L’hommage à sainte Barbe, le retour de Franck Haise, la victoire lensoise, cette certitude d’aborder 2026 en tête du classement… Cette seizième journée de Ligue 1 avait tout pour être spéciale, et elle l’a été. Mais le plus grand symbole de cette soirée, c’est peut-être le théâtre bouillant dans lequel tout s’est déroulé : Bollaert-Delelis.

Photo RC Lens
Une date historique
« Le Racing Club de Lens a le plaisir indicible d’annoncer la conclusion d’un accord historique avec la Ville de Lens entérinant l’acquisition du stade Bollaert-Delelis », a-t-on pu lire hier, une heure et quart avant le coup d’envoi de ce Lens-Nice alléchant. Une acquisition attendue et espérée depuis plusieurs années qui arrive à point nommé avant les fêtes.
Cette année, le Père Noël est un peu en avance, mais nul doute que sous son épais manteau d’hiver se cache un maillot sang et or, à en juger par l’immense cadeau qu’il vient de déposer sous le sapin. L’emblématique forteresse lensoise, déjà associée à l’image du Racing, fait désormais pleinement partie du patrimoine du club.
Bollaert est toujours beau, Bollaert est toujours grand, mais c’est à un Bollaert des grands soirs auquel nous avons eu le droit hier. Sous les yeux de tous ceux qui ont participé à cette magnifique Sainte-Barbe, l’antre du Racing Club de Lens s’est drapé de noir et paré de ses plus belles lumières, et nombreux sont sans doute ceux qui ont vu en ses travées des joyaux luire dans un écrin de gaillettes.
Au charbon
Mais notre forteresse n’est pas que belle, elle est aussi imprenable, à l’image de ses représentants sur le terrain. Le bleu de mineur sur les épaules et le col rouge autour du cou, nos guerriers y ont signé hier leur cinquième match de la saison sans encaisser le moindre but, et surtout empoché leur septième victoire consécutive à domicile en championnat. La ferveur de Bollaert dans toute sa splendeur, qui fait l’envie de plus d’un rival : Nice a cédé comme d’autres formations avant elle.
En effet, après un échec par la plus petite des marges contre l’Olympique lyonnais en ouverture de la saison, Lens n’a plus jamais concédé le moindre point à ses adversaires dans son enceinte. Une implacabilité qui explique en bonne partie cette place de leader de Ligue 1 à laquelle personne ne s’attendait en début de saison, quand on parlait de reconstruction, de nouveau cycle à lancer, de temps nécessaire pour installer un nouveau staff et de nouveaux principes.
Avant de passer les fêtes de fin d’année bien au chaud, il ne reste plus qu’à espérer que le scénario sera d’aussi bonne facture vendredi pour notre dernier rendez-vous de l’année avec Bollaert-Delelis, lors de l’entrée en Coupe de France face à l’Entente Feignies-Aulnoye. Le public sang et or en redemande.
