qui allait changer la donne. Pauline Cousin s’offrait même un doublé juste avant la pause, profitant d’une mauvaise relance adverse (0-2, 45′). Au retour des vestiaires, les franciliennes allaient se montrer logiquement plus incisives mais, comme lors du premier acte, les filles de Sarah M’Barek gardaient leur rigueur et conservaient leurs velléités offensives. Issy finissait tout de même par réduire le score dans le dernier quart d’heure par Adjabi (1-2, 77′). Pas de vent de panique côté lensois et même la volonté de continuer à avancer, au point de frôler le break sur une frappe de Chanel Tchaptchet trouvant le poteau ou Proniez et Smaali qui voyaient leurs tentatives repoussées par la gardienne isséenne. Les adversaires du jour allaient à leur tour être réduites à dix dans les derniers instants. Le plus dur était de confirmer pour le RC Lens Féminin et, malgré avoir joué en infériorité numérique pendant plus d’une heure, la mission a été accomplie. RC Lens – RC Strasbourg : 1-0Le onze : Rousseeu – Proniez, Anquez, Smaali, Marega (Legrand, 76′) – Schepers – Traoré, David, Cousin (c) (Nacer, 67′), Thivillon – TchaptchetBut : David (86′) Le RC Lens Féminin recevait sa bête noire : le RC Strasbourg. Les alsaciennes l’avait en effet emporté à deux reprises la saison dernière, à l’aller lors d’un match délocalisé à Avion (0-1) et au retour en Alsace (4-0). Strasbourg était sans doute l’adversaire le plus solide que les filles de Sarah M’Barek allaient affronter en ce début de saison et leur entraîneure jouait la prudence en alignant un 4-1-4-1. En première période, le premier objectif des lensoises étaient d’empêcher Strasbourg de développer son jeu mais le Racing n’était pas inoffensif pour autant. Tess David manquait de peu le ballon sur un centre de Thivillon et Pauline Cousin voyait sa tentative à l’entrée de la surface fuir le cadre. Les strasbourgeoises se créaient à leur tour une opportunité en contre et

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Elles n’attendent que vous !

Dimanche 11 septembre, aux alentours de 15h00. Le soleil d’une fin d’été réchauffe le Stade Degouve d’Arras. Les joueuses du RC Lens Féminin s’apprêtent à faire leur entrée sur le terrain pour leur premier match de championnat. Les conditions sont alors idéales pour une belle après-midi de football, tant pour les joueuses que pour le public, d’autant que les pros ont joué le vendredi et ne font donc pas « concurrence » aux filles. Pourtant, l’antre arrageoise est loin de faire le plein et sonne même creux, au point de devoir passer une version enregistrée de « La lensoise » à l’entrée des joueuses, rendue quasi inaudible en raison de la sono vieillissante. On compte alors 200 spectateurs environ, très peu aux couleurs Sang et Or et une majorité de licenciés ou bénévoles de la section féminine du RC Lens. On est à des années lumières de l’ambiance de Bollaert. Bien sûr, remplir un stade de 38 000 places pour un match de deuxième division féminine est totalement illusoire, même les duels entre les deux mastodontes de la D1 Arkema, Lyon et Paris, peinent à s’en approcher. Pourtant, avec la ferveur reconnue des supporters lensois, ne pouvait-on pas espérer de meilleures affluences et un peu d’animation en tribune ? Les jeunes joueuses de la section tentent bien de donner de la voix mais elles sont bien seules. Il ne s’agit pas ici de faire culpabiliser. On sait les sacrifices que font énormément de supporters pour soutenir ce club pas comme les autres et il y a de nombreuses autres raisons qui font qu’assister aux matchs du RC Lens Féminin est difficile : les pros jouant à la même heure, les supporters préférant faire les déplacements, la concurrence du football amateur … Une des raisons les plus évoquées est le fait de devoir se déplacer jusqu’à Arras, ce constat est partagé jusqu’au sein du club. La section féminine est liée par une convention avec la ville d’Arras jusqu’en fin de saison et devrait ensuite, au moins pour son équipe fanion, évoluer dans le bassin minier : le Stade Léo Lagrange de Lens et le Stade Blin d’Avion, qui voit actuellement sa pelouse renouvelée pour passer à la technologie hybride, sont évoquées. Hier, peut-être sous l’effet de la trêve internationale chez les hommes, Degouve avait augmenté son score en réunissant environ 300 personnes pour assister à la victoire des filles de Sarah M’Barek face à Strasbourg (1-0). L’enceinte arrageoise aura rapidement l’occasion de confirmer l’embellie puisqu’un nouveau match est prévu dès dimanche avec la réception de Brest. Le football féminin au Racing Club de Lens est une aventure récente. Sportivement, les choses se structurent et, malgré les retards liés à la crise sanitaire, la section féminine est dans les temps. Une montée prochaine en D1 Arkema rendra probablement les choses plus simples dans de nombreux domaines et notamment la visibilité. Au public lensois d’attraper le train en marche ! D’ailleurs, pour mieux comprendre les attentes des supporters Sang et Or vis-à-vis du RC Lens Féminin, une enquête en ligne est actuellement disponible ici.

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Féminines : Vers une saison de transition ?

Le RC Lens Féminin débute son championnat ce dimanche à 15h au Stade Degouve face au CA Paris 14, équipe promue. Après une saison aboutie, Sarah M’Barek a perdu plusieurs cadres de son équipe et doit continuer à construire un groupe capable, à terme, d’accrocher une place en D1 Arkema. C’est une saison à haut risque qui s’annonce pour l’équipe féminine du Racing Club de Lens avec une refonte des championnats féminins ayant pour conséquence première d’avoir six descentes pour douze équipes : il faudra avant tout se maintenir. Revue d’effectif et bilan de la préparation du RC Lens Féminin. Mercato : La qualité plutôt que la quantité Fort d’une saison 2021-2022 aboutie, le RC Lens Féminin savait que certaines de ses joueuses allaient taper dans l’œil de clubs plus structurés. Sans surprise, celle qui était au centre du projet depuis la naissance de la section féminine artésienne, Christy Gavory, rejoint la D1 Arkema et l’ambitieux promu Havrais. La désormais ex-capitaine Sang et Or se rapproche ainsi de sa famille et, à tout juste 24 ans, a encore une longue carrière devant elle et pourquoi pas une place en équipe de France à aller chercher. Meilleure buteuse lensoise la saison dernière avec quinze réalisations en championnat, Mama Diop rejoint l’Olympique de Marseille, un choix qui peut surprendre tant la section féminine phocéenne semble végéter en D2F depuis quelques années. Un nouveau projet semble prendre forme et l’attaquante sénégalaise en sera probablement l’une des cadres. Il faut également noter les départs de Pauline Boquet, Audrey Tabary et Marie Hannedouche pour le FF Roubaix-Wervicq (R1), nouvelle appellation du FC Bousbecque Féminine, qui ambitionne de s’installer à l’échelon national. Leur choix n’est peut-être pas uniquement sportif puisqu’il est important de rappeler que la plupart des footballeuses dites professionnelles ne gagnent pas leur vie et qu’il est difficile pour elles de concilier vie professionnelle et carrière sportive. On pouvait s’attendre à un recrutement plus conséquent mais l’entraîneure artésienne a préféré miser sur la continuité en s’appuyant sur ses cadres comme Marie Schepers, Marion Mancion, Namnata Traoré et Pauline Cousin, qui hérite du brassard cette saison. Il fallait toutefois remplacer les principales partantes et notamment Mama Diop. Sarah M’Barek s’est alors penchée sur Chanel Tchaptchet, 23 ans, qui s’était illustrée la saison dernière avec Saint-Maur en inscrivant un doublé au stade Degouve, douchant les derniers espoirs de montée du RC Lens Féminin. Elle est l’auteure de six buts lors du précédent exercice. L’internationale camerounaise a accumulé de l’expérience en évoluant pendant quatre ans dans le championnat universitaire japonais, dans un pays connu pour sa culture de l’exigence et de la rigueur, des valeurs chères à la coach lensoise. Son profil semble plus complet que sa prédécesseuse. La défense était un des points faibles du RC Lens Féminin la saison dernière et le passage à trois derrière nécessitait du renfort. La défenseure Suzy Morin, 25 ans, arrive de Vendenheim et peut aussi bien évoluer dans l’axe que sur le côté gauche et même dans l’entrejeu. Formée à Guingamp, où elle a côtoyé Sarah M’Barek, elle devient titulaire très tôt et accumule trois saisons en D1 Arkema. Elle passe ensuite par Rodez et Nantes. De retour de blessure, il faudra patienter quelques semaines pour la voir à l’œuvre. La jeunesse fait partie intégrante du projet du RC Lens Féminin et le profil de l’attaquante Emma Meunier, 17 ans, coche toutes les cases. Auteure d’une saison pleine dans le championnat national U19 avec Saint-Étienne, la picarde d’origine a effectué un essai concluant en mai à La Gaillette. Deux autres jeunes joueuses rejoignent le club et devraient évoluer dans un premier temps avec la réserve : Simon (Vendenheim) et Hamdaoui (Sarcelles). Il n’est pas impossible dans les prochaines semaines de voir un ou deux nouveaux noms apparaître dans l’effectif du RC Lens Féminin, notamment une gardienne et une défenseure. Une préparation intense et des résultats à pondérer Sarah M’Barek a décidé de faire monter d’un cran sa préparation avec pas moins de trois matchs joués face à des formations de D1 Arkema : Fleury, Le Havre et le Paris FC, le tout parsemé par deux confrontations plus accessibles pour son équipe : Calais (R1) et Montauban (D2F). Le RC Lens Féminin débutait sa préparation face à Fleury, quatrième de D1 Arkema la saison dernière, dans un match joué en trois tiers-temps de trente minutes. Les franciliennes, entraînées par un certain Fabrice Abriel, ouvraient le score dès les premiers instants du match et inscrivaient un second but avant la dixième minute de jeu : autant dire que les artésiennes étaient déjà dans le dur. Malgré un mieux dans la suite du match et des mouvements intéressants de sa recrue Chanel Tchaptchet, le Racing finissait par craquer en encaissant deux nouveaux buts, sur pénalty cette fois. Les filles de Sarah M’Barek seront tout de même récompensées en fin de match avec un but de Lina Thivillon après avoir éliminé la gardienne (1-4). Comme tout premier match, il était difficile de tirer des conclusions. L’entraîneure lensoise a surtout pu effectuer une large revue d’effectif entre les cadres de la saison dernière, les recrues et les jeunes appelées à faire la préparation avec son groupe. Sarah M’Barek avouait même n’avoir pas encore effectué d’opposition à l’entraînement avant ce match. Le second match de préparation n’apportait guère plus d’enseignements. Face à une équipe de Calais (R1) qui n’a emmené que onze joueuses, il a fallu revoir le format du match avec deux mi-temps de trente minutes seulement et le RC Lens Féminin a même dû « prêter » deux de ses joueuses à l’équipe calaisienne pour un semblant d’équité. Les Sang et Or se sont logiquement imposées (4-0) grâce aux deux premières réalisations de Chanel Tchaptchet, à une jolie frappe de la jeune défenseure Margot Anquez et au premier but de la jeune recrue Emma Meunier. Pour son troisième match, le RC Lens Féminin affrontait Le Havre, promu en D1 et qui compte désormais dans ses rangs l’ancienne numéro dix lensoise Christy Gavory. Sarah M’Barek avait décidé d’emmener un groupe plus

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Féminines : Une première saison pleine de promesses

Le RC Lens Féminin a vu sa saison s’achever dimanche 22 mai sur la pelouse du Stade Bollaert-Delelis, comme récompense d’une première saison plutôt réussie et presque conforme à l’objectif fixé, à savoir le Top 5. Retour sur une saison pleine de promesses. Une préparation prometteuse Rien n’était gagné à la reprise de l’entraînement fin juillet pour Sarah M’Barek et son groupe, à la sortie d’une saison qui s’était terminée très prématurément en raison de la situation sanitaire. Les seuls entraînements avaient permis un entretien physique mais l’absence de matchs sur une si longue période n’était pas sans conséquence. Un premier match amical perdu face aux U19F du Paris FC (2-5) mettait en lumière la tâche énorme qu’il fallait réaliser pour que le RC Lens Féminin soit prêt pour la reprise du championnat de D2F, un mois plus tard. Après ce premier accroc, la suite des matchs de préparation allait être plus conforme à ce qu’on pouvait attendre de l’équipe lensoise, avec une première victoire (0-2) face au SC Eendracht Aalst Ladies, équipe de D1 belge, suivi d’un second succès (2-0), cette fois sur le GPSO 92 Issy, évoluant en D1 Arkema. Le lendemain, une équipe très rajeunie s’inclinait sur le fil (4-3) à Calais (R1) en montrant de jolies promesses pour l’avenir. Les Sang et Or achèvent leur préparation par une belle victoire (2-4) au Havre, une des équipes favorites de D2F. La préparation aura cependant laissé des traces dans l’effectif artésien, avec une rupture des ligaments croisés pour Tess David, recrue phare de Sarah M’Barek arrivée de Reims (D1), et une grosse entorse de la cheville pour Marie Schepers, la métronome du milieu de terrain. La réalité du championnat Avec les blessures de deux cadres, le RC Lens Féminin aborde donc le championnat avec un onze de départ à repenser et un adversaire de taille à affronter dès la première journée : le FC Nantes, candidat assumé à la montée. À Marcel Saupin, les filles de Sarah M’Barek peinent à exister et s’inclinent logiquement (3-0). Dès la semaine suivante, c’est un derby face au LOSC, autre prétendant à la montée, qui se profile au Stade Degouve, devant plus de 700 supporters. Au courage, les lensoises obtiennent leur premier point en arrachant le nul (0-0) et frôlent même l’exploit sur un tir de la remuante Namnata Traoré qui s’écrase sur le poteau. Si ce derby n’est pas encore un match référence, il a le mérite de rassurer et il ouvre une série de quatre matchs nuls (Lille : 0-0 ; Vendenheim : 2-2 ; Metz : 2-2 ; La Roche-sur-Yon : 0-0). Certains de ces matchs laissent même des regrets aux Sang et Or, comme le match à Vendenheim où le RC Lens Féminin mène rapidement grâce à des buts d’Amélie Coquet et Mama Diop avant de se faire rejoindre. La réception de Metz laisse également des regrets suite, cette fois, à une prestation arbitrale que l’on jugera plutôt désastreuse. Le déclic Le RC Lens Féminin n’avance pas mais le déclic arrive enfin. Face au Havre, alors leader du groupe, les lensoises ne sont pas impressionnées et prennent le match à leur compte : sur une très belle action collective, Namnata Traoré ouvre logiquement le score. Quelques minutes plus tard, Mama Diop double la mise mais Le Havre réduit le score dans la foulée. Le RC Lens Féminin veut éviter le scénario de Vendenheim et Emma Smaali redonne un avantage de deux buts à son équipe sur un coup-franc excentré juste avant la pause. Solides et continuant à jouer, les Sang et Or conservent leur avantage et remportent leur premier succès de la saison (3-1), première victoire de l’ère RC Lens Féminin à Degouve. La suite va confirmer ce déclic avec deux nouveaux succès convaincants, à Saint-Maur (1-3) et à Orléans (1-4), mettant en avant la puissance de l’attaque artésienne et, notamment, le réalisme de l’attaquante sénégalaise Mama Diop. Premier coup d’arrêt C’est fort d’une série de sept matchs sans défaite, dont trois succès de rang, que le RC Lens Féminin reçoit Strasbourg. Délocalisé au Stade Blin, où évolue habituellement la réserve masculine du RC Lens, les Sang et Or reçoivent un soutien plus important que d’habitude avec la présence de quelques dizaines d’ultras. Malheureusement, ce soutien ne suffit pas et les alsaciennes, réputées pour leur solidité défensive, réussissent à cadenasser l’attaque artésienne et à arracher les trois points avec un but contre son camp de la malheureuse Pauline Boquet (0-1). Il s’agit là d’un premier coup d’arrêt pour les filles de Sarah M’Barek. Suite à cette défaite, le RC Lens Féminin dispute alors son dernier match de l’année 2021 à Brest. Dans un match compliqué, c’est Marion Mancion qui s’illustre à plusieurs reprises et préserve le point du nul (0-0). Les Artésiennes occupent alors la sixième place du groupe A de D2F, déjà loin du podium. Un hiver au chaud L’année 2022 débute par la réception du Stade de Reims, équipe de D1 Arkema, en seizième de finale de Coupe de France féminine. Le RC Lens Féminin a déjà disputé deux tours dans la compétition et a sérieusement battu ses adversaires de niveau inférieur : Rouen (7-0) et Cambrai (0-12). Cette fois, face à une équipe de niveau supérieur, la marche est trop haute pour les lensoises, qui n’ont pour autant pas à rougir de leur prestation, ne craquant qu’en fin de rencontre (1-3). On l’ignore encore à ce moment-là mais ce match sera un déclencheur pour la suite. La semaine suivante, les filles de Sarah M’Barek battent Saint-Malo (2-1) non sans quelques difficultés, grâce à un doublé de Pauline Cousin dès le premier quart d’heure. Voulant sans doute trop gérer cette avance, le RC Lens Féminin va se faire peur en encaissant un but à dix minutes du terme. Il faut alors une Justine Rousseau impériale pour garder l’avantage jusqu’au bout (2-1) et prendre trois points qui vont installer les Sang et Or à la cinquième place. Arrive alors le derby à Luchin. Le LOSC, encore en course pour la montée, compte cinq points d’avance sur

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