Terminer une saison par 4 matchs à domicile n’est pas courant. Ce n’est surtout pas donné à tout le monde.
Ces deux déplacements consécutifs à Reims puis Troyes auront permis de (re)mettre en évidence un lieu commun que l’on avait tendance à oublier ces dernières années dans la France du foot : nous avons un public formidable.
Conscients que ce groupe avait pour mission de redorer notre blason et d’honorer les valeurs sang et or, les supporters lensois ont, telle une vague gigantesque, déferlé dans les stades adverses afin de soutenir cette équipe qui, par deux fois menée au score, a réussi à chaque fois à renverser le match afin de s’offrir une dernière à Bollaert sous forme de « finale ».
Présents en parcage, contre-parcage, tribunes nord, sud, est et ouest, les supporters ont défié un arrêté ahurissant à Reims où l’accueil intelligent des forces de l’ordre et des rémois sur place ont permis de faire de ce match une fête du football, n’en déplaise aux autorités.
Et ils ont remis ça à Troyes. La vague rouge et jaune a de nouveau déferlé, réunissant les fidèles lensois des 4 coins de la France dans un stade de l’Aube résonnant aux chants des supporters lensois et troyens.
Que c’est beau un stade où cohabitent des familles portant des maillots différents !
Comme c’est émouvant Les corons repris en cœur dans un stade adverse respectueux. Le foot c’est la fête et à Lens encore plus.
« Nous sommes des milliers, un fleuve extraordinaire, notre force est sublime, elle emportera tout… ». Comme un signe, ces mots chantés en prélude de la finale de la Coupe de la Ligue perdue en 2008 face au PSG par le chanteur Cali prennent un sens particulier en même temps que touche à sa fin cette période noire débutée à cette époque…
Quand certains clubs se déchirent avec leurs supporters, quand certains s’évertuent à décerner des trophées individuels, la famille RC Lens, elle, montre qu’une vague sang et or puissante peut être dévastatrice lorsqu’elle emmène tout sur son passage.
Onde de choc prévue samedi à 21h.
Écrit par Mathieu