CULTURE SANG & OR

Theo

Lens – Nice : des matchs dans le match

Franck Haise fait aujourd’hui son retour à Bollaert-Delelis en tant que coach de l’OGC Nice. Pour ce rendez-vous spécial, nous avons toutefois préféré nous éloigner du prisme sentimental. Et quoi de mieux que les datas de l’Aiglon @Bertinho et de l’Artésien @fpud pour évoquer froidement les potentielles les clés du match ? Cette semaine, les médias ont largement commenté le duel à venir entre Will Still et son prédécesseur. Mais ce sont bien les joueurs qui seront sur le terrain. En seulement cinq matchs de championnat, certains éléments se sont déjà affirmés dans chaque camp. Et le résultat des duels entre ces joueurs clés pourrait bien déterminer l’issue finale de cette sixième journée de Ligue 1. la bataille du milieu Côté niçois, un nom ressort depuis la reprise : Tanguy Ndombele. L’ancienne gloire lyonnaise semble retrouver de sa superbe sur la Côte d’Azur après s’être perdu de l’autre côté de la Manche. Le constat statistique de Bertinho est clair. Au sein des cinq grands championnats, l’ex-international français se positionne parmi les meilleurs milieux en termes de réussite dans les dribbles et de son implication sur les buts de son équipe. Ajoutez à cela sa propension à stopper la progression de ses adversaires par le tacle, et vous obtenez un box to box de haut niveau. Soit un maillon essentiel du système Franck Haise. Suite au départ de Seko Fofana l’an passé, ce profil a cruellement fait défaut au RC Lens. Avec la défaillance de Salis Abdul Samed dans son rôle de sentinelle, c’est le milieu de terrain tout entier qui était en chantier. Cette saison, la paire Andy Diouf – Adrien Thomasson a eu les faveurs de Will Still. Ce dernier s’est révélé être la surprise de l’été tant il avait déçu l’an passé, avant ensuite de briller de nouveau dans ce rôle plus reculé. Fpud s’est amusé à comparer les datas du Savoyard avec celles de l’ancien Lyonnais sur ce début de championnat. En dépit du mince échantillons de matchs, son analyse est claire : « Tanguy Ndombele est bien plus offensif et décisif pour son équipe qu’Adrien Thomasson. En revanche, le Lensois domine la progression par la passe et propose plus de solutions en profondeur que le Niçois. Défensivement, Adrien Thomasson effectue beaucoup plus de travail à la récupération du ballon (interceptions, tacles et dégagements). » La capacité du marathonien artésien à résister à la puissance de son homologue niçois et à en diminuer l’impact sera sans aucun doute l’une des clés du match. La zone de vérité C’est aux abords de la surface de réparation que l’on trouve une autre interrogation de taille. En effet, la maladresse des attaquants Sang et Or a été régulièrement pointée du doigt ces derniers temps. C’était aussi le cas du côté des Aiglons. La défaite (0-2) face à l’OM s’était autant accompagnée d’optimisme sur le contenu que de vives critiques face à l’incapacité des Niçois à conclure leurs très nombreuses occasions. Lors du match suivant, c’était tout l’inverse, puisque les joueurs de Franck Haise ont inscrit pas moins de huit buts face à l’AS Saint-Étienne. Bertinho nous présente ici le profil d’un joueur qui fait parler dans le sud : Evann Guessand. Formé à Nice, ce puissant attaquant d’un mètre quatre-vingt sept pose régulièrement des problèmes aux défenses de Ligue 1. Ses statistiques sur les aspects défensifs (tacles et interceptions) démontrent sa combativité et son implication dans le projet collectif. Il participe énormément au jeu et pèse sur les défenses. Néanmoins, il pèche souvent à la finition, ce qui génère une certaine frustration chez ses supporters. Face à Saint-Étienne, il a largement participé à la fête avec un but et deux passes décisives. Il est néanmoins retombé dans ses travers quelques jours plus tard avec un penalty manqué face à la Real Sociedad. Côté Lensois, la régularité des « trois de derrière » et du dernier rempart Brice Samba offrent des garanties. Reste à savoir à quel point le jeune Ivoirien sera capable de perturber la meilleure défense de L1. Cela nous amène à notre dernière comparaison : les gardiens. En effet, on peut avoir tendance à se focaliser sur les attaquants lorsque l’on parle d’efficacité dans la surface. Mais Marcin Bułka et Brice Samba ont tous deux des rôles capitaux dans la réussite de leurs équipes respectives. Les deux joueurs figurent parmi les meilleurs gardiens du championnat français depuis deux saisons. Les statistiques de Brice Samba sur le début de saison le confirment. Fpud abonde : « Il n’a encaissé que 2 buts, aucun dans le jeu, et il propose un pourcentage d’arrêt supérieur à 94%, ce qui est tout simplement exceptionnel. Marcin Bułka n’est pas en reste avec près de 80% d’arrêts effectués. D’autant que le Lensois a subi beaucoup moins de tirs cadrés (environ 20% de moins) que le Niçois. » Pour les entraîneurs des deux équipes, les gardiens sont responsabilisés à la construction. Fpud observe « qu’ils ont tous les deux un très bon jeu au pied. On retrouve le style Haise à Nice. Ils utilisent peu de dégagements et favorisent les relances courtes, où le gardien polonais se montre particulièrement précis. Will Still favorise de son côté plus de relances rapides et de verticalité. De fait, Marcin Bułka a un meilleur pourcentage de réussite dans ses passes. Mais au regard du volume et du nombre de longues passes, Brice Samba reste très bon avec 37,7% de complétude. » Will Still -Franck Haise, Tanguy Ndombele – Adrien Thomasson, Marcin Bulka – Brice Samba… Autant de matchs dans le match qui seront passionnants à observer au cœur de la bouillante ambiance de Bollaert-Delelis. En espérant que soit rendu à Franck Haise le plus bel hommage possible : une victoire du RC Lens avec la manière.

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Les leçons de la rentrée

Une partie des questions qui se posaient lors d’une fin août agitée du côté du RC Lens, laissées en suspens durant la trêve internationale, ont trouvé des réponses ces derniers jours et lors de la réception de l’Olympique lyonnais. Gestion d’effectif Le bilan post-mercato est, du point de la composition de l’effectif, rapide à établir : trop de joueurs. Le RC Lens dispose de 29 professionnels sous contrat. Cet été, Will Still avait estimé que l’idéal se situait « entre 21 et 24 joueurs pro, hors gardiens ». Le RC Lens comptant trois portiers, il y a donc au moins deux joueurs qui devraient avoir des difficultés à se trouver une place dans le projet du coach sang et or cette saison. À la lecture des groupes et des temps de jeux octroyés par Will Still ces dernières semaines, Nampalys Mendy et Angelo Fulgini font pour l’instant les frais du surpeuplement au milieu de terrain lensois. Le Sénégalais était encore hors groupe hier. Il fait notamment les frais de la fructueuse association entre Adrien Thomasson et Andy Diouf. De plus, Neil El Aynaoui a fait son retour sur la pelouse de Bollaert, tandis que Hamzat Ojediran a effectué une deuxième belle entrée d’affilée. Il semble donc peu probable que « Papy » retrouve des minutes dans les semaines à venir. Angelo Fulgini avait de son côté retrouvé le groupe malgré le retour d’Anass Zaroury. Pour autant, il n’a pas disputé une seule minute contre l’OL, puisque c’est David Pereira Da Costa qui était titulaire (remplacé par Hamzat Ojediran avant l’heure de jeu). Si l’international marocain, qui a pris le numéro 21, semble voué à une place de titulaire, l’ancien Angevin a peut-être une carte à jouer dans la rotation face à David Pereira Da Costa. Kevin Danso était quant à lui toujours absent. L’Autrichien doit poursuivre sa période de tests médicaux et sera encore forfait face à Rennes. L’occasion pour Abdukodir Khusanov d’enchaîner. Celui-ci a encore réalisé une très belle prestation face aux gros clients que sont Lacazette, Orban et Mikautadze, et pourrait causer des migraines à l’entraineur artésien lorsque le numéro 4 lensois sera de retour, sachant de plus que l’Ouzbèke peut évoluer à tous les postes de cette défense centrale. Enfin, Mbala N’Zola ne figurait pas, une nouvelle fois, sur la feuille de match. Il sera intéressant de voir si Will Still choisit encore la semaine prochaine de convoquer trois numéros 10 et de laisser à la maison l’Angolais, qui a fort à faire pour gagner sa place. Quel Lens face aux gros ? Le Racing nous avait laissé une très belle impression au Stade Louis II. Malgré une pelouse déplorable et les ambitions de l’AS Monaco, les Sang et Or avaient dominé un adversaire présenté comme pouvant titiller le PSG. Restait à savoir si cette équipe était capable de confirmer, un dimanche soir, contre des Lyonnais qui avaient clairement envie des trois points, après un démarrage trop lent. Les frères Still allaient-ils proposer des adaptations, permettant à Lens de dominer sans trop s’exposer à la vitesse de son adversaire ? Face à l’OL sur le billard de Bollaert-Delelis, pas d’excuses. Les Lyonnais ne manquaient ni de percussion ni de talent. La plupart des observateurs, nous les premiers, s’attendaient à un match spectaculaire… Il n’en fut rien. À l’image de l’an passé, on a vu un RC Lens cohérent, capable de réaliser de belles sorties de balles et d’avoir des temps de maîtrise. Mais ce match nul et vierge témoigne aussi du manque de justesse lensois dans les 30 derniers mètres. Le Racing a eu trop de déchets pour se créer des occasions nettes et prendre l’avantage face à une équipe de Lyon qui, de son côté, a livré un match plein. Face à l’armada offensive lyonnaise, Lens a su préserver sa cage inviolée. Il s’en est fallu par deux fois de quelques centimètres pour que les buts de Gift Orban ne soient validés. Mais on retiendra qu’après Monaco, le RC Lens a tenu tête à un autre prétendant au top 5. Mais reste à prouver que cette équipe est capable de marquer plus. Elle ne l’a fait que quatre fois en quatre journées, ce qui l’empêche de monter sur le podium. De nouvelles leçons sont à tirer avant le match de samedi face à un autre prétendant aux places européennes, le Stade rennais.

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Lens-Lyon : l’amour du risque

Après deux semaines de trêve qui ont paru bien longues, Lens retrouve Lyon à Bollaert-Delelis. L’occasion de se mesurer à une équipe aussi instable que talentueuse. Présentation de l’adversaire du soir avec @SeriousCharly. Entre espoirs et doutes Du côté des Lensois, cette première fenêtre internationale est venue clore un début de saison extrêmement positif en championnat, tant au classement qu’en matière de jeu produit. Une entame malheureusement entachée par cette terrible élimination en barrages de la Conférence League. Les premiers doutes se sont d’ailleurs mis à germer lorsque l’on associe cette désillusion à un effectif très (trop ?) fourni pour ne jouer que deux compétitions. Lyon a démarré la saison avec le statut de meilleure équipe française en 2024. L’an passé, l’incroyable série de la bande à Pierre Sage leur a permis de prendre plus de points (31) que le PSG (30) sur la deuxième partie de championnat. Surtout, ils sont passés d’une position de relégable à celle d’équipe qualifiée pour la C3… aux dépens notamment du RC Lens. Charly (@SeriousCharly) nous raconte que « c’était une saison très intense. On a tout vécu : la détresse totale, à voir la Ligue 2 se profiler, puis une folie pure avec des matches qui n’avaient aucun sens, jusqu’à cette apothéose avec la 6e place. Au fond, on ne devrait pas être euphorique d’une 6e place car l’OL doit viser plus haut, mais l’an dernier, ça avait presque le goût du titre. » Mais cette joie a été douchée par un mercato difficile à lire et un début de saison décevant. Lyon a été dominé et battu sèchement par Rennes (3-0) puis Monaco (0-2) avant de l’emporter face à Strasbourg (4-3) au terme d’un match agréable mais décousu, à ne pas reproduire. Des équipes plus proches qu’il n’y paraît ? Que vaut cet Olympique Lyonnais ? Charly trouve que « cette équipe manque de sérénité : il n’y a pas assez de certitudes et de principes forts. Ça peut venir, mais nous sommes en retard pour le moment. » Au regard des six derniers mois, cela peut paraître surprenant de douter. Une partie de la réponse se trouve sûrement dans la gestion de l’intersaison. Le supporter lyonnais estime que son club a « raté son mercato. Il y a aujourd’hui un groupe trop large. Certains éléments sont en bout de course et ne participeront pas à une dynamique positive. D’autres étaient sur le départ et sont restés par dépit (Maxence Caqueret, Rayan Cherki). J’ai du mal à voir comment cette équipe peut être managée suffisamment bien pour viser plus haut qu’un top 5-6. » Plus que les résultats, les contenus de ces trois premiers matchs ont été insuffisants. Dès lors, les regards se tournent vers Pierre Sage. Eh oui, la roue tourne vite au football. Cités comme les deux éléments fondateurs de la réussite de l’OL en 2024, le mercato et le coach reviennent sur le devant de la scène pour expliquer le mauvais départ des Gones. Néanmoins, Charly relève un manque de continuité dans le projet de jeu du technicien lyonnais. « C’est le principal reproche qu’on lui fait. L’an dernier, l’OL a capitalisé sur du hourra football, sur un état d’esprit héroïque, mais pas vraiment sur des principes de jeu. » Et ce manque de continuité, de cohérence, était criant lors des deux premiers matchs. Malgré un mercato très dépensier et une équipe un temps inarrêtable, l’Olympique Lyonnais pourrait s’avérer être un adversaire plus direct qu’on ne le croit pour le RC Lens. En effet, l’objectif top 7 annoncé en présaison du côté de la Gaillette pouvait sembler présomptueux au regard du contexte. Cependant, la qualité des premiers matchs ainsi que celle des joueurs à disposition de Will Still donnent du crédit à cette annonce. L’OL peut s’appuyer sur des joueurs référencés comme George Mikaudatze, Alexandre Lacazette ou encore Nemanja Matic. Le danger peut venir de partout. Mais l’homme en forme du moment est belge. « Malick Fofana est notre facteur X ». Cet ailier virevoltant, arrivé depuis La Gantoise en janvier, a notamment causé énormément de problèmes à la défense strasbourgeoise lors de la J3. Charly estime aussi que « malgré le renfort de Jordan Veretout, le milieu de terrain est faible. La défense aussi ne respire pas la sérénité ». C’est donc une équipe très inégale et imprévisible qui se présente ce soir sur la pelouse artésienne. Elle fera connaissance avec des Sang et Or qui, à l’image de la Fonky Family, ont « l’amour du risque ». Will Still prône un jeu direct, avec un pressing intense et de nombreux duels en un contre un. Face à une équipe aussi illisible que douée, cette stratégie peut s’avérer à double tranchant. Le match du dimanche soir promet, normalement, un beau spectacle.

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Lens-Brest : «  Une équipe affaiblie  »

Le RC Lens accueille aujourd’hui un Stade Brestois qui veut continuer sur la lancée de sa merveilleuse saison passée. Cela a mal démarré avec une lourde défaite inaugurale (1-5) face à l’OM. @BrestOnAir nous a aidé à présenter un adversaire qui est malgré tout parvenu à conserver quelques atouts. Brest a gardé ses principes… L’an passé les « Ty Zefs » ont brillé avec un jeu direct, fait d’intensité, de courses et de duels. Sur ce point, BrestOnAir a été rassuré par le contenu des matchs amicaux : « Les matchs de préparation ont confirmé l’identité de jeu brestois. On a revu des séquences de jeu typiques de la saison dernière. On a notamment retrouvé cet accent mis sur les seconds ballons et une paire extrêmement pro-active au milieu de terrain, avec Hugo Magnetti et Mahdi Camara. » Pourtant, les Finistériens ont été cueillis à froid dès la première journée face à l’OM de De Zerbi. Néanmoins, le score peut paraître sévère au regard du contenu proposé en première mi-temps. Le supporter brestois abonde : « On fait une belle première mi-temps, où l’efficacité est la seule différence notable. D’un côté, l’OM est clinique et marque 3 fois sur 3 occasions, tandis que de l’autre Brest manque un pénalty et permet à Rulli de sortir plusieurs arrêts de grande classe. » On peut aussi se dire que les Bretons n’affronteront pas des adversaires avec une attaque à plus de 60 millions chaque week-end… Malgré tout, cette rencontre traduit aussi des manques dans l’effectif brestois dus à la perte de joueurs clés. Lilian Brassier, pilier de la défense, a rejoint son bourreau de la première journée. Tandis que Bradley Locko et Pierre-Lees-Melou sont blessés. Mais l’équipe a toujours « des certitudes , avec certains joueurs extrêmement forts et des schémas toujours bien huilés. » BrestOnAir en relève plusieurs parmi les présents à Bollaert cette après-midi. « Brest compte 5-6 joueurs très forts qui portent cette équipe : Kenny Lala, Marco Bizot, Brendan Chardonnet, Romain Del Castillo, Hugo Magnetti et Mahdi Camara. Le joueur qui déterminera la qualité de la saison de Brest est assurément le dernier cité. Il a réalisé une excellente saison l’an dernier et a continué à monter en puissance cet été. Polyvalent, avec un vrai sens du jeu et du but, il est le socle de toute cette équipe. Et il a quelques joueurs talentueux à côté : Del Castillo, et maintenant Romain Faivre, qui appuieront Ludovic Ajorque. » De plus, Brest a enregistré récemment la signature de l’ancien Angevin Abdallah Sima. Un joueur fort au duel, mais aussi puissant et rapide. Un profil qui pourrait s’avérer très complémentaire des autres offensifs du club breton. Mais s’est affaibli Pour autant, l’optimisme n’est pas de mise. BrestOnAir déplore « que Brest ne puisse même plus réaliser d’opposition à l’entraînement. L’effectif est plus ou moins complété par des jeunes qui jouent habituellement en R1 avec la réserve. Nous manquons de quantité et de qualité. » L’effectif manque donc très clairement de profondeur. Cela posera problème avec l’Europe à jouer, mais peut aussi peser sur la capacité de l’équipe à bien finir ses matchs. Face à l’OM par exemple, BrestOnAir pointe le fait « qu’on n’avait aucune solution sur le banc, hormis Romain Faivre – qui pourrait vite rentrer dans le 11. C’est hautement problématique et, disons-le, indigne d’un club de Ligue 1. » Ce mix de blessures et départs non compensés a également pour conséquence de fragiliser l’édifice défensif. BrestOnAir est inquiet. « Julien Le Cardinal et Jordan Amavi connaissent des débuts compliqués. On a aussi la confirmation que Jonas Martin, avec toutes ses qualités, n’offre pas la même garantie défensive que Pierre Lees-Melou et ne parvient pas à équilibrer une équipe qui en avait cruellement besoin. » Avantage À Lens ? Le RC Lens retrouve donc aujourd’hui un Stade Brestois affaibli par rapport à celui qui l’avait fait souffrir l’an passé. Cependant, il faudra se montrer méfiant face à une équipe revancharde après sa déconvenue de la première journée. BrestOnAir affirme que « l’identité de jeu est présente et certaines qualités demeurent. Mais il y a un manque de repères sur le terrain et certaines interrogations subsistent sur la forme physique de plusieurs joueurs. » De son côté, le Racing est bien rentré dans sa saison avec deux victoires sur ses deux premiers matchs officiels. Tout cela dans la lignée d’une préparation qui a mis en avant un projet cohérent et revigoré par le grand chambardement de l’été. Autant de raisons qui font dire à BrestOnAir que « Lens est prêt, Brest n’est pas prêt. C’est aussi simple, et c’est pourquoi je vois une victoire lensoise 2-1.» Et c’est tout le mal que l’on se souhaite.

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Lens – Panathinaïkos : «  Les Grecs ont plus d’expérience  »

Pas le temps de savourer. Seulement quatre jours après son premier succès de la saison, le RC Lens retrouve le Panathinaïkos dans le cadre du barrage aller de l’UEFA Conference League. Présentation d’un adversaire qui s’annonce coriace à l’aide de @footgrec. Un nouveau cycle après une saison contrastée À l’instar du RC Lens, le Panathinaïkos a changé d’entraîneur cet été. Diego Alonso a pris la tête de l’équipe première au mois de juillet pour prendre le relai de Fatih Terim. Ce dernier a fait les frais d’une « saison contrastée » d’après Football Grec France (FGF). « Elle avait super bien démarré avec cette qualification contre Marseille qui avait assuré un ticket européen. Mais il y a eu un souci de régularité, à l’image de la phase de poule en Europa qui s’est soldée par une décevante dernière place. Ou encore cette fin de play-offs où le club a failli tout perdre. » En effet, ceux qu’on appelle les Prasini (les verts en grec) ont enchaîné les défaites lors des phases finales. Géant du football hellène, le club est passé à deux doigts de l’accident industriel en ne se qualifiant pas pour une coupe d’Europe par le biais du championnat. Les verts doivent leur salut à une victoire en finale de la coupe de Grèce face à l’Aris Salonique. Pour FGF, « le vrai point noir de cette saison, c’est d’avoir viré Ivan Jovanovic qui était un peu plus qu’un coach. Il était respecté en Grèce et fédérateur. Le Serbe avait su construire un groupe, un projet. Le choix de le virer pour Fatih Terim a cassé quelque chose, et c’est pour moi l’explication principale à cette fin de saison décevante. » Mais c’est une nouvelle équipe qui se présente aujourd’hui face à Lens. Au-delà du coach, les Prasini ont opéré des changements dans leur effectif cet été. FGF les énumère : « Le principal transfert est pour moi Tetê, l’ancien de l’OL. Autant en termes d’argent investi que de profil, c’est le nom le plus clinquant d’un mercato globalement assez discret. Les dirigeants sont aussi allés chercher Sverrir Ingi Ingason. Peu connu du grand public, c’est un international islandais à la fois fiable et expérimenté. On peut aussi noter l’arrivée de l’international serbe Nemanja Maksimović en provenance de Getafe pour renforcer le milieu de terrain. » Et côté départs ? « La plus grosse perte est selon moi Bernard. Joueur qu’on ne présente plus en Grèce mais qui a encore fait une super saison l’an dernier. Son départ a laissé un gros creux technique sur le plan offensif. » Ce milieu virevoltant avait notamment dépassé la barre des 10 buts et des 10 passes décisives toutes compétitions confondues l’an passé. Une solide attaque… En revanche, le « Pana » pourra encore s’appuyer son meilleur buteur : Fótis Ioannídis. L’international grec a inscrit 23 buts et délivré 9 passes décisives toutes compétitions confondues l’an dernier. Son club a pour le moment tenu bon face à des offres importantes venues de toute l’Europe. Après le forcing du Sporting Portugal, Bologne aurait proposé 20 millions d’euros pour le buteur, tandis que des offres supérieures à ce montant ont émané d’Angleterre. Mais toutes ces offres ont été refusées, et il sera bien présent face au Racing. FGF nous le décrit comme « l’homme fort de l’équipe. Il a eu des offres tout l’été et je pense qu’il finira par partir, mais ils le gardent encore jusqu’à cette double confrontation. Plutôt robuste, c’est un attaquant ultra-chiant à jouer : il tient bien les ballons, il est capable de faire beaucoup avec peu et de bonifier des parpaings. Il n’a pas l’air impressionnant en regardant ses stats mais il est plutôt bon, le genre de mecs qu’on remarque même sans qu’il ne marque. Il a aussi une vraie capacité à obtenir des penaltys et ça peut compter. Son pendant de l’attaque, Alexander Jeremejeff, est aussi méconnu mais c’est le super-sub par excellence : vraiment très décisif avec très peu de temps de jeu. Méfiance ! » Et une défense plus fébrile De l’autre côté du terrain, le Panathinaïkos présente moins de garanties. « La défense est le point faible de l’équipe. Plus précisément l’axe central qui cherche un peu un taulier depuis une saison, voire plus. Je trouve que l’effectif manque également un peu de profondeur et je m’interroge sur l’écart physique qui peut exister entre la Grèce et la L1. » Et malgré le départ d’Elye Wahi, l’attaque du RC Lens a tourné à plein régime lors de la préparation. Pour autant, FGF relativise ces potentiels rapport de force : « On est sur un tour préliminaire, les gens doivent bien comprendre que c’est très différent d’une affiche classique en Europe : beaucoup plus de pression, d’imprévus, de facteurs qui peuvent compromettre ton plan de jeu. Je pense que le Panathinaïkos a plus d’expérience sur cet aspect, mais on verra bien ! » Pas traumatisé du barrage face à l’Ajax, le suiveur du championnat grec souhaite avant tout voir une double confrontation « avec du suspense ! » De notre côté, on se passerait bien d’une séance de tirs aux buts interminable. Toutefois, tant qu’il y a la qualif’ au bout…

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L’important c’est les trois points

Le RC Lens a remporté hier en terre angevine son premier match de Ligue 1 de la saison. Si tout n’a pas été parfait, la bande à Will Still a su éviter le piège que lui avait tendu le promu. Une première période encourageante Le Racing Club de Lens commence sa saison 2024-25 avec cinq journées d’avance sur la précédente. Alors que l’an passé, il avait fallu attendre sa sixième rencontre, la réception de Toulouse, pour une première victoire en championnat, ce Racing new look est monté dans le bon train, avec Paris, Marseille et Lille entre autres. Certes, le SCO d’Angers est un promu qui n’a rien d’un épouvantail. Aux moyens limités s’est ajouté un contexte difficile qui a retardé le mercato du club. Ainsi, au coup d’envoi de cette saison, l’entraîneur Alexandre Dujeux ne disposait-il pas encore de son effectif au complet. Néanmoins, les Angevins comptaient sur la dynamique consécutive à leur montée, avec un groupe qui se connaît bien, et qui n’a pas de temps à perdre pour engranger les points indispensables à son maintien. Malgré une pelouse difficile et un adversaire au jeu physique et direct, les Sang et Or prennent le dessus en première période. La défense, et notamment le quatuor Samba-Gradit-Danso-Medina qui a fait les beaux jours du RC Lens, se montre solide, ne concédant qu’une contre-attaque déviée en corner d’une belle claquette du gardien international. De l’autre côté du terrain, les Artésiens parviennent à combiner à plusieurs reprises. Cela se traduit par une occasion de Facundo Medina suivi d’un but signalé hors jeu de Florian Sotoca, dès les premières minutes. Lens ne s’arrête pas là et Wesley Saïd nous régale d’une superbe conclusion après un beau mouvement collectif. Le talent qui parle. Les Sang et Or passent près de doubler la mise en trouvant les montants à deux reprises juste avant la mi-temps. Un deuxième acte plus brouillon La seconde période sera plus hachée. Angers se découvre mais les Lensois ne profitent pas des situations de transition qui s’offrent à eux. Les bancs et les équipes sont tendues. Angers pousse. Pour autant, Lens ne concède pas de réelle grosse occasion. Kevin Danso, dont c’était peut-être le dernier match avec ce maillot, y est pour beaucoup. L’Autrichien a parfaitement assuré les couvertures et remporté l’immense majorité de ses duels. Comme un symbole, c’est lui qui se jette dans la surface pour contrer un Angevin sur la toute dernière occasion du match. Cette rencontre ne restera probablement pas comme la plus aboutie de l’ère Will Still. Mais le premier match officiel du coach anglo-belge à la tête du RC Lens, première des 34 étapes d’une saison remplie d’incertitudes, a montré que son groupe savait faire preuve de solidarité. On a retrouvé la défense hermétique qui a fait le succès des saisons précédentes, mais aussi les imprécisions techniques. La continuité tactique avec les saisons précédentes est évidente. On observe également un pressing encore plus intense et un jeu plus vertical. En parlant de continuité, Franck Haise a quant à lui démarré l’année comme il avait commencé la précédente : avec une défaite dans les derniers instants du match. Cette défaite des Aiglons à Auxerre montre, s’il était besoin, que gagner à l’extérieur chez un promu n’est pas chose aisée. À l’aube d’une quinzaine importantissime pour la suite de la saison, l’essentiel est assuré : trois points, et un esprit de conquête. Rendez-vous à Bollaert dans trois jours, déjà.

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Pour l’amour de Lens : Interviews croisées

Dans la vie, ils sont photographes, traducteurs, journalistes ou encore développeurs. Ils partagent l’amour du RC Lens ainsi que des rôles divers chez Culture Sang et Or. Zoom sur ces personnes sans qui ce collectif dédié à l’actualité du Racing n’existerait pas. Samuel, Elisabeth, Charles, Logan, Valentin et Axel se sont prêtés à un jeu de questions réponses empreint de rouge et jaune. Découvrez leurs rôles, leur histoire avec Lens et leurs avis sur l’actualité du Racing. Culture Sang et Or : Peux-tu présenter ton rôle chez CSO ?  Logan : « Passionné de généalogie et du RCL, mon rôle au sein de CSO est de faire découvrir ou redécouvrir l’histoire du club à travers des portraits de joueurs et de dirigeants, parfois oubliés du grand public, qui ont contribué à faire du Racing ce qu’il est aujourd’hui. » Elisabeth : « Traductrice de métier, je suis rédactrice et relectrice pour CSO. Comme les autres rédacteurs, je peux écrire des articles et des éditos, mais j’ai une tâche supplémentaire que je partage avec Hugues. Nous relisons les articles des autres avant publication pour s’assurer qu’ils soient les plus lisibles et élégants possible et qu’il n’y ait aucune faute d’orthographe ou de typographie. » Charles : « Je suis le spécialiste de l’équipe féminine du Racing sur CSO. Mon rôle principal est de faire les comptes-rendus des matchs du RC Lens Féminin. J’écris parfois des articles plus généralistes comme récemment, une interview du président d’une section de supporters en situation de handicap, axée sur l’accueil des supporters handicapés à Bollaert et les progrès restants à réaliser. Le sujet me tenait particulièrement à cœur, étant moi-même concerné. » Culture Sang et Or : Parle-nous de ton premier souvenir à Bollaert. Charles : « C’était le fameux Lens – Kiev de 98 et j’étais en Marek ! J’étais déçu de ne pas voir mon idole Tony Vairelles sur le terrain, la faute au comédien Lee Dixon… Du haut de mes onze ans, je n’avais pas totalement conscience de l’enjeu : une place en quart de finale de Ligue des Champions. Le scénario a vite tourné en notre défaveur avec l’exclusion de Frédéric Déhu et un certain Andreï Shevchenko en feu. Puis il y a ce magnifique coup franc de Smicer et l’explosion de joie de Bollaert qui s’en est suivie. Je n’oublierai jamais cette soirée ! » Axel, photographe chez CSO : « Je garde toutes mes places depuis petit et la plus ancienne que j’ai retrouvée est un Lens 1-0 Metz du 09 avril 2000, avec un but de Captain’ Siko. J’ai beaucoup de souvenirs de cette époque avec Warmuz, Moreira, Sikora, Utaka… J’avais 7 ans et aujourd’hui, ça reste pour moi la même période du Racing. » Sam, chroniqueur au sein du pôle émissions : « Lens-Marseille 94 avec mon père. 3-2 pour l’OM. Buts de Boli et Meyrieu pour Lens. Je me souviens n’avoir tiré aucune déception de cette défaite tellement j’avais été subjugué par l’ambiance. » Culture Sang et Or : Que t’inspire l’arrivée de Will Still au RC Lens ? Axel : « C’est l’occasion de continuer ce qu’a mis en place Franck Haise depuis quelques saisons, mais surtout de peaufiner certaines techniques et stratégies, voir le jeu sous un autre angle. J’aime son tempérament, son franc parler et sa personnalité. Ce n’est que du bonus pour le club d’avoir un peu de fraîcheur à la tête de l’équipe. » Elisabeth : « Comme beaucoup, son parcours à Reims m’avait impressionnée, et je me souviens avoir été touchée par les paroles élogieuses qu’il avait eu à l’égard du Racing et de Franck Haise. Déjà à ce moment-là, son avis avait une certaine valeur à mes yeux, sans doute parce que je le voyais à la fois comme quelqu’un de très compétent, malgré sa jeunesse, mais aussi d’intriguant, peut-être en raison de sa jeunesse cette fois. Et sa personnalité ne laisse pas indifférent non plus. Maintenant, j’attends de voir si c’est vraiment justifié. La pré-saison est très encourageante, mais ce ne sont que des matchs amicaux. Nous en saurons plus lorsque la saison aura commencé. » Val, présentateur chez CSO : « Un vent de fraîcheur, mais également quelques incertitudes. Il a peu d’expérience du haut niveau, mais il a montré qu’il pouvait être performant en L1 avec un groupe. En arrivant au Racing, il monte d’un cran. Reste à voir s’il va continuer son ascension. Je pense que ce groupe et ce club avaient besoin d’un renouveau psychologique après trois années exceptionnelles. Still ressemble au profil idéal de cette quête. » Culture Sang et Or : Quel est ton avis sur le mercato à date ? Logan : « Un mercato au budget serré, composé de jeunes prospects intéressants comme Sidi Bane et Hamzat Ojediran, ainsi que de joueurs revanchards avec un peu plus d’expérience comme Malang Sarr et M’Bala Nzola. Un mercato finalement plutôt malin qui pourrait nous réserver quelques bonnes surprises. Après les arrivées, je scrute maintenant avec attention la gestion des départs, qui peut s’avérer complexe. » Elisabeth : « Beaucoup de travail en sous-marin, pas mal de noms inconnus jusqu’à présent. La discrétion fait plaisir, et faire des paris nous a plutôt réussi quelques temps auparavant, mais le staff n’est plus le même. Pour l’instant, il est difficile de se faire un avis tant que la saison n’est pas lancée. Mais c’est une habitude chez moi, je ne m’enthousiasme jamais particulièrement de l’arrivée d’un joueur parce qu’il a bien performé dans un autre club ou qu’il est connu, et je ne pars jamais non plus du principe qu’une recrue est décevante tant qu’on ne l’a pas vue jouer. Lens, c’est Lens. Le reste, c’est du passé. Seule la vérité du terrain compte. Pour ce qui est des départs, il s’est encore passé trop peu de choses pour en tirer un bilan. » Samuel : « Je suis inquiet de voir encore plus de trente joueurs professionnels sous contrat au Racing à la mi-août. Je ne comprends pas cette stratégie dans un contexte d’allègement de la masse salariale et de retour à une forme d’équilibre financier. » Culture Sang et Or : Quelles sont tes attentes pour la saison à venir ? Charles : « J’ai hâte de voir le

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Alpha Diallo : « un projet de post-formation »

Espoir issu de la formation bordelaise, le jeune milieu de terrain s’est engagé hier avec le RC Lens pour une durée de 4 ans. Présentation d’un joueur prometteur avec le concours de @StephaneTalou. du bassin parisien au bassin minier Né en 2006 à Paris, Alpha Diallo a commencé le football dans des clubs bien connus des recruteurs français. Il touche ses premiers ballons au Paris FC avant de faire ses classes au Red Star, à l’US Villejuif puis au Montrouge FC 92. Plusieurs écuries repèrent ce joueur technique et créatif. En 2021, le Francilien alors âgé de quinze ans fait le choix de rejoindre le centre de formation des Girondins de Bordeaux. Il joue d’abord avec les U17 avant d’être rapidement surclassé en U19 puis de prendre part aux matchs de la réserve. Il paraphe logiquement son premier contrat professionnel avec Bordeaux au début de l’été 2024…. avant que le club soit relégué administrativement en N2 et perde son statut professionnel. Le malheur des uns a fait le bonheur du RC Lens. Le responsable de la cellule de recrutement lensoise avait très certainement connaissance de la situation de son ancien club. Il a ainsi saisi l’opportunité de faire signer ce talent librement. Stéphane Talou est un suiveur assidu des Girondins et de ses équipes de jeunes. Il décrit le Francilien comme « un vrai joueur de ballon qui aura fait forte impression au centre de formation. » « sa force principale réside au cœur du jeu » Le supporter bordelais nous présente Alpha Diallo comme « un numéro 10 très à l’aise techniquement et capable de maîtriser le tempo du match. » Stéphane enchaîne : « Il a un profil de créateur. Sa force principale réside au cœur du jeu. Il sait jouer sous pression et casser les lignes, ce qui le rend aussi intéressant au poste de 8. » On comprend un peu mieux pourquoi les observateurs le décrivent tantôt comme un 10, tantôt comme un 8 à la lumière des remarques de Stéphane. « Alpha a un jeu de corps intéressant qui lui permet d’être toujours dans le sens du jeu et de gérer la pression adverse. » Peut-il pour autant déjà prétendre à un rôle au sein de l’effectif professionnel ? Stéphane se montre mesuré à ce sujet : « Alpha Diallo a un gros potentiel et on sait tous qu’un jeune peut évoluer à toute vitesse. Néanmoins, je ne pense pas qu’il soit encore prêt pour jouer régulièrement en Ligue 1. Il faut plutôt voir sa signature comme un projet de post-formation. » UN joueur déjà proche du groupe pro En plus des qualités mentionnées ci-dessus, le Francilien est décrit comme un joueur rapide et véloce. Des caractéristiques qui correspondent bien aux principes de verticalité et de projection rapide chers à Will Still. Un rôle dans la rotation dès cette année pour la jeune recrue n’est donc pas tout à fait incongru. Stéphane pense ainsi « qu’il sera de toute évidence au moins proche du groupe professionnel dès cette saison. » Le supporter des Girondins ajoute que « sa plus grosse marge de progression se trouve dans le jeu sans ballon. Il peut-être un peu léger sur phase défensive, mais il n’a pas le profil d’un joueur fainéant pour autant. Disons qu’il devra encore travailler pour être prêt à se conformer au projet de jeu voulu par Will Still. En tout cas, c’est une superbe idée de recrutement, vous tenez un bien beau joueur de foot. Soyez patients et vous devriez découvrir un footballeur sympa. » Nul doute que notre entraîneur saura accompagner ce jeune homme, et pourquoi pas en faire l’une des belles surprises lensoises des mois à venir.

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Denis Petric : un homme au service du groupe

Hier, Denis Petric s’est officiellement engagé avec le RC Lens. Il rejoint ainsi la bande de Will Still en qualité de troisième gardien. Tentative de décryptage d’une signature inattendue. Un rôle clair En dépit des avis des plus pessimistes sur les réseaux sociaux, le communiqué du club est limpide : « Le gardien Denis Petric (36 ans) vient garnir l’effectif Sang et Or pour la saison 2024-25 en tant que troisième gardien du groupe professionnel. » Le Slovène a l’habitude des bancs de Ligue 1, puisqu’il sort d’une période de cinq années dans la rotation des portiers du FC Nantes. Son arrivée libre permet donc de compléter « le groupe dans le groupe » des gardiens à moindre coût. La durée du contrat, d’un an, correspond à la durée du prêt de Yannick Pandor, parti accumuler du temps de jeu en National. Oui Lens doit réaliser des ventes. Brice Samba fait partie des joueurs qui ont une belle valeur marchande et absolument tout est possible dans ce mercato. Néanmoins, l’arrivée de l’expérimenté portier n’est pas synonyme de départ du numéro deux de l’équipe de France. Afin d’optimiser ses séances de travail, Hervé Sekli doit pouvoir s’appuyer sur trois gardiens au sein de l’effectif professionnel. Certes, ce n’est pas le chantier sur lequel nous attendions le plus les dirigeants. Ceci ne garantit pas non plus que Brice Samba restera Lensois la saison prochaine. Mais ce dossier a au moins le mérite d’être clos. UN HOMME DE VESTIAIRE Revenons en à notre recrue. Denis Petric a d’abord été cadre d’équipes évoluant dans les divisions inférieures (FC Istres, ESTAC). Il a même été élu meilleur gardien de Ligue 2 avec Troyes, tout comme l’avait été Jean-Louis Leca avec l’AC Ajaccio. Par la suite, il s’est consacré à son rôle de doublure pendant cinq années au FC Nantes sans jamais faire de vagues. Même si la rigueur budgétaire est l’élément central qui est ressorti de la conférence de presse tenue lors de la reprise, les dirigeants lensois ont aussi parlé d’équilibre. L’arrivée de Denis Petric peut ainsi être vue comme un ajout visant à garder une part d’expérience dans le vestiaire artésien. Il est aussi intéressant de noter que le Stade de Reims, ancien club de Will Still entre 2022 et 2024, avait engagé deux portiers d’expérience pour le rôle de doublure, en la personne de Nicolas Penneteau (2021-2023) et Ludovic Butelle (depuis 2023). Le mercato se clôture dans trois semaines et nous sommes nombreux à vouloir y voir plus clair sur l’effectif Sang et Or pour la saison à venir. En attendant, l’arrivée de Denis Petric est une nouvelle petite pièce du puzzle. Reste à savoir le rendu de ce dernier au soir du 31 août.

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Lens – Leverkusen : un modèle inspirant

Le Racing renoue aujourd’hui avec Bollaert-Delelis. Et on repart fort avec la réception du tube européen de la saison 2023-24 : le Bayer Leverkusen. Décryptage de la rencontre à l’aide de @Leverkusen France. Le championnat reprend dans deux semaines. Pourtant, il est encore difficile de deviner quel réel visage aura le RC Lens version 2024-25. Penchons-nous donc sur l’adversaire du jour qui offre a priori plus de lisibilité sur les contours de son effectif pour la saison à venir. Une volonté de continuité Lorsqu’on lui demande de dresser un bilan du mercato du club allemand à date, Bayer Leverkusen France (BLF) est emballé : « On garde ce qui a bien fonctionné l’an passé en conservant la majorité de l’effectif. De plus, on recrute deux joueurs dans la fleur de l’âge [Aleix Garcia, 27 ans, en provenance de Girona, et Martin Terrier, 27 ans aussi, en provenance du Stade Rennais]. On renforce aussi notre défense avec un joueur prometteur en la personne de Jeanuël Belocian. » En effet, à date, le Bayer ne compte aucun départ. Mais c’est avant le début officiel du mercato que le club a sans doute réalisé son plus gros tour de force. Après une saison historique, leur entraîneur Xabi Alonso était convoité par les plus grands clubs du monde. Mais les dirigeants ont su le convaincre de rester plutôt que de rejoindre le Real Madrid ou Liverpool. La culture de la gagne, avec la manière Le tacticien espagnol a très vite imposé sa patte. BLF développe : « Xabi propose un football fluide et porté vers l’avant. Il aime que ses joueurs combinent sur du jeu court. Tout le monde est en mesure de porter le ballon et de casser des lignes. Cela colle très bien avec plusieurs profils de l’équipe, comme par exemple les défenseurs Edmond Tapsoba et Odilon Kossounou. » L’ancien capitaine de Liverpool a mis en place un 3-4-2-1 où les latéraux jouent un rôle crucial. Ce système a notamment favorisé l’explosion du piston Alejandro Grimaldo. L’international espagnol sort de la meilleure saison de sa carrière avec douze buts et vingt passes décisives toutes compétitions confondues. D’après BLF, il a « changé le visage de l’équipe. » Et il en profite pour nous présenter d’autres joueurs clés de la saison passée : « Lukáš Hrádecký, notre gardien et capitaine. Il a été parfois décrié mais il nous offre la saison de sa vie au meilleur moment, c’est un vrai mur avec des arrêts dans des matchs clés. La paire Exequiel Palacios – Granit Xhaka qui représente pour moi le meilleur milieu de terrain d’Europe de part leur complémentarité. Enfin, l’inévitable Florian Wirtz. Ce n’est plus une révélation mais il s’agit bien d’un prodige. C’est le vrai maître du jeu, tout les ballons passent par lui. Il a réalisé une saison de folie qui nous a mené jusqu’au titre en Bundesliga. » Un modèle à suivre ? L’équipe du Bayer Leverkusen est devenue l’une des plus redoutables d’Europe en proposant un football à la fois protagoniste et équilibré. L’ensemble des joueurs sont responsabilisés et contribuent au déséquilibre de l’adversaire en phase offensive. Les champions d’Allemagne aiment jouer avec des pistons très hauts et des milieux offensifs intérieurs. Ces derniers profitent des espaces créés par les appels en profondeurs du numéro neuf. Cela rappelle curieusement le projet de jeu d’une équipe française en 2022-23… Nous ne sommes pas chauvins au point de dire que le Bayer Leverkusen de Xabi Alonso s’est inspiré du RC Lens de Franck Haise. Mais les deux équipes ont, toute proportions gardées, des principes en commun. Cette comparaison est d’ailleurs aussi valable pour le Stade de Reims de Will Still. Reste désormais à savoir comment le RC Lens sous Will Still va aborder ce match face à un nouveau géant d’Europe. Bien qu’il les juge lui-même un peu extravagants, BLF rappelle les propos des dirigeants du club en début de saison : « Rejouer le titre et aller à Munich pour la finale de Ligue des Champions. » Rien que ça. Contrairement aux supporters allemands, nous ne sommes pas certains que le onze aligné aujourd’hui soit semblable à celui qui disputera la majorité de la saison. Pour autant, le RC Lens va s’étalonner face à un modèle de réussite et de qualité de jeu. Une équipe qui évolue qui plus est dans un système assez proche du sien. Plus que des bruits de couloir, c’est du terrain qu’émaneront les premiers enseignements sur le visage de ce Lens nouveau. Et la cuvée sera peut-être meilleure qu’attendu.

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