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RCL-TFC : La fête à la saucisse

Comment parler de jeu aujourd’hui ? Comment essayer de parler tactique ou technique dans ce RCL – TFC ? Comment ne pas parler d’injustice et d’écœurement ?

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Jamais deux sans trois

Cette saison, Lens a subi dans son antre bon nombre de décisions contraires. Contraires, non simplement contre le Racing mais aussi contre le football. Les arbitres ont pris le pouvoir et décident aujourd’hui du résultat. Que l’on arrête de mettre les joueurs sur le terrain, que l’on utilise la pièce du toss pour donner le choix du vainqueur et mettons fin à la mascarade.

Il y a eu Lille et son penalty ubuesque qui scelle le sort du match lors des derniers instants. Il y a eu Marseille et le rembobinage qui mastique nos émotions pour l’humiliation. Il y a maintenant Toulouse, et le rouge de la honte. David contre Goliath. David, matricule Pereira Da Costa, tu paies cher ton erreur de semelle en avant retirée au dernier moment en grand prince par peur de blesser ton vis-à-vis. Big Brother te voit. Tu peux écarquiller des yeux face à cette injustice, le marteau invisible a frappé. Retourne seul aux vestiaires te rhabiller et voir les tiens s’enfoncer dans le délire de Ben El Hadj.

On le connaît, l’oiseau. Il a déjà sévi et nous a desservi. Ça ne sentait déjà pas bon de le voir officier ici à Lens au moment où l’on « fête » la retraite de Jimmy Cabot. Le pauvre joueur s’était fait les croisés à Bobo, face à cet homme qui, droit dans ses bottes, avait sommé notre piston de se relever de sa piètre simulation. Résultat, ce dernier simule encore une rupture des ligaments croisés, une complication avec inflammation chronique qui causera la fin prématurée de sa carrière au bout de deux ans de calvaire, sans doute surjouée. Jimmy Cabot, nouveau prétendant à la Comédie Française.

Et pourtant. Et pourtant, le match de l’arbitre avait bien commencé, en toute vérité. Jusqu’à la soixantième minute, l’homme a laissé le jeu maître et a pris des décisions justes, sans zèle. Un football qui fait toujours plaisir. Les Lensois entament enfin une deuxième mi-temps avec le bon tempo, et avec un petit prince de la Gaillette entré au retour des vestiaires assez prometteur.

La méthode en trois actes

Oui mais voilà, aidé de la VAR, le fruit pourri de la corporation de l’arbitrage a décidé de véroler le match et de cracher sur le sport. Sur cette timide semelle de la machine qu’est le jeune portugais, 1m90 et 100 kilos pour une légendaire agressivité de golgoth (c’est bien connu), l’arbitre a vrillé et mitraillé. Bras tendu, rouge à la main. Ah non, non, ce n’est pas Mich’ Mich’ du Narval d’Hersin-Coupigny, c’est bien Hakim Ben El Hadj, arbitre professionnel, mais aussi cohérent que les amateurs de quinté.

Dans la droite lignée de la folie arbitrale vient ensuite le traditionnel péno capillotracté. Zakaria Aboukhlal nous signe un plongeon roulade, triple axel validé par le camion et l’homme au centre, qui se contentera d’un fugace ralenti pour siffler une faute plus que litigieuse. Bravo l’artiste ! Autant faire dans le sale jusqu’au bout et punir les méchants Lensois d’une énième cruelle défaite.

Et, parce qu’il nous fallait un geste signature en hommage à Jimmy Cabot et son genou en vrac, voici le moment pour l’homme en noir de laisser l’autre J.C., Jhoanner Chavez, se tordre de douleur sous ses yeux insensibles. Bizarrement ici, pas de ralenti, pas d’appel de la VAR, pas de questionnement de l’arbitre, pas de carton. Rien, non rien de rien, je ne sifflerai rien. Voici le dernier chant du moineau Hakim, sacré oiseau décidément.

Remettre les pendules au milieu du village

Trois fois donc cette saison que Lens essuie les affres d’un arbitrage que la VAR a rendu tout simplement indigeste, nous faisant détester un peu plus ce sport, détruisant un peu plus notre passion. Promis, la prochaine fois, le lundi à CSO, on parlera football. Mais difficile de s’y plier quand les arbitres n’en respectent pas l’esprit.

Entre un début de mercato inquiétant et un scénario de match frustrant à la limite du complotisme, ce début d’année est décidément très maussade. Après ce nouveau coup dans les dents, il va encore falloir se mouiller la nuque et remettre les têtes lensoises à l’endroit. Comptons sur le staff, l’équipe et la direction pour tenir la barque à flot en ce début de tempête. Nous de toute façon, sans arbitre, sans Samba, sans passion, Racing, toujours, nous t’aimerons.

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