CULTURE SANG & OR

L’inaccessible étoile

Comme l’apothéose d’une saison historique, le stade Bollaert a revêtu ses habits de lumière et s’est paré de sa plus belle mélodie pour offrir à son peuple des scènes féeriques et marquantes à jamais. Et un ticket pour la Ligue des Champions.

Crédit : Anthony Dibon/Icon Sport

Les lendemains qui chantent

Dimanche matin, nous nous sommes réveillés encore stupéfaits de ce que nous avions vécu quelques heures plus tôt. Ces lumières, ces bruits, cette musique… Ces moments sont gravés dans nos cœurs de supporters.

Il faut dire que le club avait décidé de fêter dignement une éventuelle qualification directe en LDC. A 21h, les feux étaient prêts. A 21h45, les artificiers montaient sur les toits de Bollaert comme pour annoncer que les dés étaient jetés et que ce club allait officiellement atteindre les étoiles et le montrer au monde.

Euphorie

Inutile de préciser que c’est un sentiment de sérénité qui régnait à Lens dès 17H. Le faible pourcentage statistique d’échouer à la 3ème place n’allait pas nous résister. L’euphorie était présente aux alentours de Bollaert et les attitudes donnaient l’impression que la soirée serait belle. L’équipe ajaccienne n’aura pas résisté longtemps. Le premier but de Deiver Machado a allumé la mèche, le break d’Adrien Thomasson a déclenché les festivités. Le baroud d’honneur corse en seconde période contrastera avec les chants hommages aux joueurs lensois et à Roger Boli. Le reste n’appartient qu’à nous.

Crédit : getty images

Comme s’il n’y avait que nous

Nous y sommes. Ce que l’on avait décidé d’appeler communément « la dernière ligne droite » touche à sa fin. Plus qu’un match. Plus qu’une marche à gravir qui ne nous amènera ni plus haut ni plus bas. Le Racing s’est offert le luxe d’expédier ça en moins de temps que prévu. Derrière un PSG encore inaccessible, notre Racing a effectué un parcours de champion. Ce que nous ressentons aujourd’hui vaut mille titres de champion. Ce que nous célébrons aujourd’hui, c’est une renaissance, le réveil d’un volcan endormi. C’est l’admiration pour un groupe. C’est la fierté de faire partie de ce club si spécial. C’est la satisfaction d’avoir trouvé les bonnes personnes au bon moment. C’est aussi le bonheur de retrouver un Bollaert rayonnant. Ce que nous fêtons aujourd’hui, c’est un tas de choses qui outrepassent les espoirs que nous n’osions évoquer il y a quelques années.

Ce n’était qu’un rêve. Ils l’ont fait. Nous l’avons fait. Ce que nous célébrons aujourd’hui, c’est plus qu’un sport et plus qu’une ville. C’est le RC Lens.

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