A la génération 1990, on se rappelle tous de ce spot publicitaire montrant Zinedine Zidane marquant les lignes de touche d’un terrain de football à l’aide d’une machine en tout point artisanale. “Et oui, c’est la reprise”. La Gaillette a retrouvé ses héros la semaine dernière. Après des vacances bien méritées, les hommes de Franck Haise ont rechaussé les crampons pour fouler les terrains du centre d’entraînement du Racing club de Lens. Et ils seront bientôt rejoints par les trois mondialistes, puisque le dernier survivant – Frankowski – s’est fait éliminer par l’équipe de France ce dimanche. Au programme cette semaine, un stage à Marbella, dans le sud de l’Espagne.
On attaque tranquillement la phase de préparation. Avec le Docteur Delaval désormais aux manettes, le staff du Racing travaille le fond afin d’aborder la deuxième partie de saison qui démarrera par un périlleux déplacement à Nice le 29 décembre. Les hommes de Franck Haise affronteront Montpellier lors d’une première double opposition amicale ce samedi, avant d’enchaîner contre le Havre au stade François Blin à Avion (17 décembre à 13h) puis contre le Stade de Reims à Delaune (mercredi 21 décembre à 16h).
Bleu de chauffe
Si pendant que les Bleus montent en pression dans le Golfe, les Lensois, eux, ont remis le bleu de chauffe. La place de dauphin et le changement de statut qui va avec doivent absolument être évacués des têtes. Le football est une des plus belles allégories de la vie, et parfois même une représentation moderne du mythe d’Icare. On passe des mois voire des années à bâtir quelque chose qui peut s’écrouler en un instant. L’exceptionnel démarrage Sang et Or fait miroiter tant de rêves, de fantasmes. Cette trêve mondialiste d’un mois et demi aura refroidi les esprits les plus chauds mais aussi ancré dans les têtes que ce Racing pouvait viser très haut. Tout est cependant à faire. La fête est finie.