Moins d’une semaine après une défaite frustrante face à l’OM, le Racing veut retrouver le goût de la victoire. C’est face à Reims que les Artésiens tenteront de se relancer dans cet illisible Champenois de France. @SdR_News51 nous en dit plus sur l’ex de Will Still.
Des vignes prometteuses
Quoi de mieux que de jouer en Champagne pour donner un peu de saveur et de pétillant à une saison malheureusement déjà riche en déceptions ?
Ce match aura en tout cas une connotation particulière pour Will Still. Stade de Reims News garde un bon souvenir de l’Anglo-Belge : « Il aura apporté beaucoup de choses au Stade de Reims lors de son passage. On peut notamment citer sa vision du jeu et sa communication rafraîchissante en accord avec son statut de plus jeune coach de Ligue 1. Malheureusement l’histoire a dû se finir prématurément pour plusieurs raisons. Je vois en la nomination de Luka Elsner la possibilité pour club de poursuivre ce qui a bien fonctionné précédemment. » Arrivé du Havre, l’entraîneur slovène réalise des débuts prometteurs.
L’interviewé du jour poursuit la comparaison. « De ce que j’ai pu observer, pour moi ce sont deux coachs avec des personnalités différentes. Je dirais que Will Still est plus expressif, aussi plus nerveux et avec une communication toujours assez forte. Tandis que Luka Elsner a une personnalité plus calme et sereine. Il s’exprime de manière claire, ne se cache jamais en avant ou en après-match. C’est un coach qui a une bonne capacité d’analyse des rencontres. »
Après 12 journées, le Stade de Reims devance Lens d’un point au classement et se classe 8e de Ligue 1. Il peut dire qu’il y fait mieux que tenir son rang. On peut citer parmi ses faits d’armes les points glanés face à Paris (1-1) et sur la pelouse de Marseille (2-2). Au-delà du résultat, les Champenois proposent un jeu plaisant, dans lequel le danger peut venir de nombreux joueurs.
Un mélange audacieux de différents cépages
Après avoir connu son mercato le plus dépensier l’an passé (près de 50 millions d’euros investis), Reims est rentré dans une période de rigueur financière. En plus du nouveau cycle entamé avec Luka Elsner, le club du président Jean-Pierre Caillot partage donc également cette particularité avec le Racing.
Quelle est donc la recette de cette entame résolument positive ? Stade de Reims News nous apporte quelques éléments de réponses. « L’effectif est globalement resté dans la continuité de la saison dernières malgré le départ de notre emblématique capitaine Yunis Abdelhamid. Le club a réalisé un mercato plus calme avec peu d’arrivées. Malgré quelques manques sur certains postes offensifs, je trouve que notre équipe a de la qualité. »
Reims réussit un mix entre des joueurs expérimentés comme Junya Ito ou Teddy Teuma et de nombreux jeunes à fort potentiel, comme par exemple Yaya Kader Fofana, qui était passé par la réserve de Lens. Le supporter rémois nous en dit plus sur les forces de son équipe. « On pratique plutôt un jeu de transition en essayant de maximiser nos points forts qui sont nos deux ailiers japonais. Junya Ito et Keito Nakamura sont capables de faire la différence à tout moment du match. »
Si on ne devait en mettre qu’un en valeur cette année, c’est le second nommé. Un ailier international de 24 ans percutant, capable d’éclairs et régulièrement décisif, le Vigne-icius local. « Keito Nakamura a marqué six fois, soit déjà deux buts de plus que la saison dernière pour lui. Avec la confiance, il a beaucoup gagné en efficacité. »
Mais notre ami rémois ne s’arrête pas là et met également en avant un joueur du cru, Franco-Camerounais qui a grandi dans la Cité des sacres. « Valentin Atangana, jeune milieu de terrain formé au club, fait un super début de saison en montrant beaucoup de qualités. Il sait faire beaucoup de choses sur le terrain : récupérer, répéter les efforts, se projeter… Il est déjà très complet à seulement 19 ans. »
La fin de la saison des vendanges ?
Lorsque l’on se penche sur les points faibles des Rouge et Blanc, Stade de Reims News évoque immédiatement « l’incapacité de l’équipe à signer des cleansheets. Le seul de la saison était face au Havre avant la dernière trêve internationale. »
Cela tombe bien, Lens galère offensivement. Sa victoire en trompe-l’œil face à Nantes il y a deux journées n’est pas suffisante pour masquer l’incapacité des Artésiens à finir leurs actions.
Il y a bien évidemment d’autres problèmes, comme les longs trous d’air qui se reproduisent match après match. Mais le manque de réalisme du RC Lens lors de ses temps forts est ce qui l’a le plus pénalisé depuis le début de la saison, alors que ses adversaires mieux classés concrétisaient leur domination. Au moment de se rendre en terre champenoise, il est temps de mettre fin à la saison des vendanges.
