Lens entame la nouvelle année en Ligue 1 en affrontant à Bollaert-Delelis le TFC, dans un contexte assez particulier pour nos Sang et Or. Présentation du match en échange avec JB de LesViolets.com.
Le tef’ à la fête
Le Téfécé est sur un petit nuage en cette nouvelle année. Après cette trêve des fêtes de fin d’année, les violets ont le vent en poupe, restent sur une belle série de victoires et pointent à une très belle neuvième place, « meilleur classement du club depuis un an et demi. » Et « la première partie de saison, même si elle n’est pas encore terminée, est plutôt bonne. »
Pourtant, l’équipe occitane a connu un démarrage compliqué. JB nous raconte que « malgré une bonne santé économique, Toulouse, comme les autres équipes de Ligue 1, a dû faire face à la crise économique liée aux droits TV avec forcément moins de « pépettes ». En témoignent la vente de trois joueurs clés, Christian Mawissa, Logan Costa et Thijs Dallinga et l’arrivée tardive en août de renforts. Cela se traduit par une préparation tardive et des automatismes qui mettent du temps à se mettre en place » dans les premières semaines de la saison.
Qu’à cela ne tienne, « l’équipe joue bien mais manque d’efficacité défensive et offensive. Et à partir de la rencontre face à Montpellier gagnée 3 à 0 [fin octobre], les résultats se sont améliorés, et après c’était l’effet « ketchup ». » Pour le dire autrement, une fois que le TFC a trouvé le chemin de l’efficacité, il ne l’a plus perdu au fil de cette première partie de saison, jusqu’à sa dernière victoire en championnat contre l’ASSE, qui a envoyé Olivier Dall’Oliglio, le coach ex-stéphanois, s’inscrire à France Travail.
Gueule Noire contre gueule de bois
Le réveillon passé, vient vite le temps du désenchantement, l’effondrement des bonnes résolutions. Cela commence souvent par un citrate qui bulle dans une écocup Patrick Berg qui traîne là. Rien de tel ensuite que de nettoyer les cotillons qui zonent dans le salon et trempent sur un sol collant de reste de Goudale de Noël. Ce qui nous arrive à Lens, quand on regarde tout le tintouin autour de notre cher Racing. On s’essaie à un peu d’optimisme en disant que tout est sous contrôle. Seko Fofana, les nombreux absents et l’imbroglio Samba ne nous rassurent pas et mettent à mal la sérénité affichée par tout un club. Et ce la veille d’un match important face à un concurrent… Notre interlocuteur du jour analyse côté lensois « un vrai projet sportif pendant quelques années mais qui semble moins lisible en ce moment. » Comment cela va se traduire sur le terrain ? Qu’en est-il du niveau du Téfécé face à un Lens qui déplore pas mal d’absences ?
« L’une des forces actuelles de Toulouse est sa confiance collective. C’est une équipe sûre d’elle aujourd’hui, offensivement et défensivement. » Voilà qui est dit, Toulouse va parfaitement bien et affiche « beau fixe » sur le baromètre tactico-technique. Par ailleurs, quelques Toulousains semblent montrer un niveau élevé et régulier. « Djibril Sidibé, notre champion du monde arrivé pour jouer piston droit, est un pilier de la défense axe droit avec une belle régularité. Aron Dönnum est un très bon piston, à droite ou à gauche. Offensivement, on a quelques joueurs qui font des différences comme Zakaria Aboukhlal ou Yann Gboho. »
Les clés du match
« Toulouse connait ses faiblesses. C’est une équipe qui est incapable de battre un top 5. Dans cette phase aller, cela sera notre dernière cartouche de battre une équipe qui joue l’Europe. Pour une équipe comme la nôtre qui a l’ambition de s’installer dans le top 10, la rencontre face à Lens s’annonce intéressante. » Cette rencontre sera donc serrée, selon JB. Toulouse, nous indique-t-il, joue en 3-4-3 depuis un an et demi, avec deux pistons, deux ailiers et une pointe. C’est un système que l’on connait très bien ici dans le Pas-de-Calais.
Côté pronos, « même si je souhaiterais une victoire évidemment, je vois bien un match nul 1 à 1 avec le premier but de Charlie Creswell, de la tête. » En voilà une prédiction qui parait aussi complète qu’un profil astrologique de la nouvelle année, entre deux équipes qui, comme nous le rappelle JB de LesViolets.com, ont été entrainées par l’illustre Alain Casanova, lequel a su séduire de nombreux cœurs, à défaut de trophée.