Ça y est, c’est officiellement l’été. Le Racing a troqué son maillot et ses crampons contre son bleu de travail et ses chaussures de sécurité. Les terrains sont encore vides avant l’imminente reprise de l’entraînement, mais le chantier estival se poursuit de plus belle sous le soleil de juin.
Photo CSO
Des fondations renforcées
La grande nouvelle la semaine qui vient de s’écouler, c’est la prolongation de Sarah M’Barek jusqu’en 2027 ! Arrivée en Artois à l’été 2020, elle a réussi à bâtir un effectif à l’image des valeurs et de l’état d’esprit du Racing. Bien entourée, elle a su hisser son équipe saison après saison, dans le malheur ou la gloire, jusqu’à l’élite du football féminin : la Première Ligue.
Ce n’est certainement pas pour rien que ses joueuses ont réussi à enchaîner quatorze matchs sans défaite lors de la saison qui vient de s’écouler — dont vous pouvez savourer un condensé fort en émotions sur la page YouTube du club. L’exercice 2025-26 sera très certainement semé d’embûches, mais nul autre capitaine ne saurait mieux diriger le navire des féminines du RC Lens que Sarah M’Barek. Hâte d’y être, comme disait un autre capitaine !
Des pièces à remplacer
Un mercato, ça va dans les deux sens : si certains atouts sont consolidés dans leur position, il faut aussi se défaire d’autres éléments et les remplacer tout en conservant la cohérence de la structure globale. En l’occurrence, ces derniers jours, les éléments sur le départ qui retiennent notre attention sont nos deux portiers.
Mathew Ryan, intégré à l’architecture artésienne en janvier, n’avait signé que pour six mois. L’aventure ne se prolongera pas pour notre gardien australien, qui va bel et bien faire ses valises et explorer de nouveaux horizons. Après son recrutement en toute hâte dans un contexte hivernal houleux, son travail dans les cages aura été plus que satisfaisant, avec tout de même six clean sheets en quatorze rencontres.
Hervé Koffi, doublure de Brice Samba avant de prendre temporairement sa place quand l’international bleu est parti, n’a pas vraiment convaincu le club. Le rôle de numéro un lui a glissé entre les gants à la faveur de Ryan. Pour la saison prochaine, l’incertitude demeure, car le Burkinabé devrait partir en prêt sans option d’achat à Angers. Autour des cages lensoises, les marteaux-piqueurs vrombissent et les architectes s’activent : il va falloir remplacer ces pièces défensives clés avec intelligence et habileté.
Un tout nouveau pilier ?
Là où le club a continué de s’activer, c’est du côté du staff, où un tout nouveau pilier devrait très prochainement être rajouté aux fondations. Le béton est prêt, il ne reste plus qu’à le couler et attendre qu’il prenne. Mais c’est bien parti. Pour succéder à Benoît Delaval, parti à Nice — à croire qu’il y a des réductions sur les vols Lens-Nice ces derniers temps —, il semblerait que le Racing a jeté son dévolu sur Guillaume Ravé, jusqu’à présent préparateur physique et responsable performance de l’équipe première de Toulouse, auparavant passé par Monaco et Laval. À confirmer.
Lors de la saison 2023-24, pendant l’avant-match entre le TFC et l’Olympique Lyonnais, Prime Vidéo avait placé un micro sur sa veste pour nous offrir une immersion dans l’échauffement de ses joueurs comme si nous y étions. Une séquence qui nous donne un bon aperçu de l’élément qui devrait rejoindre le Racing dans les prochains jours.
Une déco flambant neuve
Le mois de juin est toujours marqué par une attente teintée d’impatience qu’on aime savourer : celle des nouveaux maillots. Et cette fois-ci, ce n’est pas une mais deux parures des Sang et Or qui ont été officialisées en même temps, avec pour fil rouge (sang) l’histoire du club.
Le maillot domicile reprend l’emblématique tunique de l’exercice 1983-84 très chère à certains supporters, portée notamment par Didier Sénac, Francis Gillot, Chérif Oudjani ou encore Daniel Xuereb, pour ne citer qu’eux. Pour parfaire la symbolique, les photos du club ont été prises à l’ancien siège de la Compagnie des mines de Lens, les Grands Bureaux.
Fidèle à la tradition, le maillot extérieur reprend quant à lui la chromatique emblématique du charbon et de la place Verte, avec en filigrane les courbes métalliques du kiosque qui s’y trouvait. Pour couronner le tout, le blason est cette fois surmonté d’un écusson doré célébrant les cent vingt ans du club. De quoi présager une saison en or ? L’avenir nous le dira…
