L’ouïe, le goût, la vue, le toucher et l’odorat, plus communément appelés les 5 sens, nous accompagnent dans chaque moment de notre vie, de l’aurore de notre naissance au crépuscule de notre vieillesse.
Chacun de ces sens nous électrisent et nous rendent vivants. L’odorat nous replonge dans notre enfance, quand nous sentons une odeur de pâtisserie qui nous rappelle les gâteaux que notre grand-mère nous faisait avec amour.
L’ouïe nous rajeunit quand nos tempes deviennent grisonnantes et que des cris d’enfants nous remémorent les moments de joie avec nos enfants devenus adultes.
Le goût nous procure un plaisir instantané et délectable en goûtant un grand cru que le divin Franck Haise a pu nous conseiller.
La vue nous émerveille en imprimant dans notre rétine la beauté d’une toile, d’un paysage ou les exploits que l’être humain a pu bâtir, comme nos majestueux terrils.
Le toucher ramène au plaisir charnel, celui d’avoir les personnes que l’on aime auprès de soi.
Néanmoins, rares sont les moments où les 5 sens sont tous mobilisés. Ils sont souvent décorrélés l’un de l’autre, un peu égoïstes au fond en voulant tirer chacun la couverture pour soi.
Mais en y réfléchissant, un lieu unique et passionné nous permet de prendre chaque quinzaine notre shoot d’émotions. Quel autre endroit que Bollaert nous rend vivant ? Quel autre endroit nous fait perdre le contrôle ? Quel autre endroit nous rend heureux ?
L’odeur des effluves de bière, le goût de la frite que l’on croque, la vue de nos chatoyantes et si belles couleurs sang et or, les corons par 38000 âmes qui nous font verser une larme, l’étreinte de nos tribunes et du voisin que l’on serre au moment des buts.
Comme Babylone nous invitant à la perversion, Bollaert est notre temple des 5 sens.
Écrit par Nicolas