CULTURE SANG & OR

Lens-Paris SG : « un vrai match de Champions League »

La Ligue 1 Uber Eats reprend ses droits ce weekend. Comme l’an passé, le RC Lens entame sa phase retour par la réception du Paris Saint-Germain. Si l’équipe dirigée par Luis Enrique fait une nouvelle fois figure de grand favori, le souvenir d’exploits passés et un stade Bollaert-Delelis surchauffé peuvent donner des idées aux Sang et Or.

Photo Paris SG

Trois buts à un, c’est le score des trois derniers matchs entre Lensois et Parisiens. À chaque fois à l’avantage de l’équipe évoluant à domicile. Concernant la saison 2022-23, difficile d’en tirer un quelconque enseignement tant les contextes, les scénarios et les hommes en place avaient différé. En revanche, la victoire des Franciliens en août dernier a sûrement été revisionnée par le staff lensois. L’équipe de Franck Haise avait subi les transitions rapides de son adversaire et cruellement manqué de profondeur, Elye Wahi étant trop juste pour démarrer le match. À l’époque, l’issue du match n’avait souffert d’aucune contestation, lors d’un début de saison très difficile pour Lens.

Des débuts imparfaits mais satisfaisants

Si les Artésiens ont réalisé une entame de championnat catastrophique, le PSG version Luis Enrique a réussi son entrée en matière. Fidèle supporter parisien, le youtubeur BR10 parle d’un « bilan plutôt positif à la mi-saison. Il y a un nouveau coach, une nouvelle direction sportive avec un projet qui comporte moins de stars et plus de jeunes joueurs. » Tout en restant mesuré sur la qualité du jeu, il se réjouit de constater qu’il y a « une vraie patte du coach ».

Les résultats sont là puisque le PSG est leader de L1, avec cinq points d’avance sur son premier poursuivant, et qualifié pour les huitièmes de finale de Ligue des champions. Le projet tactique est clair. BR10 estime même que malgré le départ de ses stars, l’effectif a gagné en consistance : « On a enfin des remplaçants qui amènent de la concurrence ». Malgré tout, l’équipe parisienne est encore perfectible. « Gonçalo Ramos et Randal Kolo Muani ont été recrutés à prix d’or mais ne donnent pour l’instant pas satisfaction. Kylian Mbappé a été ré-axé pour pallier ce problème ».

Gagner le rapport de force

Le Paris Saint-Germain a connu ses trois défaites de la saison à l’extérieur. La pression, qu’elle soit exercée par le public ou les joueurs sur le terrain, voire les deux, y tient un rôle-clé : c’est un contexte hostile qu’il faut installer. Le stade Bollaert-Delelis est largement capable de relever le défi. Pour les joueurs, il s’agira aussi de se montrer coordonner et de bien choisir ses moments. On se rappelle qu’en août, les Sang et Or s’étaient épuisés ou découragés après une demi-heure de pressing constant mais insuffisamment fructueux. Et que Paris avait fait irrémédiablement basculer la rencontre en sa faveur.

Nul doute que le staff et les joueurs lensois ont observé que, sous pression, les relances des défenseurs centraux se dirigent presque systématiquement vers les ailes. Cela peut s’expliquer : d’après BR10, « on manque réellement de créativité dans l’entrejeu. C’est assez logique car nous avons perdu nos trois créateurs avec Neymar Jr, Léo Messi et Marco Verratti. »

De plus, le PSG a « deux très bons ailiers dribbleurs avec Ousmane Dembélé et Bradley Barcola ». Sans oublier la possibilité de faire évoluer Kylian Mbappé dans le couloir gauche. Lorsque l’on connaît l’importance des pistons dans le dispositif de Franck Haise, on peut deviner qu’il y aura sur les côtés un rapport de force crucial à gagner.

S’il voit une victoire parisienne « 1-2 à l’arrachée », BR10 s’attends néanmoins à « un match très compliqué, un combat physique dans une ambiance folle : un vrai match de Champions League ! » Entre les deux représentants français dans cette compétition cette saison, c’est tout ce que l’on souhaite, mais avec une issue favorable aux Lensois.

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