CULTURE SANG & OR

Theo

Le RC Lens et les Pays-Bas

Au-delà de la nationalité, il peut sembler difficile d’établir un lien entre Edwin Van Der Sar, Pierre Van Hooijdonk et Stijn Spierings. Pourtant, ils ont pour point commun le fait d’avoir évolué au stade Félix Bollaert-Delelis. Aujourd’hui, le RC Lens se déplace aux Pays-Bas pour la quatrième fois de son histoire. L’occasion de revenir sur l’historique entre le club du bassin minier et le royaume des tulipes. Le match de ce soir voit le Racing rencontrer une formation hollandaise pour la septième fois de son histoire. En cent-dix-sept ans d’existence, il va sans dire que ces rencontres sont rares. Plus que des adversaires du RC Lens, ce sont d’illustres joueurs néerlandais qui nous viennent à l’esprit lorsque l’on pense football et Pays-Bas. Parmi eux, Pierre Van Hooijdonk, dont les coups francs aux trajectoires paraboliques ont émerveillé les amateurs de football de 1989 à 2006. Sur cette période, l’international néerlandais botte de sublimes coup de pieds arrêtés, mais pas uniquement. C’est aussi un buteur redoutable. Il termine ainsi sa carrière avec 239 buts et 405 matchs au compteur. De belles aventures européennes Parmi ses réalisations, on peut retenir celle inscrite à Bollaert le 28 octobre 1999 alors qu’il portait les couleurs du Vitesse Arnhem. Ce premier match du second tour de la coupe UEFA tourne malgré tout en la faveur des locaux. Le score final du match aller est sans appel : 4-1 pour les Lensois. Le match retour est maîtrisé et se termine par un match nul 1-1. Jocelyn Blanchard marque deux fois plus que Pierre Von Hooijdonk lors de cette double confrontation, et ce n’est même pas la plus belle surprise de cette campagne. En effet, les Sang et Or éliminent ensuite Kaiserslautern, l’Atletico Madrid et le Celta Vigo. Mais cette merveilleuse épopée se solde par une élimination en demi-finale face aux Gunners d’Arsenal. En 2006-07, le Racing connaît un parcours honorable en coupe UEFA. S’ils n’ont pas le panache de leurs prédécesseurs, l’équipe entraînée par Francis Gillot atteint les huitièmes de finale de la compétition. Lors de cette aventure, le Racing croise la route d’un club hollandais lors du dernier match des phases de poule, chaque club affrontant toutes les autres de son groupe une fois seulement. Une défaite par la plus petite des marges face au SC Heerenveen peut suffire à qualifier les coéquipiers d’Aruna Dindane. Pragmatique, le collectif s’exécute et concède un but dans les derniers instants du match : le SC Heerenveen l’emporte 1-0 face au RC Lens. Le club finit troisième de sa poule et accède donc aux seizièmes de finale par la petite porte. Ils redorent le blason au tour suivant et obtiennent leur qualification en remportant la double confrontation face au Panathinaïkos Athènes. Opposé au Bayer Leverkusen en huitièmes de finales, la marche est trop haute pour les Lensois. Malgré une belle victoire au match aller (2-1), les Artésiens sont submergés en Allemagne et sortent de la compétition après une défaite sur le score de 3-0. C’est aussi une élimination et une défaite avec trois buts encaissés qui soldent la double confrontation en Coupe des Coupes entre le RC Lens et l’ADO La Haye en 1975 (1-3). Il s’agissait alors du tout premier affrontement de l’histoire du club avec une équipe néerlandaise. Une histoire à écrire Les lecteurs les plus attentifs auront sans doute remarqué que l’ensemble des rencontres artéso-hollandaises annoncées en début d’article ont été mentionnées. Et les plus pointilleux auront sûrement noté que, contrairement à Pierre Van Hooijdonk, les histoires de Stijn Spierings et d’Edwin Van Der Sar au sein du temple Sang et Or n’ont pas été relatées. Même si les performances du premier nommé sont loin d’avoir marqué les esprits, son passage au Racing est de toute manière trop récent pour se justifier d’un rappel historique. Le dernier cité a quant à lui foulé la pelouse du stade Félix Bollaert-Delelis avec le maillot de Manchester United. Cela paraît difficilement imaginable étant donné que le RC Lens n’a jamais accueilli les Red Devils dans son antre. Pourtant, en 2006-07, la générosité de Gervais Martel, qui accepte de prêter son stade au voisin lillois lors de sa campagne de Ligue des champions, a rendu cela possible. Le 20 février 2007, Edwin Van Der Sar participe ainsi à la victoire de Manchester United en huitièmes de finale face au LOSC, le tout en terres lensoises. À l’époque, ce match marque les esprits car le seul but intervient suite à un coup franc direct joué rapidement par le malicieux Ryan Giggs. Rien ne dit que la magie d’un stade à jamais acquis à la cause lensoise ait volontairement repoussé le rival loin de nos terres. On peut se demander si ce n’est pas la version de l’histoire qu’a privilégié Michel Seydoux. Sept années plus tard, il refuse de tendre à son tour la main à Gervais Martel, obligeant le Racing à s’exiler au stade de la Licorne d’Amiens lors d’une saison pour le moins compliquée. Nous pourrions donc dire que cela fait seize ans que le stade Bollaert n’a plus goûté aux huitièmes de finale de Ligue des champions. Mais pour des raisons évidentes, nous préférons écrire que cette année, le RC Lens a l’occasion de sortir des phases de poule de la Coupe aux grandes oreilles pour la première fois de son histoire. Personne ne l’imaginait il y a quinze, quatre ou même un an. Et pourtant ! Une victoire ce soir et le Racing Club de Lens aura un pied en huitièmes de finale de la Ligue des champions. Sources : uefa.com, rclens.fr.

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MonPetitGazon Sang et Or

Tu joues à MonPetitGazon (MPG) et partages une ligue avec d’autres supporters Sang et Or ? Cet article est fait pour toi. Si tu ne connais pas le jeu de Fantasy Football français qui réunit près de deux millions d’utilisateurs, pas de panique, un petit topo est prévu en début d’article. Photo MPG MPG ? Kézako ? Il s’agit d’un jeu de football virtuel qui permet de créer un championnat entre amis. Chacun y constitue sa propre équipe en se basant sur les performances de joueurs réels. MPG a connu une ascension fulgurante depuis sa création en 2011, si bien qu’il a été racheté par la Ligue de Football Professionnel (LFP) en 2022. Cette dernière a d’ailleurs publié un récapitulatif très complet des règles et principes du jeu sur le site Ligue 1 Uber Eats, à retrouver ici. Une passion synonyme d’échec ? Maintenant que même les non-initiés disposent de toutes les cartes en mains, rentrons dans le vif du sujet. Le supporter lensois souhaite par la force des choses faire figurer des joueurs de son équipe de cœur dans son effectif. Mais dans une ligue qui compte d’autres fans de la même équipe, la concurrence peut se révéler féroce. S’applique alors la loi de l’offre et la demande, et le prix des joueurs artésiens s’envole. Dans le même temps, le joueur MPG veut avoir l’équipe la plus compétitive possible en respectant le budget qui lui est alloué. Et donc faire une croix sur son club de cœur ? La passion et la réussite sont-ils conciliables sur MPG ? La question aurait en tout cas toute sa place lors d’une épreuve du bac philosofoot. Il est impossible (et prétentieux) de rédiger un manuel du mercato MPG parfait. En revanche, on peut tenter de décrypter les choix cornéliens qui entourent une période des transferts teintée de sang et d’or. Ils risquent de faire flamber les enchères piliers dans la réalité, rentables sur MPG ? Les supersubs Les romantiques Ils ne jouent plus pour le Racing, mais y ont laissé leur empreinte. Les qualités des joueurs concernés mais aussi la nostalgie pousse les supporters à régulièrement sélectionner ces anciens artésiens. La passion comme arme L’amour pour un club peut aussi mener à la haine ou au dégout pour d’autres. On peut aisément deviner les équipes qui sont la plupart du temps concernés par ces sentiments lorsque l’on est supporter lensois. Les joueurs les plus performants de ces formations peuvent alors représenter une opportunité si l’on souhaite se renforcer et éviter la concurrence. L’an passé, le LOSC détenait un attaquant capable de marquer plus de vingt buts sur une saison. Problème : le voisin n’a obtenu qu’un seul penalty cette année, et le compteur de Jonathan David s’en ressent, affichant seulement deux buts. Le buteur canadien est inestimable selon les Lillois. C’est d’ailleurs sans doute pour cette raison qu’ils n’ont reçu aucune offre cet été. Reste alors à savoir si ce pari mérite d’être tenté dans une ligue MPG. Toujours dans la thématique canine, Edon Zhegrova fait un début de saison canon et pourrait contribuer à dynamiser quelques équipes virtuelles. Si l’on prend l’exemple d’un autre club adoré par la communauté lensoise, l’OGC Nice peut permettre d’avoir des joueurs performants sans avoir à subir les affres de la concurrence. Marcin Bulka, Jean-Clair Todibo et Dante sont ainsi les piliers de la meilleure défense du championnat. Reste alors à savoir combien de temps le club phare de la galaxie INEOS (sic) sera en mesure de maintenir un rythme de champion tout en ayant une production footballistique de relégable. Les amoureux du Racing et membres d’une ligue MPG qui en compte d’autres le savent : la période du mercato est un combat entre passion et optimisation. Certains choisissent l’objectivité. D’autres sont incapables d’entamer une saison sans compter dans leurs rangs leur joueur fétiche. Et ce quitte à amputer sévèrement leur budget et impacter l’ensemble de leur mercato. J’appartiens à la deuxième catégorie et mon joueur inamovible porte le doux nom de Facundo Medina. Un choix du cœur qui s’est malgré tout révélé payant eu égard à la qualité du joueur. Et vous, quel type de joueur MPG êtes-vous ? Sources : mpgfootball, Ligue1UberEats

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Superstition

S’il fallait définir le portrait-robot du supporter lensois, on pourrait l’affubler de traits communs tels que la passion, la fidélité ou encore la superstition. De la nomination de l’arbitre qui officiera le jour J à l’historique des résultats entre les deux équipes, l’amoureux du Racing voit des signes partout. Et le match face au Havre Athletic Club (HAC) représente à ce titre un sommet. Photo SoundCloud Depuis la dernière trêve, le Racing a brillé en Ligue des champions et s’est relevé en championnat. Cependant, il traîne encore son manque d’efficacité. Nombreux sont les supporters à avoir ruminé pendant des jours cette frappe à côté de Thomasson à la 95ème minute du derby. Pour la reprise du championnat, Franck Haise devra composer avec les absences d’Elye Wahi (suspendu) et Deiver Machado (préservé). Kevin Danso et Morgan Guilavogui sont sortis suite à des alertes respectives aux adducteurs et au genou alors qu’Abdukodir Khusanov, Facundo Medina et Salis Abdul Samed reviennent fatigués après de longs voyages et des retours tardifs. Certes, l’équipe enregistre les retours de Jonathan Gradit et de Massadio Haïdara. La profondeur de banc est elle aussi plus importante que l’an passé. Néanmoins, ces nouvelles sèment le doute quant à l’homogénéité des états de forme au sein du groupe Sang et Or. « Very superstitious, writings on the wall (…)Seven years of bad luck, the good things in your past » Stevie Wonder – Superstition Ces incertitudes prennent de l’ampleur dans le cadre d’un match face au HAC, illustre bête noire du RCL. À l’image de la chanson interprétée par Stevie Wonder, le RC Lens sort de sept années de malchance. En effet, la dernière victoire lensoise face aux havrais remonte à novembre 2016, soit sept ans en arrière. On compte même une seule victoire en dix ans et un goal average défavorable de 14 buts ! Mais les séries sont faites pour être brisées. Et les dix premières minutes laissent à penser que les Artésiens sont capables de déjouer ce sort. Mais Andy Diouf, esseulé à l’entrée de la surface, voit sa frappe contrée s’échapper au-dessus de la transversale. Les 35 minutes qui suivront seront à l’avantage des joueurs du Havre. À l’image de son équipe, le jeune milieu de terrain aura été dominé dans les duels et aura proposé trop peu pour espérer rentrer aux vestiaires avec l’avantage. Ceci n’échappera pas à Franck Haise, qui remplace l’international espoir français par Angelo Fulgini dès la mi-temps. La seconde période sera de meilleure facture côté lensois. Photo RC Lens Cela ne les empêchera pas de prendre de plein fouet la puissance du port du Havre si chère à Michael Youn. Il faudra un excellent Brice Samba et un sauvetage héroïque de Kevin Danso pour maintenir un score de parité. Comme depuis quelques matchs, les entrants lensois apporteront un vent de fraîcheur et seront à l’origine de plusieurs occasions. Comme à la 92ème minute où Morgan Guilavogui et Angelo Fulgini amènent le danger jusqu’à la tête victorieuse de Florian Sotoca ! Tout le monde crut à la délivrance, une victoire à l’arrache dans un contexte compliqué venant par la même occasion mettre un terme à sept ans de malheur. Mais l’assistance vidéo invalide finalement le but du Narbonnais pour un hors-jeu de quelques millimètres de Morgan Guilavogui au départ de l’action. La malédiction ne sera donc pas levée et les supporters lensois pourront ranger un trophée de plus dans leur armoire à frustration. Ce sentiment désagréable aura au moins le mérite d’être de courte durée cette fois. En effet, nous voilà de nouveau engagés dans une semaine avec deux matchs du Racing à domicile.    « When you believe in things that you don’t understandThen you sufferSuperstition ain’t the way, no, no, no » Dès demain face au PSV Eindhoven, Lens aura l’occasion de se rapprocher d’une qualification historique pour les 8èmes de finale de Ligue des Champions. Samedi, face au FC Nantes, l’objectif sera de s’éloigner de la zone de relégation. Stevie Wonder chante que la croyance en des phénomènes inexplicables mène à la souffrance. Visons donc le bonheur et ayons foi en un Racing Club de Lens qui poursuit son parcours en Ligue des champions et sa remontée en Ligue 1.

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Défaite des familles

Remise en question, inquiétude, mauvaise passe, période difficile, crise… ce lundi, les maux ne manquent pas. Pourtant, au cœur d’une actualité chargée et d’un début de championnat agité, la vie de supporter du RC Lens continue. Dans 2 jours, le club fera son entrée en lice en Ligue des champions. Photo RC Lens la recherche de coupables Recrutement tardif de trois joueurs, officialisation de l’entrée au capital d’un nouvel investisseur et départ précoce de la première recrue de l’été… ces dernières semaines n’ont pas été de tout repos pour le Racing. L’arrivée d’un actionnaire minoritaire est certes une excellente nouvelle. Mais après un début de saison raté, la physionomie et la clôture de ce mercato interrogent. Ces questionnements se sont particulièrement intensifiés depuis la défaite face à Metz. En temps de crise, l’un des premiers réflexes est de chercher le(s) coupable(s). Mais y-en-a-t-il vraiment un ? L’échec Stijn Spierings et les niveaux de formes éparses suite à des arrivées tardives exposent naturellement Gregory Thil. L’article du quotidien L’Equipe affirmant une reprise en main du mercato par Arnaud Pouille à compter du mois d’août le fragilise d’autant plus. Pour autant, ceux qui critiquent le directeur technique lensois ne sont-ils pas les mêmes qui encensent le match d’Abdukodir Khusanov ? L’international ouzbèke de 19 ans, illustre inconnu au moment de son arrivée au Racing et trouvaille de la direction sportive, était de loin le meilleur élément sur le terrain samedi. On se tourne alors vers les chiffres et le constat d’un bilan comptable catastrophique avec 1 point pris sur 15 possibles. Si on l’associe à l’incapacité des joueurs à réagir lorsqu’ils sont menés, les projecteurs s’orientent naturellement vers leur guide : Franck Haise. C’est un triste classique du football moderne. En cas de mauvais résultats, le coach est le premier fusible. Pour la première fois depuis sa nomination à la tête de l’équipe première, certains supporters se demandent s’il est toujours l’homme de la situation. Ainsi, après un peu plus d’un mois de compétition, nombreux sont ceux qui balayent d’un revers de la main plus de trois années d’idylle et l’une des meilleures saisons de l’histoire du club. Une réponse collective Samedi encore, dans un onze new-look, avec les débuts de Ruben Aguilar et Abdukodir Khusanov, mais aussi le positionnement d’Adrien Thomasson en 8, le Racing a livré une première mi-temps aboutie. Certes, la deuxième mi-temps le fût beaucoup moins et le match se soldera par une défaite face à un faible promu. Déroute de Monaco mise à part, on peut résumer le début de saison lensois à cela : des premières mi-temps intéressantes et des victoires absentes. Arrivent alors les doutes, une crise de confiance et des analyses individuelles forcément plus sévères car réalisées par le prisme d’un début de championnat famélique. En effet, on ne peut nier les défaillances de certains cadres, ceux-là même qui doivent emmener le reste de l’équipe dans leur sillage. Franck Haise mentionnait en après-match l’importance de garder la tête haute, elle doit aussi être froide. Ce RC Lens doit de toute évidence changer des choses pour surmonter cette mauvaise passe. Mais doit-il pour autant tout bouleverser ? Une partie de la réponse se trouvera dans la quête d’un nouvel équilibre, avec des locomotives qui ne seront peut-être pas celles attendues au départ. Les blessés et suspendus vont revenir et les automatismes vont s’affiner. Rien ne garantit que l’horizon s’éclaircisse rapidement ni même qu’il s’éclaircisse tout court. Mais ce staff et une partie de ce groupe ont déjà démontré de belles valeurs morales par le passé. Mercredi, le Racing Club de Lens entamera sa campagne en Ligue des champions face à un FC Séville lui aussi malade malgré son rebond dominical. Elle n’aura pas la même pression du résultat qu’en championnat. Le combo idéal pour enfin lancer sa saison ? C’est en tout cas le souhait de tous les supporters lensois. Il est grand temps de sortir de cette spirale qui contient toujours les mêmes rengaines d’après-match : « on paye des erreurs individuelles », « à ne pas concrétiser on finit par s’exposer » ou encore « on en a pas fait assez ». Qu’importe l’équipe alignée. Qu’importe la manière. Finissons-en. Cette semaine. Car, comme le dirait presque Orelsan « j’déteste ces défaites des familles. »

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Stijn Spierings quitte le RC Lens

Arrivé au RC Lens fin juin, le milieu néerlandais quitte déjà le club artésien pour rejoindre le Toulouse FC sous la forme d’un prêt sec. Photo RC Lens Stijn Spierings avait signé libre au Racing après avoir honoré la dernière année de son contrat avec le club toulousain. Recruté afin d’épaissir les rangs lensois et d’apporter davantage de densité physique, il n’est pas parvenu à s’intégrer au collectif. En plus des matchs de préparation, le milieu de 27 ans aura disputé une centaine de minutes sous la tunique lensoise, dont une titularisation face à l’AS Monaco. La défaite face au club monégasque semble avoir été le point culminant du malaise entre le joueur et le RC Lens. Une défaite cinglante suite à une piètre performance collective et un remplacement à la 57ème minute alors que Stijn Spierings était en plein naufrage. Son attitude, entre dépit et détachement lors de sa sortie du terrain a, selon le quotidien L’Équipe, « heurté ses coéquipiers et le staff ». Quelques jours plus tard, Nampalys Mendy, lui aussi milieu de terrain, est recruté. Enfin, le néerlandais est le grand absent de la liste dévoilée par les Sang & Or pour la Ligue des champions. Damien Comolli, président du Toulouse FC, a alors pris contact avec le joueur et le RC Lens pour discuter des conditions d’un retour. Les deux clubs sont ainsi tombés d’accord ce jour autour d’un prêt sec avec prise en charge d’une partie du salaire par le club toulousain.

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Le RC Lens dévoile sa liste pour la Ligue des champions

Le club artésien a révélé la liste des 25 joueurs qui pourront prendre part aux phases de poules de la C1. Photo UEFA Les clubs qualifiés avaient jusqu’au 4 septembre pour rendre à l’UEFA leur sélection. Celle du RC Lens n’avait pas encore été rendue publique contrairement à d’autres équipes comme le Paris Saint Germain ou encore l’un des futurs adversaires du Racing : le FC Séville. On y remarque notamment l’absence de Stijn Spierings, en instance de départ mais aussi du jeune colombien Oscar Cortès. A noter que L’UEFA impose la présence d’au moins 4 joueurs formés localement dans ce groupe. Ainsi, les présences de David Pereira da Costa, Yannick Pandor, Fodé Sylla et Ayanda Sishuba répondent à cet impératif. Retrouvez l’ensemble de la liste sur le site de l’UEFA en cliquant ici.

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Trêve de plaisanteries

Comme il y a vingt et un ans, le Racing Club de Lens va retrouver la Ligue des Champions après une saison historique. Pourtant, ce n’est pas la joie qui anime les cœurs lensois en fin de saison 2002 ou en début de championnat 2023. S’il est encore trop tôt pour tirer des conclusions, la trêve arrive à point nommé pour prendre un peu de recul et s’amuser à comparer les deux plus grands Racing des années 2000. Une page à tourner Nous sommes en 2002. Alain Chabat réalise « Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre » et établit un nouveau record au box-office avec plus de 14 millions d’entrées. Le RC Lens, entraîné par Joël Muller, occupe lui aussi longtemps la première place du classement. Malheureusement, l’entraîneur ardennais, longtemps dans la peau d’Alain Chabat, va se retrouver dans celle de Guillaume Canet. 5 points pris sur les 6 derniers matchs et Lens termine à la seconde place. La fin de saison lensoise connaît ainsi le même sort que le dernier Astérix et fait un bide. Le Racing doit tourner la page et la trêve estivale va faire du bien. Après un mercato éreintant et un début de championnat insuffisant, le Lens de Franck Haise a lui aussi besoin de passer à autre chose. Même si l’équation est multifactorielle, le savant lensois l’a dit lui-même : « il ne reconnaît pas son équipe. » Le niveau et les attitudes posent question. Le manque de réaction face à des vents contraires reflète une addition d’individualités alors que le succès des Sang et Or depuis la remontée en Ligue 1 repose sur la force d’un groupe. Les supporters connaissent déjà par cœur le refrain qui relate l’absence de Seko Fofana et Loïs Openda. Mais si le RC Lens veut rester un hit, il doit faire comme MC Solaar en 2001 et leur dire pour de bon « Hasta la vista ». Photo : RC Lens Des effectifs stables A la même époque, le départ du très important El-Hadji Diouf avait été comblé par un joueur au profil similaire : John Utaka. Cette année, Elye Wahi est à lui seul un motif d’espoir. Andy Diouf, remplaçant désigné de « vous savez qui » a déjà pu montrer un peu de sa magie. Le talent est là, le banc s’est amélioré et neuf des onze joueurs ayant terminé la saison dernière dans la peau d’un titulaire sont encore présents au sein de l’effectif. Vingt et un ans en arrière, le onze lensois n’avait pas beaucoup bougé non plus et on retrouvait ainsi les Daniel Moreira, Antoine Sibierski ou encore Adama Coulibaly dans l’équipe. D’une année sur l’autre, le RC Lens a conservé son entraîneur et son assise défensive (respectivement 30 puis 31 buts encaissés en Ligue 1 entre 2001 et 2003). Il terminera le championnat à une 8ème place sans saveur mais gratifiera les supporters de prestations magnifiques face au grand Milan AC, au Deportivo La Corogne de Roy Makaay et au Bayern Munich. Malgré une fin de saison 2001-2002 qui ressemblait à une mauvaise plaisanterie, les souvenirs de ces soirées magiques de Ligue des Champions l’année suivante sont impérissables. A l’époque, le Racing avait su switcher et retrouver sa solidité défensive. Le RC Lens de Franck Haise devra en faire de même, pour que les supporters puissent rêver de nouveau.

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Nampalys Mendy rejoint le RC Lens

Le milieu de terrain international sénégalais (27 sélections) a paraphé hier un bail le liant pour deux années au club artésien. Source : Site officiel du RC Lens Il arrive libre en provenance de Leicester City, tout juste relégué en Championship. Formé à l’AS Monaco et révélé à l’OGC Nice dans un rôle de sentinelle, il ne se sera jamais réellement imposé durant ses années chez les Foxes. Cela ne l’a pas empêché de se distinguer en sélection. En effet, il a joué un rôle prépondérant dans le titre de champions d’Afrique remporté par le Sénégal. Nampalys Mendy était aussi titulaire lors de la dernière Coupe du Monde au Qatar. Joueur expérimenté, loué pour son état d’esprit et son abattage défensif, il vient renforcer un secteur qui s’est montré défaillant sur ce début de saison.

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La fièvre

« Tout a débuté un matin quand à 10h10, je fus tiré du lit par l’emmerdeur de service… » Par mon ami Baptiste sonnant à de trop courts interstices. Comme Kool Shen et Joey Starr, nous sommes sortis la veille et la nuit a été courte. Mais nous nous réveillons le corps bouillant car ce soir, c’est match. Photo rclens.fr Mon voisin n’en est pas à son coup d’essai. La veille, j’ai eu le malheur de laisser ma fenêtre ouverte. Suffisant pour qu’il m’arrache violemment des bras de Morphée, criant qu’il avait enfin trouvé l’Elye de son cœur. Le Racing a recruté son neuf et les supporters ont enfin renoué avec leur équipe. Si le jeûne peut parfois faire office de traitement, ce sevrage de près de trois mois sans match officiel au stade Bollaert-Delelis n’a pas fait retomber la puissante fièvre sang & or. Dimanche, il régnait un vent de nouveauté sur Lens. Présentation d’Elye Wahi, affichage des plaques commémoratives sur les grilles du stade, aménagements du parvis… Pourtant, c’est une recette bien connue que l’on a retrouvée sur le terrain : pressing, intensité, verticalité. La « Lensoise » à peine terminé que Deiver Machado et ses coéquipiers envoyaient le Stade rennais dans les cordes. Le piston colombien, déjà performant en préparation et face à Brest, a encore brillé hier. Un autre gaucher s’est distingué et a parfaitement assemblé nouveauté et préceptes haisiens : Andy Diouf. Ses grandes enjambées d’un bout à l’autre du terrain n’étaient pas sans rappeler son illustre prédécesseur Seko Fofana. Son élégance balle au pied et sa finesse technique ont charmé les observateurs. « Il y a des jours comme ça où tout ne va pas pour le mieux » Si seulement sa demi-volée à l’heure de jeu n’avait pas fui le cadre… C’eût été le match parfait pour le jeune milieu, et les supporters seraient sortis du stade le cœur plus léger. Car c’est bien la frustration qui domine à la fin du match. L’armada rennaise, impressionnante sur le papier, a été broyée par la machinerie lensoise en première mi-temps. La deuxième période a été marquée par un penalty consécutif à une perte de balle puis une faute du malheureux Salis Abdul Samed. Ce fait de jeu a donné un match plus ouvert, où Artésiens et Bretons auront tous deux eu les occasions pour l’emporter. Photo rclens.fr Une fois la frustration évacuée, on peut s’attarder sur le contenu du match proposé par les Sang & Or. Car ils n’ont laissé que des miettes à une équipe qui vise ouvertement le podium et qui pouvait se permettre de faire rentrer Nemanja Matić et Jérémy Doku en cours de match. La deuxième mi-temps inexplicablement faible réalisée à Brest a ainsi été balayée d’un revers de la main. Sans son nouvel attaquant vedette, le Racing a joué le match que les supporters et surtout Franck Haise attendaient. Déjà l’an dernier, Arnaud Pouille partageait sa crainte au sujet d’un « embourgeoisement » concernant les attentes autour du Racing. Lui et tout le board étaient attendus dans le choix du nouveau numéro 9. L’équipe l’était aussi pour son premier match à domicile face à un cador. Ils ont répondu présent, avant même l’arrivée du buteur tant attendu. Certes, le bilan comptable n’est pas satisfaisant après deux journées, et avant d’affronter Paris puis Monaco. Mais après la meilleure saison de son histoire, le départ de deux joueurs clés et la pression que cela implique, hier, les joueurs ont fait du Lens, sérieux et solide. Et ça, « c’est de la bombe bébé » .

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Roulez jeunesse !

À l’aube d’une nouvelle saison de Ligue 1 Uber Eats qui, à l’image du mercato, offre son lot d’espoirs et de doutes, le club continue son bonhomme de chemin. Si le développement de jeunes joueurs à fort potentiel fait partie intégrante de la stratégie du Racing, l’intersaison 2023 représente en ce sens un coup d’accélérateur. Crédit : RC Lens Ainsi l’été Sang & Or a démarré avec les rumeurs liées à l’arrivée d’Oscar Cortes, ailier colombien de 19 ans qui a brillé avec sa sélection lors du mondial U20 disputé cette année en Argentine. Il y terminera soulier de bronze (3ème meilleur buteur avec 4 buts), donnant ainsi encore un peu plus de relief à ses bonnes performances avec le Millionarios dans le championnat national. Considéré comme l’un des plus grands espoirs du pays, il était convoité par de nombreux clubs européens et a décidé de rejoindre le RC Lens. Son arrivée a été suivi par celle d’ Abdukodir Khusanov, une autre révélation de la Coupe du Monde U20. Il a 19 ans, est ouzbèke et suscite tout autant de curiosités. En effet, le central d’1m86 fait partie des 20 meilleurs défenseurs de sa génération selon l’Observatoire du football CIES. Ambidextre, rapide, bien placé et dur sur l’homme, Franck Haise a déjà témoigné de la qualité du joueur à travers ses entraînements et ses premières minutes sous le maillot lensois. Ces deux prospects n’arrivent pas avec un statut de titulaire mais feront partie de la rotation du technicien normand pour la saison à venir. Le club accorde d’ailleurs une attention particulière à l’intégration de ces deux jeunes étrangers. Ainsi, un interprète à plein temps a été débauché afin de faciliter l’intégration d’Abdukodir Khusanov. Toujours dans cette volonté d’adapter son staff aux besoins d’un effectif rajeuni, des missions bien spécifiques ont été attribuées à Johann Ramaré. Lors de sa nomination en tant que second adjoint de Franck Haise, le Racing indique dans son communiqué que ce dernier « aura particulièrement en charge le suivi et le développement des jeunes talents du groupe professionnel. » Neil El Aynaoui – Crédit : RC Lens Avec le recrutement de Neil El Aynaoui en provenance de l’AS Nancy Lorraine, le RC Lens maintient sa volonté de post-former des joueurs à fort potentiel. D’après l’algorithme employé par Data’Scout, le milieu de terrain franco-tunisien était le meilleur joueur de national l’an passé, obtenant le meilleur indice de performance parmi les joueurs évoluant au 3ème niveau français. La formation offre elle aussi de belles promesses avec l’intégration au groupe professionnel de Fodé Sylla et Ayanda Sishuba. Le premier est un milieu de terrain récupérateur, nommé plusieurs fois capitaine en équipe de France U17 tandis que le second est un milieu offensif plus créatif et international chez les U18 belges. Si la signature du premier contrat professionnel de Fodé Sylla est intervenue alors même que son nom était associé à de grosses écuries européennes, Ayanda Sishuba a davantage fait parler de lui cet été. Buteur à plusieurs reprises en préparation et doté d’une technique au-dessus de la moyenne, il a récemment fait l’objet d’un épisode du podcast proposé par L’Équipe : « L’avenir leur appartient ». Durant cet épisode, les journalistes Loïc Tanzi et Hugo Delom le désignent comme potentiel successeur du monégasque Elyesse Ben Seghir au rang des révélations offensives de Ligue 1 Uber Eats. Andy Diouf – Crédit : RC Lens Enfin, le RC Lens a recruté cet été Andy Diouf, élu l’an passé meilleur jeune de Ligue Europa Conférence et cité parmi les 50 joueurs à suivre (aux côtés de Facundo Médina) cette saison par Opta Analyst. Si ses qualités physiques et techniques ont sauté aux yeux des observateurs la saison dernière et durant la préparation, rien n’indique qu’il ait atteint son plafond de verre. Le successeur désigné de Seko Fofana n’a que 20 ans et sort d’une grande saison au troisième niveau continental. Sera-t-il pour autant en mesure de reproduire ses performances en Ligue des Champions ? La capacité du club à recruter des prospects de premier plan marque une rupture avec les saisons précédentes. Si les statuts des joueurs cités diffèrent au moment de leur arrivée au sein du groupe professionnel, la réussite du nouveau cycle artésien dépendra grandement de la capacité de ses ouailles à répondre aux attentes placées en eux, en France et en Europe.

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