CULTURE SANG & OR

Les hommes qui comptent

Le moment du mercato permet souvent aux ambitieux et à ceux qui se tournent inexorablement vers l’avenir, de se focaliser sur la case arrivées du tableau des transferts.

Une saison se termine et, passés les rapides hommages de la dernière journée, les supporters se mettent à attendre impatiemment la première journée du championnat suivant et à imaginer quels seront les nouveaux joueurs qui viendront compléter un effectif que le marché des transferts modifiera inévitablement.

Oui mais il y a aussi des départs. Et il y a des départs qui vous touchent plus que d’autres. Des départs qui viennent clore un épisode, un chapitre de l’Histoire d’un club.

Il y a des joueurs auxquels on s’attache plus facilement, des hommes auxquels on se lie instinctivement.

Notre club a connu énormément de changements en 4 ans et lorsqu’on regarde dans le rétroviseur, on se rend compte que rares sont les joueurs ayant vécu (et provoqué) cette métamorphose du club de la ligue 2 à son statut d’aujourd’hui.

Alors forcément, quand ces joueurs nous quittent, c’est autant leurs qualités de joueur et d’homme que le symbole qu’ils portent qui les font entrer dans la liste des joueurs qui comptent.

Aujourd’hui, nous nous apprêtons à perdre l’un des nôtres. Celui qui symbolise parfaitement l’évolution récente du club et ce blason redoré.

Évidemment cela va dans le sens de l’Histoire. Celle du joueur, celle du club. Et voir partir un tel joueur, en faisant fi des contraintes financières que le budget impose, entraîne de facto un ensemble de sentiments.

Entre tristesse et fierté, notre cœur balance. Un seul sentiment est unanime : la reconnaissance.

crédit : Maligue2.fr

De son arrivée en toute discrétion en 2018 à son départ, nous avons pu observer l’évolution fantastique du joueur qui s’est très vite imposé pour devenir au final un élément essentiel du collectif de Franck Haise. Pétri de qualités dans le jeu, le joueur nous a autant ébloui par ses tacles engagés et précis que par sa capacité à éliminer quatre adversaires sur 3 mètres carrés en 2 mouvements balle aux pieds. Son comportement sur et en dehors du terrain ont sans cesse collé aux valeurs prônées par l’histoire du club.

Qui sait, on le reverra peut-être un jour. C’est ce qu’on se dit quand les géants partent.

Alors bon vent le “Douc”. Nous sommes fiers que tu aies porté ce blason. La Premier League s’apprête à être éblouie par tes qualités et ton sourire communicatif. C’est tout le mal qu’on lui souhaite.

Merci Monsieur Cheick Doucouré.

Écrit par Mathieu

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