Le RC Lens a pris cette année un virage, avec une volonté de rupture manifeste, visant à retrouver de la créativité dans le recrutement et à mieux valoriser les jeunes du centre de formation. Afin de soulager le poids du déficit ?
Photo RC Lens
Mais on l’a dit et répété : la conjoncture n’est pas bonne. Chez tous les rivaux en Ligue 1, le fiasco du bouquet DAZN provoque des inquiétudes qui poussent vers la rigueur. Le foot français est plus que jamais vendeur, et pour autant le nombre de mouvements reste modeste. Le RC Lens, qui a vu deux transferts importants capoter cet été, n’a su compenser le déficit structurel amplifié par la mauvaise gestion de la LFP dans la signatures des contrats de diffusion télévisuel. Sans évoquer la volonté du Président de récupérer quelques billes de son investissement initial ?
Cela ressemble de plus en plus à une évidence. Cet hiver, le RC Lens sera très actif, et l’objectif de vendre est certainement en haut de la pile des priorités de Diego Lopez Gomez, homme de confiance de Joseph Oughourlian et intronisé directeur sportif au sortir de l’été 2024. L’espagnol, arrivé à La Gaillette un peu avant Pierre Dréossi, va être jugé dans les prochaines semaines sur sa capacité à alléger l’effectif, et ainsi apporter des réponses à ceux qui se posent des questions autour de son arrivée, et des choix récents de Joseph Oughourlian. La feuille de route semble assez claire : il s’agit aujourd’hui de faire bien, si ce n’est mieux, avec beaucoup moins.
Les récentes signatures des contrats professionnels de Ryan Fofana et Kembo Diliwidi, qui s’ajoutent à ceux de Tom Pouilly et Ismaelo Ganiou, ont allongé la très longue liste des professionnels sous contrat au RC Lens. Et appuient l’idée que de nombreux éléments seront cédés au mois de janvier. Ce serait même devenu vital, à en croire des finances qui flirteraient avec la zone rouge. Le RC Lens va-t-il se retrouver lui aussi dans le viseur de la DNCG dans les prochaines semaines ? Alors que l’Olympique lyonnais a concentré les attentions ces derniers jours, et devrait continuer à le faire tant la situation est critique entre Saône et Rhône, le club artésien pourrait lui aussi prochainement ressentir la pression des instances. Et ainsi lever le voile sur une situation qui ne dit pas son nom depuis le départ de l’ancienne direction ?
