CULTURE SANG & OR

L’important c’est les trois points

Le RC Lens a remporté hier en terre angevine son premier match de Ligue 1 de la saison. Si tout n’a pas été parfait, la bande à Will Still a su éviter le piège que lui avait tendu le promu.

Une première période encourageante

Le Racing Club de Lens commence sa saison 2024-25 avec cinq journées d’avance sur la précédente. Alors que l’an passé, il avait fallu attendre sa sixième rencontre, la réception de Toulouse, pour une première victoire en championnat, ce Racing new look est monté dans le bon train, avec Paris, Marseille et Lille entre autres.

Certes, le SCO d’Angers est un promu qui n’a rien d’un épouvantail. Aux moyens limités s’est ajouté un contexte difficile qui a retardé le mercato du club. Ainsi, au coup d’envoi de cette saison, l’entraîneur Alexandre Dujeux ne disposait-il pas encore de son effectif au complet. Néanmoins, les Angevins comptaient sur la dynamique consécutive à leur montée, avec un groupe qui se connaît bien, et qui n’a pas de temps à perdre pour engranger les points indispensables à son maintien.

Malgré une pelouse difficile et un adversaire au jeu physique et direct, les Sang et Or prennent le dessus en première période. La défense, et notamment le quatuor Samba-Gradit-Danso-Medina qui a fait les beaux jours du RC Lens, se montre solide, ne concédant qu’une contre-attaque déviée en corner d’une belle claquette du gardien international. De l’autre côté du terrain, les Artésiens parviennent à combiner à plusieurs reprises. Cela se traduit par une occasion de Facundo Medina suivi d’un but signalé hors jeu de Florian Sotoca, dès les premières minutes.

Lens ne s’arrête pas là et Wesley Saïd nous régale d’une superbe conclusion après un beau mouvement collectif. Le talent qui parle. Les Sang et Or passent près de doubler la mise en trouvant les montants à deux reprises juste avant la mi-temps.

Photo RC Lens
Un deuxième acte plus brouillon

La seconde période sera plus hachée. Angers se découvre mais les Lensois ne profitent pas des situations de transition qui s’offrent à eux. Les bancs et les équipes sont tendues. Angers pousse. Pour autant, Lens ne concède pas de réelle grosse occasion. Kevin Danso, dont c’était peut-être le dernier match avec ce maillot, y est pour beaucoup.

L’Autrichien a parfaitement assuré les couvertures et remporté l’immense majorité de ses duels. Comme un symbole, c’est lui qui se jette dans la surface pour contrer un Angevin sur la toute dernière occasion du match. Cette rencontre ne restera probablement pas comme la plus aboutie de l’ère Will Still. Mais le premier match officiel du coach anglo-belge à la tête du RC Lens, première des 34 étapes d’une saison remplie d’incertitudes, a montré que son groupe savait faire preuve de solidarité.

On a retrouvé la défense hermétique qui a fait le succès des saisons précédentes, mais aussi les imprécisions techniques. La continuité tactique avec les saisons précédentes est évidente. On observe également un pressing encore plus intense et un jeu plus vertical. En parlant de continuité, Franck Haise a quant à lui démarré l’année comme il avait commencé la précédente : avec une défaite dans les derniers instants du match. Cette défaite des Aiglons à Auxerre montre, s’il était besoin, que gagner à l’extérieur chez un promu n’est pas chose aisée.

À l’aube d’une quinzaine importantissime pour la suite de la saison, l’essentiel est assuré : trois points, et un esprit de conquête. Rendez-vous à Bollaert dans trois jours, déjà.

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