Comment parler de jeu aujourd’hui ? Comment essayer de parler tactique ou de technique dans ce RCL – TFC ? Comment ne pas parler d’injustice et d’écœurement ?
Les quatre fantastiques du recrutement
Déontologie oblige, un article doit être écrit avec le maximum d’objectivité et de raison. On regarde les faits, on prend recul et on essaie de ne pas tomber dans l’exagération des émotions et des sentiments. Aujourd’hui, moi Alexandre, chroniqueur pour Culture Sang et Or, je m’inscris en faux et j’écrirai à charge contre un système d’arbitrage scandaleusement incompétent et qui méprise le foot, sport et ses émotions.
Jamais 2 sans 3
Cette saison, Lens a subi dans son antre bon nombre de décisions contraires. Contraires, non simplement contre le racing mais contre le football. Les arbitres ont pris le pouvoir et décident aujourd’hui du résultat. Que l’on arrête de mettre les joueurs sur le terrain, que l’on utilise la pièce du toss pour donner le choix du vainqueur et mettons fin à la mascarade.
Il y a eu Lille et son penalty ubuesque qui scelle en fin de match le sort du match. Il y a eu Marseille et le rembobinage qui mastique nos émotions pour l’humiliation. Il y a maintenant Toulouse, et le rouge de la honte. David contre Goliath. Non non, David, matricule Pereira Da Costa, petit bonhomme gentil, tu paies cher ton erreur de semelle en avant retiré au dernier moment par peur de blesser. Big Brother te voit petit être fragile, et va te cingler à coups de fouet sous le regard d’un maître du jeu sans âme, fétide et insensible. Tu peux scintiller des yeux d’émotion face à cette injustice, le marteau invisible a frappé. Retourne seul aux vestiaires te rhabiller et voir les tiens s’enfoncer dans le délire Ben El Hadj.
On le connaît l’oiseau. Il a déjà sévi et nous a desservi. C’est un anti-lensois, simplement. Un nul, un incompétent. Un individu qui aurait dû finir horodateur à Fourmies.
Ça ne sentait déjà pas bon de le voir officier ici à Lens au moment où l’on « fête » la retraite de Jimmy Cabot. Le pauvre joueur de poche s’est fait les croisés à Bobo, face à cet homme qui, droit dans ses bottes souillés de fumier, avait sommé à notre piston de se relever de sa piètre simulation. Résultat, Jimmy Cabot simule encore une rupture des ligaments croisés, une complication avec inflammation chronique qui causera sa fin prématurée de carrière au bout de 2 ans de calvaire.
Et pourtant. Et pourtant, le match de l’arbitre avait bien commencé en toute vérité. Jusqu’à la 60ème minute, l’homme a laissé le jeu maître et a pris des décisions justes sans zèle. « Jouez messieurs » sans siffler le moindre contact, sans cartonner à chaque faute. Un football qui fait toujours plaisir. Les lensois entament enfin une deuxième mi-temps avec le bon tempo, avec un DPDC entré à la mi-temps, assez prometteur.
Oui mais voilà, aidé de la VAR, le fruit pourri de la corporation de l’arbitrage a décidé de véroler le match et de cracher sur le sport. Sur cette timide semelle du rugueux DPDC, 1m90, 100 kilos et de sa légendaire agressivité golgoth, l’arbitre a vrillé et mitraillé. Bras tendu, rouge à la main. Ah non non, ce n’est pas Mich’ Mich’ du Narval d’Hersin-Coupigny, c’est hakim ben el hadj aussi cohérent que les amateurs de quinté.
Dans la droite lignée de la touquette arbitrale, vient ensuite le traditionnel péno capilotracté. Abouklah nous signe un plongeon roulade, triple axcel validé par le camion et l’homme au centre, qui se contentera d’un fugace ralenti 2D pour siffler une faute plus que litigieuse. Bravo l’artiste ! Autant faire dans le sale jusqu au bout et punir les méchants lensois dune énième cruelle défaite.
Et, parce que il nous fallait un geste signature, hommage à Jimmy et son genou en vrac, voici le moment de laisser L’autre JC, jhoanner Chaver, se tordre de douleur et laisser l’homme chauve stoïque.
Quelle.difference entre une faute qui peut casser une jambe dans un metaverse de poulpes humanoïdes et celle qui fracasse une cheville, peut etre une carriere? On n’en saura rien, bizarrement pas de ralenti, pas de questionnement de l’arbitre, pas de carton. Rien, non rien de rien, je ne sifflerai rien. Voici le dernier chant du moineau hakim, sacré oiseau.
Promis, la prochaine fois, le lundi à CSO, on parlera football. Mais on parlera football quand les arbitres le respecteront.
Sans l’arbitre, samba, sans passion