CULTURE SANG & OR

Pour l’amour de Lens : Interviews croisées

Dans la vie, ils sont photographes, traducteurs, journalistes ou encore développeurs. Ils partagent l’amour du RC Lens ainsi que des rôles divers chez Culture Sang et Or. Zoom sur ces personnes sans qui ce collectif dédié à l’actualité du Racing n’existerait pas.

Samuel, Elisabeth, Charles, Logan, Valentin et Axel se sont prêtés à un jeu de questions réponses empreint de rouge et jaune. Découvrez leurs rôles, leur histoire avec Lens et leurs avis sur l’actualité du Racing.

Culture Sang et Or : Peux-tu présenter ton rôle chez CSO ? 

Logan : « Passionné de généalogie et du RCL, mon rôle au sein de CSO est de faire découvrir ou redécouvrir l’histoire du club à travers des portraits de joueurs et de dirigeants, parfois oubliés du grand public, qui ont contribué à faire du Racing ce qu’il est aujourd’hui. »

Elisabeth : « Traductrice de métier, je suis rédactrice et relectrice pour CSO. Comme les autres rédacteurs, je peux écrire des articles et des éditos, mais j’ai une tâche supplémentaire que je partage avec Hugues. Nous relisons les articles des autres avant publication pour s’assurer qu’ils soient les plus lisibles et élégants possible et qu’il n’y ait aucune faute d’orthographe ou de typographie. »

Charles : « Je suis le spécialiste de l’équipe féminine du Racing sur CSO. Mon rôle principal est de faire les comptes-rendus des matchs du RC Lens Féminin. J’écris parfois des articles plus généralistes comme récemment, une interview du président d’une section de supporters en situation de handicap, axée sur l’accueil des supporters handicapés à Bollaert et les progrès restants à réaliser. Le sujet me tenait particulièrement à cœur, étant moi-même concerné. »

Culture Sang et Or : Parle-nous de ton premier souvenir à Bollaert.

Charles : « C’était le fameux Lens – Kiev de 98 et j’étais en Marek ! J’étais déçu de ne pas voir mon idole Tony Vairelles sur le terrain, la faute au comédien Lee Dixon… Du haut de mes onze ans, je n’avais pas totalement conscience de l’enjeu : une place en quart de finale de Ligue des Champions. Le scénario a vite tourné en notre défaveur avec l’exclusion de Frédéric Déhu et un certain Andreï Shevchenko en feu. Puis il y a ce magnifique coup franc de Smicer et l’explosion de joie de Bollaert qui s’en est suivie. Je n’oublierai jamais cette soirée ! »

Axel, photographe chez CSO : « Je garde toutes mes places depuis petit et la plus ancienne que j’ai retrouvée est un Lens 1-0 Metz du 09 avril 2000, avec un but de Captain’ Siko. J’ai beaucoup de souvenirs de cette époque avec Warmuz, Moreira, Sikora, Utaka… J’avais 7 ans et aujourd’hui, ça reste pour moi la même période du Racing. »

Sam, chroniqueur au sein du pôle émissions : « Lens-Marseille 94 avec mon père. 3-2 pour l’OM. Buts de Boli et Meyrieu pour Lens. Je me souviens n’avoir tiré aucune déception de cette défaite tellement j’avais été subjugué par l’ambiance. »

Culture Sang et Or : Que t’inspire l’arrivée de Will Still au RC Lens ?

Axel : « C’est l’occasion de continuer ce qu’a mis en place Franck Haise depuis quelques saisons, mais surtout de peaufiner certaines techniques et stratégies, voir le jeu sous un autre angle. J’aime son tempérament, son franc parler et sa personnalité. Ce n’est que du bonus pour le club d’avoir un peu de fraîcheur à la tête de l’équipe. »

Elisabeth : « Comme beaucoup, son parcours à Reims m’avait impressionnée, et je me souviens avoir été touchée par les paroles élogieuses qu’il avait eu à l’égard du Racing et de Franck Haise. Déjà à ce moment-là, son avis avait une certaine valeur à mes yeux, sans doute parce que je le voyais à la fois comme quelqu’un de très compétent, malgré sa jeunesse, mais aussi d’intriguant, peut-être en raison de sa jeunesse cette fois. Et sa personnalité ne laisse pas indifférent non plus. Maintenant, j’attends de voir si c’est vraiment justifié. La pré-saison est très encourageante, mais ce ne sont que des matchs amicaux. Nous en saurons plus lorsque la saison aura commencé. »

Val, présentateur chez CSO : « Un vent de fraîcheur, mais également quelques incertitudes. Il a peu d’expérience du haut niveau, mais il a montré qu’il pouvait être performant en L1 avec un groupe. En arrivant au Racing, il monte d’un cran. Reste à voir s’il va continuer son ascension. Je pense que ce groupe et ce club avaient besoin d’un renouveau psychologique après trois années exceptionnelles. Still ressemble au profil idéal de cette quête. »

Culture Sang et Or : Quel est ton avis sur le mercato à date ?

Logan : « Un mercato au budget serré, composé de jeunes prospects intéressants comme Sidi Bane et Hamzat Ojediran, ainsi que de joueurs revanchards avec un peu plus d’expérience comme Malang Sarr et M’Bala Nzola. Un mercato finalement plutôt malin qui pourrait nous réserver quelques bonnes surprises. Après les arrivées, je scrute maintenant avec attention la gestion des départs, qui peut s’avérer complexe. »

Elisabeth : « Beaucoup de travail en sous-marin, pas mal de noms inconnus jusqu’à présent. La discrétion fait plaisir, et faire des paris nous a plutôt réussi quelques temps auparavant, mais le staff n’est plus le même. Pour l’instant, il est difficile de se faire un avis tant que la saison n’est pas lancée. Mais c’est une habitude chez moi, je ne m’enthousiasme jamais particulièrement de l’arrivée d’un joueur parce qu’il a bien performé dans un autre club ou qu’il est connu, et je ne pars jamais non plus du principe qu’une recrue est décevante tant qu’on ne l’a pas vue jouer. Lens, c’est Lens. Le reste, c’est du passé. Seule la vérité du terrain compte. Pour ce qui est des départs, il s’est encore passé trop peu de choses pour en tirer un bilan. »

Samuel : « Je suis inquiet de voir encore plus de trente joueurs professionnels sous contrat au Racing à la mi-août. Je ne comprends pas cette stratégie dans un contexte d’allègement de la masse salariale et de retour à une forme d’équilibre financier. »

Culture Sang et Or : Quelles sont tes attentes pour la saison à venir ?

Charles : « J’ai hâte de voir le Racing version Will Still à l’œuvre. J’espère un bon parcours en Conférence League même si le barrage s’annonce déjà difficile. Je ne parle pas de la Coupe de France… Pour nos féminines, la préparation ne fait que commencer et l’effectif a été en grande partie renouvelé. Je rêve bien entendu de voir l’équipe de Sarah M’Barek jouer la montée en fin de saison, ce qui serait la récompense d’un gros travail réalisé ces dernières années. »

Axel : « J’aimerais simplement faire une belle saison, avec la manière, même dans la défaite. Ce serait beau de finir avec une qualification européenne, mais la route est longue. Je dirais un top 6 en Ligue 1 et une belle guerre en Conférence League. »

Val : « Finir dans le top 7 pour être à nouveau européen et s’imposer dans les clubs qui comptent en L1. Retrouver un peu de légèreté et prendre du plaisir à jouer sur le terrain. Aller le plus loin possible en CL. »

Culture Sang et Or : Tu préfèrerais gagner quelle compétition cette saison ?

Logan : « J’aimerais vraiment briser la malédiction de la Coupe de France et voir à nouveau un Stade de France aux couleurs Sang et Or. »

Samuel : « La Ligue 1 me semble hors d’atteinte, donc j’aurai tendance à dire la Conférence League. Pour le plaisir d’une épopée continentale de dix mois. Je ne considère absolument pas cette compétition comme une “sous coupe d’Europe”. C’est une coupe d’Europe, et ça me fait rêver ! »

Axel : « La coupe de France. Ça fait longtemps que Lens n’a pas joué des quarts ou des demi-finales de coupe de France et ça serait beau de gagner la plus belle des compétitions. Tout est possible. J’aurais aimé répondre la Ligue 1 évidemment, mais ça sera beaucoup trop difficile, tout comme la Conférence League. »

Culture Sang et Or : La Conference League propose des adversaires exotiques. Quel déplacement te ferait le plus rêver si Lens venait à passer le barrage ?

Val : « Un club écossais évidemment ! Je suis amoureux de ce pays. Sinon un déplacement dans un pays nordique comme la Norvège. »

Logan : « Un petit déplacement en terre polonaise, du côté de Varsovie, ou en Italie, avec en prime un triplé de Nzola au stade Artemio-Franchi contre la Fiorentina. »

Elisabeth : « Honnêtement, je n’ai aucune préférence. J’aime bien l’idée de participer à une compétition où l’on peut rencontrer des adversaires un peu moins connus aux quatre coins de l’Europe, j’aime l’effet dépaysant que cela procure. Et puis, si on passe le barrage — je touche du bois, ce ne sera vraiment pas simple —, je pense qu’on a vraiment une carte à jouer. Alors, tant que Lens gagne à la fin, toutes les affiches me vont ! »

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