CULTURE SANG & OR

Match Capitole

Exercice singulier que d’écrire un édito d’avant-match. Lundi 1er mai, fête du travail et jour du muguet, le réveil est rendu difficile par la victoire aussi étriquée que logique de l’OM aux dépens de la timide jeunesse auxerroise. Une semaine après avoir arraché les trois points dans le temps additionnel entre Rhône et Saône, les hommes de Tudor se sont une nouvelle fois réveillés dans la dernière partie de la rencontre, renversant un adversaire qui n’a proposé que le minimum syndical. Le train qu’imprime l’OM (record de points à la J33) est infernal, et le déplacement à Toulouse revêt une importance capitale.

Openda avait terrassé le TFC au match aller (photo : 90min)

L’adversaire de mardi justement. Tout juste auréolés d’un titre après lequel ils couraient depuis leur fondation en 1970, les Pitchounes sont difficiles à lire. Le Data FC, promu, est niché à une confortable treizième place avec le maintien dans sa poche, en plus de cette Coupe de France, donc. Cette saison, les hommes de Montanier ont été capables du meilleur, notamment samedi soir mais pas que, comme du pire. Ils restent sur une peu reluisante série de 3 victoires et 6 défaites lors de leurs 9 dernières rencontres de L1. Difficile de prédire l’état d’esprit dans lequel sera le Téfécé mardi soir, alors que le Stadium fêtera ses héros et que les dirigeants sont empêtrés dans un mic-mac administratif afin de permettre au club de jouer la Coupe d’Europe la saison prochaine.

Victoire obligatoire

Le RC Lens, lui, avance avec ses certitudes. Sur son jeu, d’abord. Mais également sur l’absolue nécessité de ne pas se louper. Les Olympiens ne laissant aucune miette, la victoire sur les bords de Garonne est obligatoire afin d’offrir à Bollaert-Delelis le match au sommet pour le strapontin de vice-champion de France – et de se qualifier ainsi directement pour la Ligue des Champions. Au repos depuis la démonstration de puissance qui broya le Rocher monégasque en petits gravillons, Seko et ses hommes vont devoir rallumer le tamiseur et neutraliser une opposition en pleine euphorie. Tout autre résultat qu’une victoire offrirait une balle de break à l’Olympique de Marseille samedi.

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