Le stade Bollaert-Delelis sera le théâtre d’un affrontement électrisant ce samedi 2 décembre, contre l’Olympique Lyonnais dans le cadre de la 14eme journée de Ligue 1. Une rencontre qui s’annonce intense et prometteuse, mettant en lumière deux équipes cherchant dans la victoire deux ambitions différentes.
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Le Racing en quête de rédemption
Lens aura à cœur de reprendre sa marche en avant devant son public afin de mettre le plus loin possible la lourde défaite d’un club français en Ligue des champions, mercredi du côté de l’Emirates. Actuellement dans une dynamique très positive, et remontant peu à peu au classement, le Racing se positionne comme un adversaire redoutable en Ligue 1. Quel impact la claque de mercredi aura-t-elle sur les joueurs de Franck Haise ? Là est toute la question et du coté artésien.
L’Olympique lyonnais cherche la direction
De son côté, l’Olympique lyonnais a encore vécu une semaine que l’on pourrait qualifier de cataclysmique. Miné depuis le début de la saison par des guerres intestines, notamment entre ses ancien et nouveau propriétaires, le club rhodanien a connu de nouveaux rebondissements dans une saison déjà bien chargée en problèmes. Exit Grosso, remplacé en intérim par Pierre Sage pour ce match au stade Bollaert. La veille de ce Lens-Lyon, l’OL a annoncé l’arrivée de David Friio au poste de directeur sportif. Il devra notamment désigner le prochain entraîneur à l’issue de l’intérim de Sage.
« David Friio sera étroitement impliqué auprès de l’équipe professionnelle, jouant un rôle essentiel dans la coordination de toutes les activités football en collaboration avec le président John Textor et Matthieu Louis-Jean, responsable du recrutement », indique l’OL dans un communiqué, ajoutant que le nouveau directeur sportif sera à Lens ce samedi.
Des enjeux importants pour les deux équipes
Les deux adversaires ont beaucoup à perdre lors de cette rencontre. Le RC Lens doit maintenir son rythme en Ligue 1 et rester au contact des places européennes, mais surtout prouver que la déroute à Arsenal n’était qu’un accident. Privé d’Elye Wahi, expulsé à Clermont (un match ferme de suspension), Franck Haise pourrait faire apporter un peu de sang neuf dans son onze de départ.
En ce week-end de la Sainte-Barbe, Florian Sotoca sait que « c’est un moment important, pour tout un club et pour toute une région. On aura un maillot spécial, et on va essayer d’honorer ses couleurs avec fierté », glissait l’attaquant artésien en conférence de presse.
Pour Lyon, l’équation est simple. Après neuf défaites en douze rencontres, il est urgent de marquer des points, pour espérer s’extirper d’une dernière place infamante. Et chaque match perdu ne fait que rapprocher de la Ligue 2 une équipe traversée par les doutes et les dissensions.
Photo: RCLens.fr
L’OL, vraie bête noire
Comme le rappelle le site internet officiel des Gones, « Lyon est l’équipe contre laquelle Lens a le plus perdu en Ligue 1 au XXIe siècle : 16 défaites, 4 victoires et 7 nuls ». Si l’on rajoute à cela l’électrochoc du changement d’entraineur, Lens ferait bien de voir un match piège face à une équipe difficilement prévisible. Lyon va-t-il enfin se révolter, remobilisé par son nouveau coach ? Les Gones voudront en tout cas perpétuer cette tradition, et lancer une bonne fois pour toutes leur saison.
Franck Haise a chargé ses hommes de revenir à ce qu’ils savent bien faire. « Garder notre identité de jeu », a-t-il dit, car depuis le début de la saison, dès que son équipe a appliqué les principes que l’on connaît, elle a enregistré des résultats.
Le stade Bollaert-Delelis, malgré le froid, devra aussi jouer son rôle. Après la claque reçue à Londres, aux supporters de créer une ambiance des grands soirs, pour pousser une équipe plus ou moins affectée, on le verra sur le terrain, par la lourde défaite de mercredi.